Cela devient une habitude : les grandes centrales syndicales n'avaient pas réussi à s'entendre pour des défilés unitaires en ce 1er mai, jour de la fête du travail.

Mais ils ont tout de même réussi à mobiliser, sans doute davantage que les années passées. Les 250 manifestations de ce jour dans l'Hexagone auraient rassemblé plus de 200.000 personnes, dont 60.000 à Paris, soit près du double des cortèges de 2005 et 2006, selon la CGT.

La confédération a souligné que la mobilisation du 1er mai prenait cette année "une résonance particulière" à cinq jours du second tour de l'élection présidentielle. Elle a permis de rappeler "l'importance du droit de grève et des libertés syndicales dans toute démocratie", droits que "les salariés ne se laisseront pas reprendre".