Un total de 688.000 personnes occupaient un emploi intérimaire fin octobre en France, soit une baisse de 0,9% par rapport au mois de septembre, mais une hausse de 4,2% sur un an, en données corrigées des variations saisonnières (CVS), a annoncé ce mercredi l'Unedic. Le recul d'octobre intervient après une hausse notable en septembre. Selon les chiffres définitifs délivrés par le régime d'assurance chômage, en septembre il y avait 694.200 personnes travaillaient en intérim, en hausse de 2% sur un mois.

Dans le détail, le recours à l'intérim reste prépondérant dans l'industrie, où il a légèrement augmenté en octobre (+0,3%), en particulier dans l'industrie automobile (+2%). Alors que l'industrie ne représente que 20,8% de l'emploi salarié total, ce secteur employait 45,3% des intérimaires fin octobre. En revanche, toujours en octobre, l'intérim a diminué dans le tertiaire (-1,8%), notamment dans les services aux entreprises (-3,3%), et a également reculé dans la construction (-1,8%).

Environ quatre emplois intérimaires sur cinq concernent des emplois d'ouvriers, rappelle l'Unedic. Hormis les cadres et professions intermédiaires (-0,1%), toutes les catégories socioprofessionnelles ont enregistré une hausse du travail intérimaire comparé au mois d'octobre 2006: +5,5% pour les ouvriers non qualifiés, +4,9% pour les employés, +3,8% pour les ouvriers qualifiés. Par région, les plus forts taux de recours à l'intérim ont été enregistrés en octobre en Haute-Normandie, en Franche-Comté, en Picardie, dans le Centre et dans les Pays de la Loire, qui se situent au-dessus de la moyenne nationale (4,2%).