Dans quelques semaines, le 1er juillet, la France va prendre la présidence de l'Union européenne. Elle est bien sûr attendue au tournant du fait de ses déficits ou de ses propositions fiscales controverseés.

Pour réussir son examen de passage, la France pourra s'inspirer d'un ouvrage que vient de faire paraître le CEPS, Centre d'Etude et de Prospective Stratégique, un "think tank" français qui est l'un des rares à disposer du statut d'OING, organisation internationale non gouvernementale auprès de Bruxelles.

Dans ce petit livre intitulé "We the peoples of Europe, les bonnes pratiques qui font l'Europe", le CEPS a fait le bilan de toutes les initiatives intéressantes lancées et déployées partout dans l'Union européenne. Et ce dans tous les domaines : culture, emploi, énergie, justice, transport...

Un tour d'Europe des bonnes pratiques plein de révélations réalisé sous l'égide du délégue général du CEPS, Loïc Tribot La Spière, grand partisan de l'Europe et de ses peuples tout en étant un fidèle défenseur des atouts de la France dans ce concert européen et même mondial. "L'Europe n'est pas un mythe, c'est une histoire qui se vit au quotidien" lance-t-il pour conclure son introduction à cet ouvrage, édité chez PubliSud.

Dans un second ouvrage appelé "Der Impuls, l'Elan", le CEPS essaie d'apporter sa pierre à l'édifice des complexes relations franco-allemandes en donnant des pistes pour relancer ce grand moteur à deux cylindres de la construction européenne. La participation à l'ouvrage de Philippe Carli, le président de Siemens France, donne du poids à ce discours qui couvre tout le prisme de l'élergaissement européen à l'Europe de l'énergie en passant par les relations transatlantiques.