UBS : le nouveau patron veut réorganiser mais pas démanteler

Le prochain président d'UBS, Peter Kurer, qui est contesté mais doit succéder le 23 avril à Marcel Ospel, obligé de se retirer sous les critiques, présente sa vision.

La bataille continue autour du géant bancaire suisse UBS que certains actionnaires et anciens dirigeants proposent de démanteler en retirant la partie "banque d'investissement", fragilisée par la crise du subprime.

Le prochain président d'UBS, Peter Kurer, qui est contesté mais doit succéder le 23 avril à Marcel Ospel, obligé de se retirer sous les critiques, rejette cette perspective de démantèlement. Il a déclaré au quotidien de Zurich Neue Zürcher Zeitung : "sans la banque d'investissement, l'UBS n'aurait pas la même importance, ce qui serait à long terme préjudiciable également pour la place financière helvétique".

Il estime en outre qu'il existe des synergies importantes entre la banque d'investissement et la gestion de fortune, en raison des liens entre les produits sophistiqués de la première et les clients fortunés de la seconde.

Toutefois, Peter Kurer se dit prêt à des concessions. D'abord sur les primes car les sommes que doit toucher Marcel Ospel pour son départ alors qu'il laisse la banque exsangue provoque un scandale en Suisse. Ensuite parce qu'il veut doter la direction générale de comités pouvant accueillir des membres non exécutifs du conseil d'administration afin de mieux contrôler l'action des dirigeants.

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