Le groupe bavarois a vu son bénéfice net croître de 14% à 551 millions d'euros, et son bénéfice d'exploitation de 8% à 949 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a souffert d'effets de change défavorables et affiché une croissance modeste de 2% à 10,30 milliards d'euros.
Hors effets de change, le chiffre d'affaires a crû de 7%, une performance tout à fait appréciable alors que l'année précédente les ventes avaient été stimulées par le Mondial-2006 de football. Tandis que l'année 2007 a été pauvre en évènement sportif, à l'exception du Mondial de Rugby en France. Les ventes en Amérique du nord, marché dominé par Nike et où de surcroît la conjoncture s'assombrit à grands pas, ont baissé de 2%.

La marque américaine Reebok, rachetée en 2005, reste le problème groupe, avec une chute des ventes de 6% sur l'année. Adidas a annoncé mercredi que le patron de Reebok, Paul Harrington allait être remplacé par Uli Becker, jusqu'à maintenant chef marketing. Le groupe attend de lui "la revitalisation de la marque Reebok à la fois dans le monde et aux Etats-Unis".

Adidas, qui promet trimestre après trimestre que la situation chez Reebok va se retourner, table sur une croissance du chiffre d'affaires de sa filiale cette année. Mais le carnet de commandes de la marque, indicateur des ventes à venir, était en baisse de 8% à la fin 2007.
Pour la marque aux trois bandes qui vient de perdre face à son rival Nike le contrat d'équipementier de l'Equipe de France de Football, en revanche, l'année 2008 s'annonce prometteuse avec l'Euro-2008 de football et les JO de Pékin. Les commandes sont au plus haut depuis 10 ans, selon le groupe.

Au total, Adidas attend une hausse du bénéfice net de plus de 15% cette année et "de nouveaux résultats record", a promis son patron, Herbert Hainer, cité dans un communiqué.