Une semaine de manifestations sur la qualité de la vie au travail

L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail donne ce mercredi le coup d'envoi de la cinquième édition de la semaine de la qualité de vie au travail. Et publie à cette occasion un grand sondage sur les parcours professionnels.

C'est ce mercredi que démarre la cinquième semaine de la qualité de vie au travail organisée par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact). Une initiative organisée jusqu'au 6 juin dans toute la France et ponctuée par des colloques, tables rondes, visites d'entreprises, etc.

Comme chaque année, la semaine est lancée par un baromètre national sur la perception des salariés français quant à leurs conditions de travail et leurs aspirations dans ce domaine. Le thème retenu pour cette cinquième édition, à laquelle s'est associée l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), est celui des parcours professionnels.

L'enquête, réalisée par l'institut TNS- Sofres (*) auprès de salariés et de dirigeants d'entreprise, montre ainsi que les salariés citent parmi les composantes les plus importantes de leur emploi le niveau de salaire (52% de citations), les conditions de travail (44%) et l'intérêt du poste occupé (40%). "Comme en 2007, le niveau de rémunération est notamment porté par le poids de la population masculine [61% des citations sur cet item] et des ouvriers [66%]", précise l'étude.

De leur côté, les dirigeants placent en tête le niveau de rémunération, avec 75% de citations (toutes en première citation), tendant ainsi à "accorder plus d'importance au niveau de rémunération qu'il n'en a aux yeux des salariés eux-mêmes", pointe l'étude.

Par ailleurs, la vie active de la plupart des salariés se déroule d'ores et déjà au sein de plusieurs entreprises, en continu dans le meilleur des cas, mais très souvent avec des ruptures. Ainsi, dans leur carrière, les salariés ont eu en moyenne 4,2 employeurs.

61% des salariés déclarent avoir "changé de métier" au cours de leur vie professionnelle. Une décision motivée tout d'abord par le salaire (56% en première raison citée), la démotivation (44%) et le manque de possibilités, de perspectives et d'évolution dans leur poste (42%).

Plus positif, la décision de changer de travail répond à également une envie de "progresser" (33%). Et un tiers des salariés - principalement dans les grandes entreprises - déclarent que rien ne les empêche de progresser professionnellement. Pour les salariés, l'enjeu essentiel pour progresser est l'accès à la formation. Et 80% d'entre eux se disent prêts à consacrer du temps personnel pour se former.

(*) sondage réalisé auprès de 818 salariés en février 2008 et auprès de 150 dirigeants en avril 2008.

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