Quand on regarde les cours sur les marchés ce matin, on imagine mal qu'il y a eu des décisions historiques de la BCE. On a retrouvé les niveaux d'hier matin ou presque. L'euro est revenu au dessus des 1.36 et les indices boursiers sont à nouveau au plus haut mais dans une torpeur totale.

UN CALME ÉTONNANT
Le calme est revenu sur les marchés après la décision de la BCE. Et c'est désespérant. Pour les traders et tous les hommes et femmes de marchés… Il n'y a eu que quelques heures d'agitation après les annonces de notre ami Mario et on retombe dans une torpeur pré estivale. Le problème c'est que ce calme n'en finit pas de durer. Avec pourtant des records à la hausse presque tous les jours...mais tout cela se fait dans des volumes anémiques. Sur les bourses Américaines, on a atteint en Mai des records de baisse de volume de transactions. Une chute en moyenne quotidienne de près de 40% par rapport à 2009. Avec évidemment une volatilité qui s'écroule à des niveaux rarement atteints depuis les années 70.

POURQUOI CE CALME ?
L'afflux de liquidités, accéléré hier par la BCE, alimente le marché et l'empêche de baisser. Mais d'un autre côté les marchés sont déjà hauts et ont du mal à monter autrement que lentement. Et même les événements géopolitiques comme l'a été l'Ukraine n'ont aucun impact. Le mot qui circule le plus depuis des semaines dans les salles de marché, c'est « dead ». Sous toutes ses formes, dead market, dead day... Heureusement que c'est aussi un sunny day...Voir l'édito en vidéo.

MARIO A DÉBARQUÉ
Et il a frappé fort. Comme attendu. Baisse des taux d'intérêt ..., taux de dépôt négatif :les banques devront payer pour déposer leur argent à la BCE, nouvelles opérations de prêts en faveur des banques de 400 milliards d'euros à des taux privilégiés si cet argent va au financement de l'économie... Et ce n'est pas terminé. Mario a dit "Are we finished? The answer is no"

D DAY
C'est parti pour les cérémonies du 70 ème anniversaire du débarquement. L'opération "Overlod" a commencé!

ENCORE UNE AMENDE
qui vient prouver que la "taxation" bancaire américaine ne vise pas que la BNP ou les banques...

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