Petite baisse lundi à la clôture de la Bourse de New York sur des prises de bénéfices. Le Dow Jones cède 0,44%, en recul de 58,03 points à 13.062,91. Pas de quoi faire oublier qu'il a connu au cours de ce mois d'avril qui vient de s'achever sa plus forte hausse depuis décembre 2003. Il a progressé de 5,7% et de 708 points) en avril, franchissant pour la première fois de son histoire la barre des 13.000 points au dessus de laquelle il se maintient pour l'instant.

De son côté, l'indice composite du Nasdaq, la Bourse américaine des valeurs technologiques, a reculé lundi de 32,12 points à 2.525,09 points. Mais au cours du mois écoulé, il a gagné 4,3%. L'indice élargi Standard and Poor's 500 a de son côté reculé de 0,78% (-11,70 points) à 1.482,37 points.

Cette tendance porteuse va-t-elle se poursuivre en mai et influer du coup les autres Bourses mondiales, Paris n'attendant par exemple qu'un coup de pouce pour franchir la barre des 6000 points ce qu'elle n'a plus fait depuis début 2001 ? L'incertitude est grande car les derniers chiffres sur l'économie américaine montre son net ralentissement. Et certains analystes rappellent qu'après le rally (course à l'achat des valeurs) d'avril, le marché véhicule un vieux dicton : "sell in may and go away" ("Vends en mai et va-t-en").

Parmi les sociétés ayant annoncé leurs résultats lundi, Kellogg a cédé 0,32% à 52,91 dollars. Le groupe agroalimentaire américain a réalisé un bénéfice en nette hausse au 1er trimestre, avec des ventes accrues, aidées aussi par la baisse du dollar, et a relevé ses prévisions de bénéfice annuel.

Verizon a gagné 0,77% à 38,18 dollars. L'opérateur téléphonique a vu son bénéfice net baisser au 1er trimestre, pénalisé par des ventes d'actifs, mais, hors exceptionnels, son bénéfice par action ressort en nette hausse, tiré par sa branche de téléphonie mobile, et supérieur aux attentes.

Le titre Microsoft a reculé de 0,46% à 29,98 dollars. Il n'a pas profité de l'annonce selon laquelle la Cour Suprême américaine a décidé que le leader mondial des logiciels, attaqué en justice par ATT pour violation de brevets, ne pouvait être poursuivi pour cette infraction par la justice américaine dans le cas des ventes de son logiciel Windows à l'étranger.