Le marché hésite sur Natixis

Le titre Natixis, d'abord en baisse, se redresse ce mercredi. Face à l'intense spéculation sur le titre Natixis, la banque BPCE, née de la fusion entre la Caisse d'Epargne et la Banque Populaire affirme qu'il n'y aura pas de retrait de la cote de sa filiale.

Le titre Natixis baissait de 7% à 1,91 euro ce mercredi matin, repassant sous la barre des deux euros avant de se reprendre et de gagner en milieu de journée 4,4% à 2,15 euros. Hier, il avait plongé de de 17,49% à 2,06 euros après plusieurs jours de vives hausses +84% depuis le 29 juillet, +33% la semaine dernière) porté par des spéculations, notamment sur un retrait de la cote.

Maison-mère de Natixis, la banque BPCE, née de la fusion entre la Caisse d'Epargne et la Banque Populaire est sortie de son silence sur le dossier via un communiqué publié lundi soir par l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Elle, qui contrôle 71,54% du capital et des droits de vote de cette banque de financement et d'investissement, malmenée en Bourse (elle avait été introduite à 19,55 euros et est tombée sous la barre d'un euro avant de remonter un peu à 2,5 euros actuellement) Natixis, annonce qu'elle n'envisage pas de la retirer de la cote alors que cette rumeur nourrissait la spéculation.

"Il n'est pas envisagé, en l'état du marché et de la revue stratégique, de projet de radiation des négociations d'une catégorie de titres financiers de Natixis", explique BPCE dans cette déclaration d'intention transmise le 6 août à l'AMF et retranscrite dans le communiqué.

Alors que la BPCE a engagé une revue stratégique de plusieurs actifs du groupe, notamment Natixis, indique toutefois que dans le cadre du rapprochement, "il pourrait être procédé à l'étude d'opérations de réorganisation et/ou de transfert d'actifs de Natixis". 

BPCE n'exclut pas d'ailleurs de se renforcer au capital de Natixis "en fonction des circonstances et en conformité avec son rôle d'actionnaire de référence et d'organce central de Natixis". Les plus soupçonneux pourront toujours se dire que si BPCE se renforce au capital, elle se rapprochera du niveau auquel un retrait de la cote deviendrait une hypothèse plausible.

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il faut que les cabinets d'AVOCATS des petits porteurs soient très attentifs à ce qui se passe dans le giron de la BPCE et de leurs dirigeants, il y a desrisques de DéLITS d'INITIéS à SURVEILLER DE TRèS TRèS TRèS TRèS PRèS, DE SURCROIT les pouvoirs p...

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