Wall Street termine dans le vert après des nouvelles rassurantes pour l'économie américaine

Les places américaines ont finalement clôturé en hausse mercredi après le rebond surprise des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs. Le Dow Jones gagne ainsi 1,17% à 7.750 points, le Nasdaq progresse de 0,82% à 1.529 points et le S&P 500 prend 0,95% à 814 points.

Victime de prises de bénéfices mardi, Wall Street a fini dans le vert mercredi alors que les commandes de biens durables et les ventes de logements neufs ont rebondi à la surprise des économistes. Lundi, les indices new-yorkais avaient bondi de 7% après la révélation des modalités du plan de rachat des actifs toxiques des banques. La semaine dernière, l'annonce de la mise en place d'un programme d'achat de bons du Trésor à long terme avait également été saluée par les investisseurs. La Fed va d'ailleurs commencer ce mercredi à acquérir ces titres émis par l'Etat américain.

Le Dow Jones a gagné ainsi 1,17% à 7.750 points, le Nasdaq progresse de 0,82% à 1.529 points et le S&P 500 prend 0,95% à 814 points.

Après avoir ouvert en hausse, les marchés s'étaient retournés à la mi-séance après l'annonce d'une émission de bons du Trésor à cinq ans au taux de 1,849%. Ce rendement est plus élevé qu'attendu, ce qui suggère une faible demande pour ces titres, qui servent à combler le déficit budgétaire des Etats-Unis. Les investisseurs ont également réagi à des propos de la présidente de la Fed de San Francisco, Janet Yellen, estimant qu'il ne fallait pas négliger le risque de déflation. Mais les derniers échanges ont permis aux indices new-yorkais de terminer en hausse.

Sur le front des statistiques, les commandes de biens durables ont progressé en février, pour la première fois après six mois de baisse. Elles se sont inscrites en hausse de 3,4% par rapport en janvier, là où les économistes avaient anticipé un repli de 2%. Un chiffre qui doit cependant être relativisé en raison de la forte révision à la baisse des commandes de janvier, avec une chute de 7,3% contre une précédente estimation de -4,5%. Malgré tout, les analystes voient dans ce rebond surprise un nouvel indice qui laisse présager que le plus gros de la crise économique est passé.

L'autre bonne nouvelle du jour concerne le marché immobilier américain. Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis sont reparties à la hausse en février, progressant de 4,7% par rapport à janvier. Les analystes tablaient sur une baisse de 2,9%. Avec 337.000 unités en rythme annuel, le mois de février reste cependant le deuxième plus mauvais mois pour cette statistique depuis sa première publication en 1963. Le stock des logements neufs à vendre fin février s'élève à 325.000 unités, au plus bas depuis avril 2002. Cela représente 12,2 mois de commercialisation, contre 12,9 mois en janvier.

Du côté des valeurs, les banques repartent à la hausse, hormis Citigroup qui cède 1,99% à 2,95. Bank of America grimpe en revanche de 6,65% à 7,70 dollars, JPMorgan progresse de 8,18% à 28,56 dollars, Wells Fargo gagne 5,94% à 16,42 dollars. Les banques d'investissements Goldman Sachs et Morgan Stanley s'adjugent respectivement 2,12% à 112,95 dollars et 3,14% à 25,91 dollars.

Les chiffres des commandes de biens durables profitent à certaines valeurs, comme General Electric et Hewlett-Packard qui progressent respectivement de 0,77% à 10,49 dollars et de 1,27% à 31,01 dollars. Les groupes d'aéronautique et de défense sont également dans le vert. Boeing prend 2,66% à 37,06 dollars, Lockheed Martin gagne 0,57% à 68,48 dollars et Northrop Grumman s'apprécie de 2,91% à 43,45 dollars. Le spécialiste du matériel agricole Deere & Company cède de son côté 0,86% à 34,67 dollars et Caterpillar abandonne 1,67% à 28,91 dollars.

Constellation Brands plonge de 5,35% à 12,55 dollars. Le premier producteur mondial de vin a revu à la baisse ses prévisions pour son exercice en cours. Le groupe, qui met en avant des ventes décevantes en Europe et en Australie durant les fêtes de fin d'année, n'attend plus qu'un bénéfice par action compris entre 1,60 et 1,62 dollar. Il tablait précédemment sur une fourchette allant de 1,68 à 1,72 dollar. Pour faire face au ralentissement de la demande, Constellation Brands a l'intention de réduire ses effectifs d'environ 5%.

Berkshire Hathaway recule de 1,86% à 86.850 dollars pour l'action A et de 0,75% à 2.900 dollars pour l'action B. La holding financière du milliardaire Warren Buffett pourrait perdre sa note "AAA" chez Standard & Poor's. L'agence de notation a abaissé sa perspective à "négative" sur la dette à long terme du groupe, rendant envisageable une dégradation de la note à moyen terme.

Enfin, le groupe électronique Jabil grimpe de 36,48% à 5,20 dollars. Le groupe a publié des résultats conformes aux attentes au titre de son deuxième trimestre. Sa perte a progressé à 42,1 millions de dollars, contre 24 millions l'an passé. Mais hors éléments exceptionnels, le groupe affiche un bénéfice par action de 13 cents, soit un cent de mieux que le consensus. Pour le troisième trimestre, Jabil anticipe une perte par action comprise entre 7 et 23 cents et des revenus allant de 2,5 à 2,7 milliards de dollars.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans le titre le DJ PREND, et non pas le DJ perD. Merci

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