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L'INFO À SUIVRE - Réouverture des bars et restaurants le 20 janvier, l'espoir douché ?
La date du 20 janvier 2021, fixée fin novembre par le président Emmanuel Macron comme le début du déconfinement total en France, synonyme de réouverture pour les bars et restaurants, ne devrait finalement être qu'un jour avec le rideau fermé pour les professionnels du secteur.
Selon une information de RTL ce lundi 4 janvier, le gouvernement a décidé de reporter cette date, avant même de connaître les conséquences des fêtes de fin d'année sur l'épidémie et sans évoquer une nouvelle. La décision devrait être officialisée lors d'une conférence de presse cette semaine, toujours d'après le média.
Entre le vendredi 30 octobre 2020 et le 20 janvier 2021, les restaurants, en plus du premier confinement de mars, auront connu 82 jours de fermetures imposées. Sur Twitter et dans les rues, les professionnels de la restauration font entendre leur colère.
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LE CHIFFRE - 35 Français tirés au sort pour constituer le comité citoyen de vaccination
Annoncé par Emmanuel Macron lors de son allocution du 24 novembre, le collectif citoyen pour « associer plus largement la population » à la stratégie vaccinale du pays va être constitué par un tirage au sort aujourd'hui en fin de journée. Le Conseil économique, social et environnemental (Cese), chargé de sa mise en place par la président, a indiqué que « 35 personnes seront tirées au sort selon des critères d'âge, de genre, de région, de niveau de diplôme, de catégorie socioprofessionnelle et du type d'habitation ». Il leur sera également demandé s'ils ont l'intention de se faire vacciner dans l'année 2021 contre le Covid-19 « afin d'avoir des avis et recommandations reflétant les positions en présence au sein de la société française ». Les travaux du groupe citoyen devraient commencer le 16 janvier et durer jusqu'au bilan de la campagne de vaccination.
À L'ÉTRANGER
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PREMIÈRE MONDIALE - Le Royaume-Uni, premier pays à administrer le vaccin d'AstraZeneca/Oxford
Le Royaume-Uni a accéléré ce lundi 4 janvier sa campagne de vaccination lancée début décembre en administrant à sa population le vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford. Le premier patient ayant reçu ce vaccin s'appelle Brian Pinker et a 82 ans. 520.000 doses sont prêtes à être distribuées d'après le service public de santé britannique, sur pour le moment 100 millions de commandes.
Le déploiement de la campagne de vaccination au Royaume-Uni intervient dans un contexte d'aggravation de la pandémie. Près de 55.000 personnes supplémentaires ont été testées positives au virus en 24 heures, selon les données officielles communiquées dimanche. Le pays enregistre plus de 75.000 morts, et fait partie de ceux les plus endeuillés par le coronavirus au niveau européen. Plus d'un million de Britanniques ont été vaccinés depuis le 8 décembre, date des premières injections du vaccin Pfizer-BioNTech.
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TOP DÉPART - Feu vert à la vaccination en Inde
L'Inde a autorisé l'utilisation de deux vaccins contre le Covid-19 « pour des situations d'urgence ». Il s'agit de celui développé par AstraZeneca et l'Université d'Oxford et de celui de la firme indienne Bharat Biotech.
Ce feu vert doit permettre de lancer une vaste campagne de vaccination dans ce pays de 1,3 milliard d'habitants, le deuxième le plus touché par la pandémie avec plus de 10,3 millions de personnes infectées et près de 150.000 morts. L'Inde veut vacciner jusqu'à 300 millions de personnes d'ici la mi-2021.
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PROLONGATION - L'Allemagne sous cloche encore un mois
Le gouvernement allemand et les 16 Länder ont accepté ce lundi de prolonger le confinement jusqu'au 31 janvier afin d'endiguer la propagation de l'épidémie de coronavirus. En vigueur depuis le 16 décembre dans le pays, le confinement entraîne la fermeture des écoles, de la plupart des commerces, des restaurants et des bars.
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EN SUSPENS - Un nouvel état d'urgence « envisagé » pour une partie du Japon
Jusqu'alors réticent, le gouvernement japonais envisage la mise en place d'un état d'urgence dans la région du grand Tokyo face à la recrudescence des contaminations au coronavirus. Épargné par la pandémie jusqu'à présent comparé à beaucoup d'autres pays, avec quelque 240.000 infections et moins de 3.600 morts depuis un an selon des chiffres officiels, le Japon subit depuis novembre une forte hausse des contaminations, dépassant pour la première fois jeudi dernier la barre des 4.000 nouveaux cas en 24 heures.
Le Premier ministre japonais Yoshihide Suga appelle la population à éviter les sorties non indispensables et a déclaré que le gouvernement se préparait à modifier la loi pour pouvoir sanctionner les établissements qui ne respecteraient pas les injonctions à restreindre leurs horaires ou à fermer temporairement. Il a dans le même temps promis des mesures incitatives.
Aucune information n'a pour l'instant filtré sur l'étendue de cet éventuel état d'urgence, certains médias locaux rapportant qu'il pourrait prendre effet samedi prochain mais être plus limité que le précédent, mis en place pendant les mois d'avril et mai 2020. Le gouvernement n'envisagerait pas de demander la fermeture des écoles, selon le quotidien Nikkei.
