Le CAC 40 rechute sur les 3.500 points

Le marché parisien est lourdement retombé dans le rouge, plombé par des nouvelles statistiques américaines décevantes et des résultats d'entreprises également mitigés. A la clôture, le CAC 40 chute de 2,28% à 3.500,16 points. Sur la semaine, l'indice perd 1,5%.

Alimentant les inquiétudes sur la croissance américaine, les statistiques du jour en provenance des Etats-Unis ont de nouveau entraîné la Bourse de Paris à la baisse. Ce vendredi, les investisseurs attendaient les prix à la consommation qui ont affiché leur troisième mois consécutif de baisse en juin (-0,1%). Mais c'est surtout la publication d'un indice Michigan sur la confiance des consommateurs en chute à 66,5 points en juillet qui a accéléré les dégagements sur la cote.

Et cette fois, le marché n'a pu compter sur les résultats d'entreprises, les derniers publiés étant ressortis très mitigés. Les performances des banques Bank of America et Citigroup ainsi que celles de Google et General Electric ont déçu.

Dans le sillage des banques américaines, les valeurs bancaires s'affichent parmi les plus forts replis du CAC 40. Société Générale décroche de 4,07% à 36,30 euros, Crédit Agricole de 3,8% à 8,93 euros, BNP Paribas de 3,38% à 47,06 euros et Dexia de 3,27% à 3,13 euros.

Lanterne rouge de l'indice parisien, Alstom subit un abaissement de l'objectif de cours de Nomura et recule de 4,46% à 36,56 euros. Le secteur de l'énergie est aussi délaissé : EDF se replie de 3,67% à 30,28 euros et GDF Suez recule de 3,99% à 24,32 euros.
Séance difficile également pour le compartiment de la construction : Lafarge dégringole de 3,06% à 39,91 euros, suivi par Bouygues (-3,04% à 30,92 euros), Saint-Gobain (-2,79% à 31,32 euros), et Vinci (-2,78% à 35 euros).

Carrefour est modérément sanctionné après la publication la veille au soir de son chiffre d'affaires trimestriel. Le titre du distributeur abandonne 1,53% à 34,79 euros. Le numéro un européen de la distribution a publié des ventes en hausse de 6,3% à 24,92 milliards d'euros grâce à ses positions dans les pays émergents. Il a d'ailleurs annoncé la signature d'un nouveau partenariat en Chine.

Hors CAC 40, Pierre et Vacances décroche de 4,73% à 52,99 euros alors que Natixis a dégradé sa recommandation à la suite de la publication du chiffre d'affaires trimestriel. Au troisième trimestre, les ventes du groupe de tourisme ont été quasi-stables. La société a aussi prévenu que les réservations touristiques pour le quatrième trimestre étaient marquées par un retard sur le mois de juillet.

Seb est en repli de 2,66% à 56,98 euros. Le groupe de petit électroménager a pourtant fait état de solides ventes trimestrielles, en raison principalement d'un impact favorable des devises et d'une bonne dynamique des pays émergents. Son chiffre d'affaires a progressé de 13,1% à parités courantes et de 9,4% à taux de change constants.

Une seule valeur parvient à résister sur le CAC 40 : Peugeot progresse de 0,27% à 23,77 euros soutenu par une note positive de HSBC. Michelin limite pour sa part son repli à 0,17% pour un cours de 58,88 euros. Renault cède 1,52% à 33,92 euros.

Malgré la poussée de l'euro à plus de 1,30 dollar, EADS ne laisse que 0,79% à 16,42 euros. Avant le salon de l'aéronautique de Farnborough, l'analyste Morgan Stanley a réitéré son conseil à surpondérer, considérant le titre comme son préféré dans le secteur de l'aviation civile.

Sur le SBF 120, Ubisoft, en nette baisse à mi-séance, a renversé la vapeur pour clôturer en hausse de 1,65% à 7,08 euros. L'éditeur de jeux vidéo a confirmé la vente des 14,8% que détenait son actionnaire majoritaire et concurrent, l'américain Electronic Arts dans le capital du groupe français.

Le marché a accueilli encore plus favorablement les annonces de Stallergenes (+3,27 % à 56,80 euros). La société de biotechnologies a revu ses objectifs annuels à la hausse, après avoir enregistré une progression de 14% de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre, grâce notamment au développement des ventes de son médicament vedette, l'Oralair.

Côté devises, l?euro a brièvement repassé la barre de 1,30 dollar pour retomber ensuite sur 1,29 dollar. 1 euro vaut 1,2926 dollar.
Sur les marchés pétroliers, les cours du brut sont en baisse. Le baril de WTI s?échange contre 75,76 dollars et le baril de Brent de la Mer du Nord contre 75,09 dollars.

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