La tendance orientée à la hausse à Wall Street

Les désaccords de la Fed sur la politique monétaire à mener pourrait faire reprendre de la hauteur à Wall Street...
Wall Street (Reuters)

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Wall Street devrait reprendre de la hauteur dans le sillage de la publication des minutes de la Fed qui fait apparaitre des désaccords voire des divergences de vue au sein des membres de la banque centrale américaine quant à la direction de la politique monétaire.

Quelques membres du Comité de politique monétaire (Fomc) ont en effet jugé, qu'il serait peut-être bientôt temps de "ralentir quelque peu" le rythme des rachats obligataires de la banque centrale alors que d'autres ont en revanche pris soin de souligner l'importance d'être patient et d'analyser toute information économique avant de décider ou de modifier quoi que ce soit sur la cadence des rachats d'actifs. 

Sur le front économique justement, les demandes d'allocations chômage ont progressé de 13.000 lors de la semaine terminée au 17 août, pour s'établir à 336 000. Un chiffre moins bon que prévu, le consensus tablant sur 330 000 nouvelles demandes. Toutefois, le nombre d'actifs américains effectuant une première demande d'allocation chômage reste proche de son point bas en 5 ans. Le Dow Jones devrait avancer de 0,4% à 14 906 points, le S&P 500 devrait avancer de 0,54%, à 1645 points tandis que le Nasdaq avance de 0,71%, à 3084 points. 

Hewlett-Packard souffre du terne marché des PC

Du coté des valeurs, HEWLETT-PACKARD a annoncé une baisse de 8% de son chiffre d'affaires trimestriel, imputable à des ventes de PC qui continuent de s'effriter, tandis que son segment professionnel est aux prises avec des dépenses informatiques qui tournent au ralenti.
Le premier fabricant mondial de PC a fait état d'un chiffre d'affaires de 27,2 milliards de dollars au troisième trimestre contre 29,7 milliards un an auparavant. Le consensus de Wall Street donnait 27,3 milliards. Dans des échanges d'après-Bourse, le titre Hewlett-Packard a perdu jusqu'à 8%.

WELLS FARGO, le numéro un américain du crédit immobilier va supprimer 2.300 postes en raison d'une baisse de ses acticités de refinancements imputable à la hausse des taux d'intérêt.  SEARS HOLDINGS, a annoncé un creusement de sa perte au deuxième trimestre imputable à la baisse de ses ventes dans les deux chaînes.La perte a atteint 194 millions de dollars, 1,83 dollar, contre 132 millions de dollars, 1,25 dollar par action, un an auparavant. Dans des échanges d'avant-Bourse, l'action Sears perdait plus de 4%.

Abercrombie en chute libre

ABERCROMBIE & FITCH a annoncé une baisse de 10%, recul plus marqué que prévu, de ses ventes trimestrielles à magasins constants, la chaîne de vêtements imputant ce repli à une baisse de la fréquence des visites dans ses boutiques et à un désintérêt de la clientèle pour sa ligne de vêtements féminins. Le bénéfice net du groupe pour les trois mois au 3 août est ressorti à 11,4 millions de dollars contre 17,1 millions il y a un an.

Dans des échanges d'avant-Bourse, le titre plongeait de plus de 15%. GOLDMAN SACHS évalue avec les autorités réglementaires compétentes les conséquences d'un "bug" interne qui a déclenché un flot d'ordres erronés sur le marché des options mais estime que les pertes de trading correspondantes ne seront pas significatives.

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