
La hausse du coût des importations pourrait en effet avoir un impact négatif sur la croissance si celle-ci pénalise la consommation. Des propos tenus par le ministre de l'économie qui ont surpris le marché et ont servis de prétexte aux opérateurs pour dénouer leurs positions et prendre leurs profits.
D'où l 'interruption brutale de la dépréciation du yen qui a chuté de 13% en l'espace de deux mois face au dollar, dans l'anticipation de voir la banque centrale du Japon augmenter son programme de rachats d'actifs pour soutenir l'économie.
L'euro et le dollar plient face au yen
La veille, justement, le yen dégringolait violemment alors que le gouvernement japonais validait en conseil des ministres extraordinaire une demande de rallonge budgétaire de 13 100 milliards de yens (environ 110 milliards d'euros), pour couvrir les nouvelles dépenses étatiques décidées dans le cadre d'un plan de relance. Ce plan de relance qui est le deuxième plus importante de l'histoire, après celui de 14 700 milliards de yens lors de la crise financière de 2008-2009, a pour objectif de sortir l'économie japonaise de l'ornière.
La monnaie unique dégringole de 0,8% face au yen, à 117,03 yens alors qu'il tutoyait le seuil des 120 yens la veille. Même constat face aux autres devises. Alors qu'il flirtait en début de semaine avec les 90 yens, le billet vert poursuit son plongeon face à la devise japonaise et cède 0,56% pour se négocier à 88,12 yens.
Plus d'actualité Bourse sur MonFinancier
Sujets les + commentés