Bonne nouvelle, à l'heure où les économistes du monde entier ont les yeux rivés sur l'immobilier américain. Les promesses de vente de logements existants aux Etats-Unis ont progressé de 0,7% en février par rapport à janvier après une baisse de 4,2% le mois précédent, a indiqué ce mardi le groupement national des agents immobiliers (NAR).

L'indice s'est établi à 109,3 points en février après 108,5 points le mois précédent. Les économistes du consensus compilé par Reuters s'attendaient à un indice à 108,2 en février. Sur un an, les promesses de ventes sont en baisse de 8,5%. La NAR a expliqué la faiblesse de la progression de février par le mauvais temps qui a découragé les acheteurs.

Les promesses de ventes donnent une mesure plus actuelle du marché que les reventes de logements qui sont enregistrées une fois la transaction bouclée. Elles sont très suivies dans un contexte d'incertitudes sur la résistance du marché immobilier aux problèmes des institutions spécialisées dans les prêts à risques ("subprime").

Nombre d'économistes se sont inquiétés ces dernières semaines sur les risques de ce marché en Grande -Bretagne. Selon Alexis Garatti, économiste chez Natixis, malgré des similitudes entre les marchés hypothécaires, les difficultés liées aux "subprime" seront moins importantes au Royaume-Uni. "D'une part, les chocs de taux d'intérêt y sont de moindre ampleur, et les ménages endettés défaillants y sont nettement moins nombreux", explique l'économiste.

Par ailleurs, les ménages britanniques les plus pauvres sont de moins en mois nombreux à recevoir de nouveaux crédits. Enfin, le Royaume-Uni dispose de facteurs structurels (insuffisance de l'offre de biens immobiliers contrairement aux Etats-Unis, forte densité et immigration) qui soutiennent les prix immobiliers.