Nouveau record du baril à 144 dollars, les stocks de pétrole américains baissent, ceux d'essence augmentent

Le prix du baril a bondi autour des 144 dollars ce mercredi soir. Un plus haut historique. Les stocks hebodmadaires de brut américain ont reculé de 2 millions de barils alors que ceux d'essence ont progressé de 2,1 millions, juste avant les départs en vacances.

Comme chaque mercredi, on attendait l'annonce par le Département (ministère) américain de l'Energie (DoE) du niveau des stocks hebdomadaires de pétrole, d'essence et de produits distillés. Le résultat est contrasté avec, au contraire de la semaine dernière, des stocks de pétrole brut en fort recul, de 2 millions de barils, soit près de trois fois plus que prévu, à 299,8 millions lors de la semaine achevée le 27 juin.

A l'inverse, alors que commencent aux Etats-Unis la période des vacances dite "driving season" qui voit les Américains prendre en masse leur voiture pour voyager, les stocks d'essence ont progressé quatre fois plus que prévu, de 2,1 millions de barils, à 210,9 millions.

Quant aux produits distillés (gazole et fioul de chauffage), leurs réserves sont aussi en hausse : +1,3 million de barils, à 120,7 millions, un peu moins solide que prévu toutefois.

A l'annonce de ces chiffres, les prix de l'or noir se sont d'abord détendu un peu ce mercredi après-midi. Le prix du baril américain (WTI, West Texas Intermediate ou light sweet crude)est redescendu sous les 141 dollars à New York alors qu'il avait atteint lundi les 143,67 dollars, son record absolu. Mais il a ensuite repris sa course folle en avant et gagné 2,71 dollars dans la journée pour atteindre un nouveau record à 143,68 dollars. Il a finalement clos sur un plus haut historique à 143,57 dollars, en hausse de 2,6 dollars mais a ensuite atteint dans les échanges de trading après fixing 143,97, en hausse de trois dollars, et même grimpé jusqu'à 144,15.

Le baril de Brent de la Mer du Nord a fait encore mieux en franchissant la barre des 144 dollars. Il est même monté à 144,65 dollars avant de revenir à 144,47 dollars, en hausse tout de même de près de 4 dollars par rapport à son cours de la veille.

La flambée des prix du brut est aussi voire surtout alimenté par la chute du dollar, notamment face à l'euro (monté à près de 1,59 dollar) après les mauvais chiffres de l'emploi privé américain et alors que la BCE, la Banque centrale européenne, doit augmenter ses taux demain jeudi.

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