La Bourse salue l'hypothèse d'une offre d'EDF sur British Energy qui prend de la vigueur

Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait de faire une offre de plus de 700 pence par action pour racheter le producteur d'électricité britannique. Soit plus que ce que proposerait de son côté l'allemand RWE. Le titre EDF progresse.

Les convoitises s'aiguisent autour de British Energy. Selon le Times, l'électricien français EDF envisagerait en effet de faire une offre de plus de 700 pence par action (soit un total de plus de 11 milliards de livres ou 13,7 milliards d'euros), pour racheter le producteur d'électricité britannique. Cette perspective avait été révélée il y a quelques jours par la Tribune. Ce vendredi, le titre EDF a gagné 1,13% à 60,50 euros.

Une offre qui se révélerait supérieure à celle du groupe allemand RWE, dont des sources proches du dossier indiquait jeudi que le groupe allemand RWE avait déjà présenté une offre proche justement de 700 pence par action en numéraire, soit environ 11 milliards de sterling (soit environ 14 milliards d'euros).

Selon The Times, les offres définitives devraient être déposées d'ici quelques semaines. Pour l'instant, ni EDF ni British Energy n'ont commenté ces informations. La rumeur a également couru d'une alliance entre EDF et Centrica, grand acteur de l'électricité outre-Manche, pour mener une telle offensive.

EDF : le directeur de cabinet de Christine Lagarde pourrait succéder à Pierre Gardonneix

Changement de tête en perspective à la direction d'EDF. Selon les Echos de ce vendredi, le directeur de cabinet de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, Stéphane Richard, "paraît bien placé" pour succéder au PDG d'EDF Pierre Gadonneix qui doit quitter la tête du groupe en novembre 2009. "Des contacts ont été pris avec le directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard", indique le quotidien, ajoutant que ce dernier "pourrait intégrer l'état-major du groupe à la fin de l'année, pour assurer ensuite la relève". "Dans l'esprit de Pierre Gadonneix, il s'agit d'organiser une transition en douceur et d'éviter que l'Etat actionnaire ne parachute une personnalité qu'il n'aurait pas adoubée", explique Les Echos. Stéphane Richard, ancien directeur général de Veolia Transport, resterait en fonction au ministère de l'Economie jusqu'à la fin de l'année. Ensuite, il pourrait intégrer l'état-major de l'électricien fraçais au poste convoité de directeur général, en charge de l'international. Une nomination qui le placerait en position de dauphin potentiel.

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