Le secteur des logiciels et services informatiques en pleine forme en 2007 et 2008

Selon le Syntec (syndicat des entreprises de conseils et services informatiques ainsi que des éditeurs de logiciels), le marché français des logiciels et services informatiques devrait clore l'année 2007 en progression de 6,5% et s'annonce bien pour 2008. Le Syntec rassure en affirmant que la crise financière liée au "subprime" ne devrait pas avoir d'impact sur le secteur.

Dynamisme des logiciels et services informatiques confirmé par une nouvelle hausse de à 6,5% en 2007, autant qu'en 2006, telle est la prévision du Syntec. Une hausse généralisée pour l'ensemble des activités, notamment le conseil et l'infogérance (+ 7%), ainsi que l'édition de logiciels (+6,5%). L'évolution positive des carnets de commandes rendent optimiste le Syntec pour 2008 également.

Au rang européen, ces performances placent la France en 4e position ex-aequo avec le Royaume-Uni; très légèrement au-dessus de la moyenne européenne stable elle aussi avec + 6%. L'Espagne arrive en 1ère position avec une croissance estimée à 9% tandis que l'Italie devrait progresser de 3,5%. La hausse observée sur le marché français est essentiellement tirée par le volume d'activé stimulé par des prix encore bas. Une tendance toutefois qui se corrige puisque la France rattrape lentement son retard.

En dépit des mouvements de concentration et de consolidation que connaît le secteur, de nouvelles entreprises continuent de se créer. Elles étaient 8.500 nouvelles en 2006, un niveau plus élevé qu'au moment de la bulle Internet en 2000. Le Syntec confirme que ce mouvement devrait se poursuivre. Tout cela contribue à ce que ce secteur soit un fort bassin d'emplois, le premier même pour les cadres. Ce sont ainsi 20.000 emplois qui devraient être crées en 2007 et plus de 50.000 recrutements envisagés en 2007 parmi lesquels des architectes, commerciaux et consultants. dont les compétences sont particulièrement recherchées.

La crise financière liée au "subprime" américain ne semble pas devoir freiner ni bouleverser les prévisions du Syntec sur le secteur et ce notamment pour les investissements des établissements bancaires français dans les technologies de l'information, sauf évolution significative.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.