Nouvelle rumeur de milliers de suppressions d'emploi chez PSA Peugeot Citroën

Selon les syndicats, le groupe automobile devrait tenir le 9 mai un comité central extraordinaire (CCE). Il pourrait y être annoncé un plan de 6.000 à 10.000 suppressions de postes.

Selon les syndicats du groupe automobile PSA Peugeot-Citroën, ce dernier devrait tenir le 9 mai un comité central extraordinaire (CCE), au cours duquel devrait être annoncé un plan de suppressions d'emplois en France qui pourrait porter sur plusieurs milliers de postes.

Il devrait plancher notamment sur l'accord de Gestion prévisionnelle de l'emploi (GPEC). Certains syndicalistes anticipent l'annonce de la suppression de 5 à 6.000 emplois en France dont une centaine sur le site historique de Peugeot à Sochaux.

Le plan global pourrait concerner dix mille postes supprimés en incluant sous-traitants, fournisseurs et équipementiers. La rumeur court depuis plusieurs semaines. Elle a été relancée ce week-end suite à des informations en ce sens donnée par le site internet du magazine Capital. Le DRH (directeur des ressources humaines) de PSA a ensuite reçu la presse sans démentir ces informations mais en indiquant que si le groupe était amené à réduire ses effectifs, il le ferait par "non-remplacements" de départs, dans le cadre d'un plan de départs volontaires prévu par l'accord de GPEC et signé début avril par cinq des syndicats de l'entreprise (CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO et GSEA).

Selon le le site de Capital, Christian Streiff, le nouveau PDG de PSA peugeot Citroën après avoir claqué la porte d'Airbus où il avait aussi, rappelons-le, concocté un plan de restructuration, Power 8, touchant dix mille postes, aurait souhaité "mettre en oeuvre son plan avant la campagne présidentielle. Mais, "sous la pression de certains de ses administrateurs et de Matignon, il s'est résolu à attendre le lendemain de cette élection", poursuit le journal.

Dans un communiqué, le Parti socialiste avait aussitôt exprimé son "étonnement" face à ces informations. "Cette annonce serait différée à la demande du gouvernement, ce qui serait inacceptable sans faire de polémique à quelles heures de l'élection présidentielle. Nous exigeons une réponse et la clarté de la part du groupe PSA et du gouvernement", indique le PS.

A Matignon, on avait "démenti catégoriquement l'information". "Le gouvernement n'a aucune vocation à intervenir dans la marche d'une entreprise privée dont il n'est pas actionnaire", fait-on valoir.

Le syndicat CGT avait lui aussi émis une protestation contre un tel projet de suppressions d'emplois.

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