Iberdrola renonce à l'acquisition de British Energy

Le groupe d'électricité espagnol Iberdrola a confirmé ce jeudi qu'il renonçait à tout projet d'acquisition de l'opérateur nucléaire britannique British Energy. EDF semble donc bien placé pour mettre la main sur le britannique. A moins qu'il ne paie pas le prix attendu par British Energy.

Le groupe d'électricité espagnol Iberdrola a confirmé ce jeudi qu'il renonçait à tout projet d'acquisition de l'opérateur nucléaire britannique British Energy. Un porte-parole a indiqué que le président du deuxième électricien espagnol Ignacio Galan, avait fait cette annonce dans la nuit de mercredi à jeudi à New Nork en recevant le prix d'entrepreneur de l'année de la Chambre de commerce américano-espagnole.

Iberdrola n'avait pas présenté d'offre ferme pour British Energy. Mais des informations de presse faisaient état d'une possible offre commune entre le groupe basque et l'allemand RWE. Le porte-parole a précisé qu'Iberdrola "se retire du projet parce que le prix est trop élevé et que les conditions financières ne sont pas réunies".

British Energy a indiqué lundi que les propositions de rachat qui lui ont été faites ces dernières semaines n'étaient pas suffisantes, mais qu'il ne désespérait pas d'avoir "des conversations ultérieures avec les parties intéressées" par son rachat. Le groupe, qui suscite les convoitises car il exploite huit des dix centrales nucléaires britanniques au moment où le gouvernement veut développer ce mode d'énergie, avait indiqué le 16 mai avoir reçu "une série de propositions" de rachat partiel ou complet.

Depuis, le français EDF passe pour archi-favori, sans confirmation officielle. A moins que son offre ne soit jugée insuffisante par le britannique. En début de semaine, British Energy a indiqué "qu'aucune des propositions présentées jusqu'à présent n'était au-dessus du prix de clôture de l'action le vendredi 6 juin", ce qui lui paraît manifestement insuffisant.

Une offre à ce prix de clôture, 735 pence, valoriserait British Energy à 11,7 milliards de livres (14,7 milliards d'euros). Le groupe est actuellement détenu à 35,2% par le gouvernement britannique.

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