Wall Street chute en fin de séance, le Dow Jones sous les 10.000 points

Les places américaines se sont retournées en fin de séance ce mercredi, pénalisées par le niveau de l'euro. Le Dow Jones recule de 0,69% à 9.974 points. L'indice phare de la Bourse de New York termine sous la barre des 10.000 points pour la première fois depuis le 8 février. Le Nasdaq chute de 0,68% à 2.196 points et le S&P 500 abandonne 0,57% à 1.068 points.

Scénario inverse à celui de la veille ce mercredi à Wall Street. Après avoir ouvert en forte hausse, les indices new-yorkais ont chuté en fin de séance pour terminer dans le rouge, pénalisés par la chute de l'euro. La devise européenne a de nouveau reculé ce mercredi alors que la Chine pourrait, selon le Financial Times, revoir sa politique en matière de détention de dettes des Etats européens. Le pays détient les plus grandes réserves de changes au monde et voit ces dernières semaines la valeur de son portefeuille d'obligations en euro perdre de la valeur.

A la clôture, le Dow Jones recule de 0,69% à 9.974 points. L'indice phare de la Bourse de New York termine sous la barre des 10.000 points pour la première fois depuis le 8 février. Le Nasdaq chute de 0,68% à 2.196 points et le S&P 500 abandonne 0,57% à 1.068 points.

Wall Street avait pourtant ouvert en nette en hausse ce mercredi dans le sillage de sa spectaculaire remontée de mardi soir. Les marchés étaient notamment tirés par les valeurs bancaires. Ces dernières profitent toujours d'une déclaration de Barney Frank, le principal architecte de la réforme de la régulation financière, qui estime qu'il n'est pas nécessaire de retirer aux banques le droit de traiter des opérations sur les dérivés de gré à gré. Cette mesure pourrait donc être amenée à disparaitre de la version finale du texte. En outre, la forte hausse des commandes de biens durables et des ventes de logements neufs rassuraient les investisseurs sur la conjoncture américaine. D'autant plus que l'OCDE a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour les pays développés.

Sur le front des statistiques, les commandes de biens durables ont rebondi davantage que prévu en avril, progressant de 2,9%. Les économistes ne misaient que sur une hausse de 1,3%. En outre, le chiffre du mois d'avril a été révisé à la hausse: les commandes ont été inchangées sur ce mois alors que la première estimation faisait état d'un repli de 1,2%. Cependant, hors transports, les commandes ont reculé de 1% en avril, leur premier repli en trois mois. Les marchés attendaient au contraire un gain de 0,5%.

Par ailleurs, les ventes de logements neufs ont bondi de 14,8% en avril pour atteindre 504.000 unités en rtyhme annualisé. Le consensus des marchés ne s'élevait qu'à 430.000. Le nombre de transactions est ainsi au plus haut depuis mai 2008

Du côté des valeurs, Citigroup grimpe de 2,12% à 3,86 dollars. La banque new-yorkaise est portée d'un relèvement de la recommandation de la part d'Oppenheimer, passée de "neutre" à "surperformer". L'intermédiaire estime l'action attractive après le repli enregistré ces dernières semaines, fixant son objectif de cours sur le titre à 4,58 dollars.

Les valeurs industrielles résistent, profitant notamment de la hausse des commandes de biens durables. Ford gagne ainsi 3,36% à 11,39 dollars, General Electric progresse de 0,38% à 16,01 dollars et Caterpillar prend 0,88% à 59,73 dollars. Boeing s'adjuge 0,76% à 63,26 dollars. Morgan Stanley est passé à "pondération en ligne" sur la valeur estimant que la balance des risques pesant sur l'avionneur était équilibrée. Et Alcoa recule en revanche de 0,44% à 11,25 dollars. Macquarie a porté son conseil sur le titre à "surperformer" en raison de la hausse des prix de l'aluminium.

Au chapitre des résultats, Toll Brothers a réduit ses pertes de moitié lors du deuxième trimestre de son exercice décalé, à 40 millions de dollars. Ce déficit ressort 24 cents par action, là où les analystes escomptaient 23 cents. Le chiffre d'affaires du groupe de construction résidentielle haut de gamme a reculé de 22% sur la période, à 311 millions de dollars. Il est inférieur aux 322 millions attendus par les opérateurs. Mais le titre progresse tout de même de 0,82% à 20,78 dollars.

A l'opposé, American Eagle Outfitters plonge de 16,64% à 12,82 dollars. La marque de vêtements pour adolescents est sanctionnée pour ses prévisions de résultats: elle anticipe un bénéfice par action (BPA) compris entre 12 et 16 cents pour son deuxième trimestre, contre 21 cents envisagés jusqu'à présent par les analystes. Au premier trimestre, le groupe a dégagé 11 millions de dollars de profits. Cela représente 17 cents par action, une fois les éléments exceptionnels exclus, une performance conforme aux attentes. Son chiffre d'affaires a progressé de 8% sur la période, à 659 millions de dollars. C'est légèrement mieux que le consensus.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.