Covid-19 en 24h : Pfizer, dette des entreprises, relance corse...

Alors que les campagnes de vaccination s'accélèrent dans les pays développés, une centaine de pays n'ont toujours pas accès aux vaccins. Face à cette situation, l'Argentine et le Mexique appellent l'ONU à garantir l'accès mondial. Voici le graphique et les informations éclairantes de ces dernières 24 heures à suivre sur l'actualité Covid, en France et dans le monde.
Lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui à Mexico aux côtés du président mexicain, le président argentin a appelé l'ONU à garantir un accès mondial aux vaccins.
Lors d'une conférence de presse organisée aujourd'hui à Mexico aux côtés du président mexicain, le président argentin a appelé l'ONU à garantir un accès mondial aux vaccins. (Crédits : DR)

L'INFO À SUIVRE - L'Argentine et le Mexique veulent un accès mondial aux vaccins

Les présidents argentin, Alberto Fernandez, et mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, ont exigé aujourd'hui lors d'une conférence de presse à Mexico un accès mondial égalitaire aux vaccins, qui selon eux sont monopolisés par les pays riches.

« L'idée est de (...) déclarer les vaccins contre le Covid-19 comme un bien mondial afin que les droits de propriété intellectuelle soient cédés », a déclaré M. Fernandez.

Le president mexicain andres manuel lopez obrador

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a interpellé l'ONU lors d'une conférence de presse à Mexico pour un accès mondial aux vaccins.

De son côté, Andres Manuel Lopez Obrador a demandé une intervention de l'ONU pour s'assurer que tous les pays aient accès aux vaccins. « Il y a plus de 100 pays qui n'ont pas une seule dose de vaccin. C'est totalement injuste. Où est la fraternité universelle ? L'ONU doit intervenir », a-t-il lancé. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait réclamé mercredi dernier au G20 de bâtir un « plan mondial de vaccination ».

Lire aussi : Les conflits mondiaux aggravés par la crise économique due au Covid-19, avertit l'ONU

LE CHIFFRE - 2 milliards de doses de vaccin en 2021

C'est la promesse annoncée par Pfizer ce mardi qui a annoncé par ailleurs qu'il prévoit de livrer d'ici à la mi-mars plus de 13 millions de doses par semaine de son vaccin aux États-Unis (soit plus du double du volume envoyé début février), pour atteindre un total de 300 millions de doses aux États-Unis d'ici à la fin du mois de juillet.

Lire aussi : Les États-Unis auront assez de doses pour vacciner 130 millions d'Américains d'ici la mi-mars

LA PHRASE - Le Brésil accorde au vaccin Pfizer « la première autorisation définitive pour l'utilisation à grande échelle d'un vaccin dans les Amériques »

Aux États-Unis, le vaccin de Pfizer/BioNTech n'a été autorisé en décembre dernier qu'à titre d'urgence, mais cela n'empêche pas dans la pratique sa distribution dans tout le pays, la seule restriction étant l'exclusion des moins de 16 ans de la vaccination.

Au Brésil, l'agence régulatrice Anvisa a autorisé  de manière définitive l'utilisation du vaccin contre le Covid de Pfizer/BioNTech alors que le lancement de la campagne nationale de vaccination a été tardive, chaotique et rapidement freinée par le manque de doses disponibles. Le pays de 212 millions d'habitants, ne disposait jusqu'ici que des vaccins du laboratoire chinois Sinovac et d'AstraZeneca/Oxford, approuvés en urgence en janvier.

"C'était une erreur de la part du gouvernement de mettre tous ses oeufs dans le même panier", a confié Ethel Maciel, épidémiologiste de l'Université de l'Etat d'Espirito Santo (Ufes).

LE GRAPHIQUE - La progression limitée - pour l'instant - de la dette des entreprises

La dette nette des entreprises françaises n'a pas connu de "hausse marquée" en 2020 malgré la crise, selon des chiffres de la Banque de France. Un bilan général qui cache cependant de fortes disparités, certaines entreprises ayant vu leur situation financière se dégrader.

Atteignant 10.021 milliards d'euros en dette cumulée à décembre 2020 contre 9.937 fin 2019, "on n'observe pas à ce stade de hausse marquée de la dette nette (des entreprises) considérées dans leur ensemble", comprise comme la différence entre leur dette brute (les encours de crédits) et leur trésorerie, relève la banque centrale française dans un communiqué.

La très faible hausse de l'endettement net s'explique par le recours aux prêts garantis par l'Etat (PGE) dits de "précaution" pour faire face aux conséquences de l'épidémie mais qui n'ont pas été dépensés, ainsi que par les paiements entre entreprises. Certaines ont en effet transformé leurs dettes auprès de leurs fournisseurs en emprunts bancaires grâce aux PGE, des PGE qui ont permis aux fournisseurs d'être payés et donc de récupérer de la trésorerie. Malgré la faible progression de l'endettement net, la situation de l'ensemble des entreprises n'est donc pas pour autant rassurante.

Lire aussi : Jusqu'à 7% des PGE pourraient ne pas être remboursés

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EN RÉGIONS - La Corse à la recherche de sa relance économique

Avec le plan "salvezza è rilanciu" (sauvegarde et relance), le conseil exécutif corse veut décliner localement "France relance" en mobilisant 400 millions d'euros dont il espère que les trois quarts seront financés par l'Etat dans la région la plus impactée par la crise sanitaire.

 Lire l'article

Lire aussi : Plan de relance : le gouvernement estime que "les 100 milliards sont suffisants"

À L'ÉTRANGER - Des millions de tests déployé en Autriche

L'Autriche, prise au dépourvu à l'automne par la seconde vague, a cette fois pris les devants, confirme Katharina Reich, médecin en chef au sein du ministère de la Santé, à l'AFP : avec 3 millions de tests par semaine, dont la moitié dans les écoles, ce petit pays s'érige désormais en champion de l'exercice.

Plus de 500 centres dédiés, 900 pharmacies et un millier d'entreprises proposent des dépistages gratuits du coronavirus (PCR et antigéniques), tandis que l'ensemble des élèves se soumettent eux-mêmes au rituel, deux fois par semaine.

Lire aussi : Covid-19 : l'Autriche prête à produire les vaccins russe ou chinois

Ukraine va enfin recevoir ses premiers vaccins

Après des retards en série et bien des critiques, le gouvernement ukrainien est parvenu mardi à se faire livrer ses premières doses de vaccins, a déclaré le ministère ukrainien de la Santé. Le premier lot contient 500.000 doses du vaccin AstraZeneca.

« Nous allons commencer la vaccination ASAP » (dans les plus brefs délais), a promis sur Twitter le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les autorités ukrainiennes ont été très critiquées pour n'avoir pas réussi à obtenir des vaccins plus tôt, alors que le pays enregistre à ce jour plus d'1,3 million de cas et plus de 25.000 morts.

Lire aussi : Le vaccin AstraZeneca pas recommandé aux plus de 65 ans, selon la HAS

 (Avec AFP)

Commentaires 4
à écrit le 24/02/2021 à 12:58
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Il s'agit, selon le journal Libération, de la plus grosse fuite de données de santé jamais constatée en France. Un fichier comportant des données médicales sensibles appartenant à près de 500.000 personnes en France circule sur internet, informent le...

à écrit le 24/02/2021 à 8:24
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Tu m'étonnes, vu l'âge de tout ces dirigeants politiques ils ont peur d'y passer hein ! Même si les chances sont infinitésimales. Finalement n'est-ce pas là notre plus grand fléau ? Tout ces vieux qui ont tout ces pouvoirs, tout ces réseaux et qu...

à écrit le 23/02/2021 à 21:10
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La Corse a du le plus de vaccin par rapport à toutes les autres régions de France et en Mars 2020 , région la moins impacté par le covid . Conclusion : site «  protégé «  donc ?

à écrit le 23/02/2021 à 20:31
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Où est la fraternité universelle ? Dans un monde en pleine réaction identitaire et haineuse, c'est difficile à dire.

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