Jean-Claude Trichet défend la position des banques centrales face aux remous financiers

Aux Etats-Unis, le président de la Banque centrale européenne estime que la crise financière n'est pas finie et que les banques centrales n'ont pas démérité. John Lipsky (FMI) juge de son côté qu'une contraction de l'activité américaine est encore possible au second semestre.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a défendu les solutions des banques centrales à la crise financière et souligne que cette dernière n'est pas terminée. "Nous sommes encore dans une correction du marché", a estimé Jean-Claude Trichet, à l'occasion des rencontres annuelles de Jackson Hole organisées par la Réserve fédérale de Kansas City.

"Ce qui a été fait jusqu'à présent a été bien fait, il me semble, compte tenu de circonstances très difficiles", a poursuivi le patron de la BCE, répondant à un document critique vis-à-vis des réactions de la Fed, de la BCE et de la Banque d'Angleterre aux remous financiers.

"Ces troubles ne vont pas disparaître rapidement et il faudra de sérieux efforts pour les surmonter", a déclaré de son côté à Reuters John Lipsky, premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). John Lipsky a ajouté que la croissance des Etats-Unis avait été meilleure que prévu récemment mais qu'une contraction était possible au second semestre, s'abstenant toutefois de prononcer le mot récession.

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