Un mariage, ça coûte cher. Moody's s'invite aujourd'hui dans le rôle des beaux-parents grincheux, en plaçant sous surveillance négative la note de solvabilité de British Airways (BA), qui a officialisé en fin de semaine dernière ses fiançailles avec Iberia. « A court terme, les coûts de restructuration engendrés par cette fusion risquent d'affecter la situation financière de BA », s'inquiète l'agence de notation. Une situation déjà mise à mal par la crise économique : BA a clos le premier semestre 2009/2010 sur une perte opérationnelle de 111 millions de livres sterling. A la différence des analystes crédit de Moody's, les analystes « actions », eux, ont opté pour le rôle des bons copains des fiancés, trinquant à une union à long terme : au cours des quatre dernières séances, l'action British Airways a bondi de 11,5 %, les complémentarités, notamment géographiques, des futurs mariés devant générer 400 millions d'euros d'économies et de synergies annuelles, au cours des cinq prochaines années. Et faire du couple la troisième compagnie aérienne européenne, avec un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 15 milliards d'euros. N'en déplaise aux beaux-parents, on est plus forts à deux.
Mariage avec Iberia : British Airways devra-t-il payer la note ?
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