Comment l'euro et le dollar réagissent aux bonnes nouvelles

Le dollar se déprécie face au yen malgré les bons indicateurs économiques aux Etats-Unis. La monnaie unique, elle, reste stable...
Malgré les bons chiffres de l'économie américaine, le dollar se déprécie de 0,29% pour s’échanger autour des 102,90 yens. | REUTERS

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La monnaie unique restait ferme face au dollar, portée par l'accélération de la croissance de l'activité du secteur privé dans la zone euro, ainsi qu'une hausse de l'excédent de la balance commercial. Des indicateurs de conjoncture rassurants, qui témoignent d'une accélération de la croissance en décembre en zone euro.

Des indicateurs de conjoncture rassurants, qui témoignent d'une accélération de la croissance en décembre en zone euro. Au final, l'indice PMI composite de la zone euro est ressorti à 52,1 en décembre, un point haut en trois mois, contre 51,7 en novembre, ce qui a redonné de l'engouement pour le risque.

 

Des indicateurs qui dopent l'appétit pour le risque

En conséquence, l'euro restait proche de l'équilibre face au yen, (-0,06%) pour s'échanger à 141,80 yens. Il s'inscrivait en nette hausse de 0,4% face au dollar, revenant au contact des 1,3780$.Le billet vert quant à lui redonnait un peu de terrain face à la devise japonaise. Il se déprécie de 0,29% pour s'échanger autour des 102,90 yens.

Pourtant aux Etats-Unis, les indicateurs ont de quoi redonner de l'appétit pour le risque.

La production industrielle a en effet progressé de 1,1% en novembre. C'est tout simplement son rythme le plus élevé en un an. C'est également nettement mieux que prévu puisque le consensus prédisait une hausse de 0,5% de la production industrielle après une progression de 0,1% en octobre (révisé de -0,1%).

L'économie américaine n'a plus besoin du soutien de la Fed

Pour la première fois, la production industrielle aux Etats-Unis a donc dépassé au mois de novembre son niveau d'avant la récession, ce qui laisse penser que l'économie américaine n'aurait plus besoin du soutien artificiel de la Fed pour soutenir l'activité.

Une chose est sure, la réunion le 18 décembre prochain de la banque centrale américaine, qui pourrait annoncer le lancement de la réduction de son programme d'assouplissement quantitatif, sera une fois de plus au cœur de l'actualité.

 

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