Peugeot fait son retour, lundi 23 mars, dans la maison CAC40 après deux ans et demi de purgatoire. S'il y a un entrant, il y a logiquement un sortant, le gotha de la place parisienne étant un cercle très fermé de 40 valeurs. Et c'est Gemalto qui en fait les frais, le spécialiste des cartes à puces n'étant plus le bienvenu avec ses 6,15 milliards d'euros de valorisation.
Back in CAC !
Peugeot a su et a dû être patient pour retrouver sa place. Et le conseil scientifique des indices d'Euronext le lui rend bien avec cette promotion. Une récompense logique après
les nombreux efforts et sacrifices consentis par le constructeur automobile pour remonter la pente.
Ces deux ans de purgatoire ont été salutaires pour Peugeot. Un peu moins dans la lumière après sa
sortie du CAC au profit du chimiste Solvay
, le groupe Peugeot a su se reconstruire et poser les bases de son plan « back in the race ».
Une image restaurée
Le parcours boursier de Peugeot témoigne de l'amélioration des comptes du constructeur automobile. A 6 euros le 24 décembre 2012, le titre cote actuellement au-dessus des 15 euros. Il est même allé tutoyer le seuil des 17 euros, après sa nomination au sein du CAC40. Depuis le début de l'année, l'action s'est appréciée de 55% ! Il est bien loin le temps où Peugeot donnait des sueurs froides au Marché alors qu'il brûlait 200 millions d'euros de liquidités par mois sur l'année 2012. Le constructeur automobile a su muscler sa trésorerie puisqu'il a généré 2,2 milliards d'euros de cash l'an dernier. En plus d'avoir réussi le pari de restaurer ses comptes, Peugeot a su reconquérir sa clientèle alors que son image avait été nettement écornée ces dernières années.
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