Introductions en Bourse : Paris et Londres en maigre forme au 2e trimestre

Frappés par les incertitudes sur le résultat du Brexit, les deux places financières européennes observent une chute de 75% sur un an du montant total des fonds levés en Bourse entre avril et juin, selon une étude PwC.
Le reste de l'Europe s'en sort mieux, avec une baisse de 6% seulement, à 9,7 milliards d'euros de fonds levés

L'issue incertaine du référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne a refroidi bon nombre d'investisseurs. Le marché des introductions en Bourse (IPO) a connu un deuxième trimestre difficile en Europe, et plus particulièrement au Royaume-Uni, "en raison du climat d'incertitude généralisé liée au Brexit", avec un montant total levés entre avril et juin en recul de 26% sur un an, selon une étude de PwC publiée dimanche soir.

Suite au résultat du référendum britannique, PwC prévoit néanmoins que les candidats à une IPO reviendront progressivement vers le marché entre la fin de l'année 2016 et le début de l'année 2017, à condition toutefois que les investisseurs reprennent confiance et que les incertitudes se dissipent.

Londres et Paris au quart de leur forme de l'an passé

"Londres a été particulièrement touché, avec un recul de 75% du montant de ses IPO à 1,2 milliard d'euros (0,9 milliard de livres sterling)", souligne dans un communiqué PwC, qui précise que la place londonienne ne représente "plus que 11% du volume des IPO européennes".

Concernant la place parisienne, le cabinet fait état de huit IPO sur l'ensemble du premier semestre 2016, pour un montant total de fonds levés s'élevant à 686 millions d'euros. Il s'agit d'"un net recul face aux 2,9 milliards de fonds levés au 1er semestre 2015", relève le communiqué, soit une baisse de 76,36% sur un an.

Le reste de l'Europe s'en sort mieux, avec une baisse de 6% seulement, à 9,7 milliards d'euros de fonds levés. D'ici la fin de l'année 2016, les fonds levés par les IPO dans la zone ne devraient toutefois pas dépasser 25 milliards d'euros, d'après le cabinet.

>> Lire aussi La Bourse, un canal de financement pas (encore) naturel pour la "tech" européenne

(avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 11/07/2016 à 18:31
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Bougez pas je vais chercher un mouchoir pour pleurer sur leur sort... Ah ben non finalement pas besoin rien ne sort.

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