"La révolution conservatrice a contribué à l'explosion des inégalités" (Daniel Cohen)

Désindustrialisation, mutations du monde du travail, financiarisation de l'économie, numérique et algorithme, intelligence artificielle sont les thèmes abordés dans le dernier ouvrage de l'économiste Daniel Cohen "Il faut dire que les temps ont changé. Chronique (fiévreuse) d'une mutation qui inquiète." Dans un entretien accordé à La Tribune, le directeur du département d'économie de l'ENS explique que "la révolution numérique a terrassé l'ancien monde" et appelle à "réinventer une nouvelle critique sociale qui ouvre une brèche dont le nouvel impératif de croissance est en train de reconfigurer nos vies."
Grégoire Normand
Daniel Cohen est membre fondateur de l'Ecole d'économie de Paris.
Daniel Cohen est membre fondateur de l'Ecole d'économie de Paris. (Crédits : DR)

LA TRIBUNE - Pourquoi avez-vous choisi de traiter des mutations économiques et sociales sur les 50 dernières années ?

DANIEL COHEN - Je voyais venir les 50 ans de mai 68. C'est toute ma vie qui est passée au cours de ces 50 dernières années. J'avais envie de me replonger dans toutes ces lectures qui avaient égrené ma jeunesse surtout dans les années 70. J'avais lu beaucoup de livres et je n'étais pas sûr de les avoir tous compris. Les grands auteurs de l'époque Lévi-Srauss, Lacan, Deleuze m'ont particulièrement marqué.

J'ai eu envie de comprendre comment une génération comme la mienne, qui a assisté à la  montée des protestations et du féminisme, de discours d'autonomie, d'émancipation, pouvait être le témoin de cette montée du populisme. Je voulais revenir sur les ouvrages écrits au fil de ma carrière, un ouvrage sur la société postindustrielle, un autre intitulé "Nos temps modernes".

La dernière raison est que l'on est en train de finir un cycle lié à l'émergence d'Internet et des nouvelles technologies qui ont contribué à détruire l'ancien monde industriel sans vraiment en proposer un nouveau. Avec les progrès de l'intelligence artificielle, il est possible que quelque chose de nouveau soit en train de commencer. Je voulais en saisir la portée.

Vous revenez dans votre ouvrage sur l'effondrement de la société industrielle. Quelles sont les principales conséquences que vous en tirez sur le plan économique et social ?

Nous avons vécu lors de ces 50 dernières années l'effondrement de cette société industrielle. C'est un effondrement d'ordre civilisationnel. La société industrielle plonge ses racines dans des périodes qui sont bien antérieures au monde industriel. La chaîne de commandement constituée d'ingénieurs, de contremaîtres a été critiquée par mai 68. Cette chaîne avait néanmoins une vertu. Elle donnait à chacun une place et un sentiment d'inclusion. Cette société industrielle s'est délitée sous l'effet d'une poursuite consciente des marchés financiers, et ensuite des nouvelles technologies qui ont permis d'éclater ce monde en créant une société plus compétitive et beaucoup plus concurrentielle que l'ancienne période. Il y avait une grille de salaires très rigide, c'est pour cette raison que les inégalités n'augmentent quasiment pas au cours de cette période.

Ce monde post industriel a contribué au développement du statut de free-lance. Les ouvriers travaillent chez les équipementiers qui ne sont plus intégrés aux donneurs d'ordre. Quand la productivité des ingénieurs augmente, cela ne profite plus aux en gens situés en bas de l'échelle. On a une explication des raisons pour lesquelles ces sociétés sont devenues inégalitaires et en même temps, la croissance est plus faible. Les statistiques aux Etats-Unis sont très frappantes à cet égard. Les inégalités se font peu au sein des firmes. C'est surtout entre les firmes que se creusent les inégalités. On assiste à une ségrégation de plus en plus forte. La désolation sociale que l'on connaît depuis les année 80 dépend beaucoup de cette dissociation des classes sociales entre elles.

En 50 ans le système capitaliste a beaucoup changé. Quelles sont les principales mutations que l'on peut noter ?

Les mutations sont surtout d'ordre organisationnel. L'économiste Robert Gordon avait expliqué dans son ouvrage The rise and fall of american growth  que dans la société moderne, les voitures sont plus sophistiquées, les avions font moins de bruit, les équipements sont de meilleure qualité mais ce n'est plus très différent que la société qui s'est installée au cours du XXème siècle. Il n'y a pas de changement majeur au cours des 70 dernières années contrairement à la période 1880-1950. Le capitalisme s'est surtout réinventé dans la manière d'organiser la production des biens. Il n'a pas réinventé une nouvelle société de consommation.

Gordon a raison en partie. Le système Uber repose toujours sur un chauffeur qui vous emmène d'un endroit A à un endroit B au milieu des embouteillages. Aucun des rêves annoncés dans les années 50 ne s'est véritablement réalisé. Airbnb, Booking renvoient toujours vers des hôtels ou des appartements. On est plutôt dans une philosophie de réduction des coûts. On gagne de la productivité ou du pouvoir d'achat mais ce n'est pas un système durable. Ce ne sont pas des technologies qui sont au service d'une réorganisation de la société.

La nature de la société a tout de même profondément changé ?

Il faut prendre un peu de recul. Les théories de Jean Fourastié sont éclairantes quand il rappelle que l'on est passé d'une société industrielle à une société de services. C'est la grande mutation qui en train de se faire même s'il faut encore attendre peut être 50 ans avant d'en voir tous les effets. Fourastié expliquait que les hommes ont travaillé la terre pendant des millénaires puis la matière depuis 200 ans et on va travailler l'homme lui même. La société de services est centrée sur les services à la personne (coiffeur, médecins, psychanalyste).

Pour Fourastié, le potentiel de croissance n'est pas très élevé dans ce type de société. Si la valeur du bien que je produis est le temps que je passe avec les autres, le temps n'est pas extensible. Il n'y pas de croissance possible. Depuis une dizaine d'années, avec la montée des Big data, l'enjeu est de changer la nature de l'homme pour le transformer en un système d'information. Une fois que l'homme sera numérisé, il pourra être soigné et éduqué à distance.

L'enjeu est de faire rentrer l'homme dans une matrice pour que l'on retrouve de la croissance et du rendement. On en train de numériser l'homme pour lui faire accéder à une meilleure productivité. Il y a les fantasmes de l'homme augmenté mais je n'y crois pas beaucoup. L'homme sera augmenté par le fait que les technologies permettront à d'autres de s'occuper de lui à distance. C'est une promesse du retour de la croissance car si on redevient très efficace dans tous les secteurs où on bute alors on retrouvera de la croissance mais à un prix très cher payé. On pourrait renoncer à cet idéal d'humanisation qui était promis par cette société de services où on s'occupe enfin des autres. C'est la principale menace que je vois.

La société de services a-t-elle contribué au ralentissement de la croissance ?

Les sociétés de services ont moins de croissance que l'industrie parce que tous ces services sont plus difficiles à industrialiser. Le monde dans lequel on vit, c'est industrialiser la société de services.

La financiarisation à outrance de l'économie a-t-elle contribué à la perte de repères dans nos sociétés contemporaines ?

Dès les années 80, Wall-Street, avant même que toutes les technologies apparaissent, a commandé le démantèlement de l'ancien monde industriel. Avant, il y avait des grands conglomérats dans lesquels on fabriquait des parapluies ou des maillots de bain en fonction des saisons. Mais la logique de Wall-Street n'est pas la même face aux risques. Le re-engineering qui se fait dans les années 80 vise à désocialiser et désarticuler les collectifs. La finance est également responsable de la grande crise de 2008. Elle a voulu s'appliquer à  elle même ce principe de dématérialisation totale.

La crise des subprimes s'explique en partie par le fait que les entreprises qui ont vendu des crédits ne sont pas celles qui les ont collectés. Wall-Street a créé dans les années 2000 des structures ad-hoc dans lesquelles on mettait des paquets de crédits ensemble pour diversifier les risques avec un grand problème. La qualité des crédits n'était plus vraiment surveillé. Les gens qui les commercialisaient n'étaient pas les mêmes que ceux qui les avaient accorder. Wall-Street a payé ce rêve d'une société totalement dématérialisée.

La lecture de l'ouvrage donne l'impression que nous avons assisté à une suite de déceptions depuis 50 ans. Comment expliquez-vous cela ?

La marche vers le populisme est constituée par une série d'étapes où un grand nombre d'illusions ont été piétinées. La première illusion perdue a été celle de mai 68, de la contre-culture des années 60. La crise des années 70 a anéanti tout ça. La révolution conservatrice des années Reagan a voulu réenchanter le monde avec l'idée que le travail est central. Une idée que l'on retrouve dans le slogan "Travailler plus pour gagner plus" lancé par Nicolas Sarkozy.

Cette vague conservatrice a contribué à l'explosion des inégalités. La troisième désillusion réside peut être dans la société de services qui promettait une humanisation. Aujourd'hui, on a renoncé à cet idéal. Tous ces espoirs sont tombés les uns après les autres. La question est de savoir si on se dirige vers le chaos.

Pourquoi dites-vous que la critique à l'égard de la génération de mai 68 qui aurait favorisé l'ultralibéralisme n'est pas fondée ?

Je n'y crois pas absolument pas. La révolution culturelle de mai 68 et la révolution conservatrice n'ont aucun point commun. Ce sont deux camps qui se sont toujours affrontés et chacun a pris le pouvoir à tour de rôle. La révolution conservatrice a enfanté l'ultralibéralisme en réponse à mai 68 en expliquant qu'il fallait que les gens travaillent, que l'Etat Providence soit démantelé et que les protections sociales devaient être supprimées. Je crois qu'il y a une illusion partagée en réalité.

Les deux camps ont vu que la société industrielle s'effondrait mais la génération 68 s'est opposée à la société industrielle mais ce n'est pas eux qui l'ont faite tomber. La crise pétrolière des années 70 et la fin du cycle de croissance ont contribué à faire dérailler ce modèle. C'est sur les décombres de cette société industrielle que le libéralisme propose un nouveau modèle sans les syndicats. Il y a eu un effet de générations mais je ne pense pas que mai 68 a trahi ses idéaux.  Le mouvement de mai 68 n'est pas devenu ultralibéral, il est devenu pro européen. Il est passé du gauchisme à l'écologie. Ce n'est pas le signe d'un changement radical. Beaucoup de gauchistes se sont retrouvés cadres au Parti socialiste parce que François Mitterrand les a embarqué dans l'aventure. Il prend le pouvoir en 1981 sur un programme commun de nationalisations. Il y a eu tout de même un dur rappel à la réalité par la suite.

Aux Etats-Unis des personnes comme Mark Zuckerberg se réclament de cette contre-culture des années 60 mais c'est une mythologie qu'ils se sont fabriquée eux mêmes. Ils ont inventé le nouveau monde des réseaux sociaux qui reprend un certain nombre de mythes mais ce n'est pas la même chose. L'histoire de Facebook porte autre chose de très inquiétant. C'est la promesse d'une déshumanisation. D'ailleurs Cornelius Castoriadis parle "d'une réécriture de l'histoire." En revanche, il y a un parallèle à faire entre la révolution des Lumières et la révolution industrielle. Toutes les deux naissent du constat que le monde d'hier s'effondre mais la révolution industrielle trahit les idéaux des Lumières.

Vous abordez le thème de la vie algorithmique dans un chapitre. Comment envisagez-vous la place des algorithmes et des robots dans l'économie numérique dans les prochaines années ?

Je pense qu'il y a deux voies possibles. Dans une première voie, les robots font tout. Dans cette société les concepteurs de robots s'enrichissent puisque ce sont eux qui alimentent la planète en technologies. Eux mêmes auront des coiffeurs, des médecins. Il n'y a aucune raison pour qu'ils tombent dans le piège de la numérisation. On devrait avoir un cercle de travailleurs autour de ces gens très riches. Plus on s'éloignera du centre et moins il y aura de travail ou il sera moins rémunéré et plus il y aura des algorithmes. Les producteurs d'algorithme vont s'entourer d'humains et les consommateurs d'algorithmes, eux n'auront pas d'humains autour d'eux. Ils n'auront pas les moyens de recruter les personnes qui travaillent pour eux. C'est la société inégalitaire par excellence.

Il y a une autre voie dans laquelle une classe moyenne peut surgir. Elle pourrait se saisir de ces technologies. Les gens auront envie d'être entourés d'être humains. Ce qui coûte cher, c'est la rente foncière. C'est le fait que les gens veulent vivre en centre-ville au même endroit mais peut être que l'on peut réinventer des villes plus inclusives. C'est le grand défi écologique aussi. Le poids de la rente foncière pourrait se réduire grâce aux technologies. Il y a une demande sociale. Les gens ne veulent pas rester seuls devant leurs ordinateurs.

Quel peut être le rôle de l'intelligence artificielle dans le monde du travail ?

Je pense que l'intelligence artificielle peut aider le personnel soignant par exemple en remplissant des comptes rendus d'opération mais cela ne veut pas dire que l'on doit renoncer aux humains. Ces nouvelles technologies pourraient permettre aux humains de consacrer moins de temps aux tâches qui nous empoisonnent tous pour pouvoir passer plus de temps à s'occuper des gens. Je ne crois pas que les enseignants vont être remplacés par des machines. Les machines peuvent aider à mieux enseigner.

Comment faire pour limiter les dérives de l'uberisation de l'économie ?

Les technologies liées à l'uberisation sont utiles malgré tout car elles créent un logiciel qui permet de mettre en relation l'offre et la demande. Ce sont des modèles biphase comme disent les économistes. Il y a un progrès technique mais il est de second ordre. L'essentiel est le nouveau modèle proposé. Pour en limiter les dérives, il faut d'abord que la régulation se produise. Le débat central est de déterminer si les chauffeurs d'Uber sont autoentrepreneurs ou s'ils sont salariés. Je n'ai pas l'impression qu'ils sont entrepreneurs. Leurs conditions sont déterminées par Uber qui fixe les prix et crée un système d'astreinte. Soit Uber resalarie des gens, soit il faut que les règles du jeu évoluent.

Les jeunes qui travaillent avec la franchise Uber doivent être maîtres de leurs tarifs. Il faut un autre équilibre. Deliveroo devrait donner la possibilité à Deliveroo France de créer un salariat nouveau. Le rêve des grandes entreprises de la Silicon Valley est de mettre en place des applications tueuses qui proposent des solutions abstraites sans rapport au monde réel. C'est comme cela qu'elles s'enrichissent. Ces applications, au nom d'une d'une technologie qui améliorent le matching, permettent de passer à côté de la régulation sociale que la société industrielle a mis un siècle à établir. Uber ignore le salaire minimum, les temps de pause.

Que pensez vous de la politique d'Emmanuel Macron en matière de numérique ?

C'est difficile de se faire une idée très claire. Je trouve qu'il serait intéressant d'avoir une réflexion sur les techniques que l'intelligence artificielle permettraient de mettre à la disposition des enseignants, des médecins dans l'exercice de leurs métiers. Il faut que certaines professions comme les juges puissent avoir recours à ces technologies non pas pour les remplacer, mais au contraire pour les aider.

Tous ces métiers en tensions méritent des investissements. La grande promesse de tout numériser doit s'accompagner d'une aide aux personnes. Il faut prévoir une grande période de transition avec beaucoup de personnes pour accompagner les personnes âgées par exemple. En plus ces technologies permettraient de libérer des ressources dans les hôpitaux, dans les universités.

(*) Daniel Cohen "Il faut dire que les temps ont changé.." Chronique (fiévreuse) d'une mutation qui inquiète aux Editions Albin Michel.

Grégoire Normand
Commentaires 55
à écrit le 28/12/2018 à 12:19
Signaler
la société "industrielle" existe toujours ; seulement elle est partie ailleurs ...

à écrit le 27/12/2018 à 15:43
Signaler
Ces nouvelles technologies pourraient permettre aux humains de consacrer moins de temps aux tâches qui nous empoisonnent tous pour pouvoir passer plus de temps à s'occuper des gens. Je ne crois pas que les enseignants vont être remplacés par des mach...

à écrit le 26/12/2018 à 14:05
Signaler
Pourtant record mondial des Prélèvements Obligatoires 47% en 2018 ( 35% en 1973) 57% de Dépenses Publiques. INEGALITES : Pourtant Hollande a doublé l'impot sur le mort et la morte, le 1/01/2013, sans indexation sur l'inflation depuis !! 6 ANS !...

à écrit le 26/12/2018 à 11:52
Signaler
Pour un si grand expert, pourquoi fait-il un distinguo entre "numérique et algorithme, intelligence artificielle" tout cela peut se résumer en simplement "numérique" mais voilà, ce ne serait pas assez "kinos" pour les gogos à impressionner…La "mode" ...

à écrit le 26/12/2018 à 11:08
Signaler
Le gars qui a accompagné la destruction du monde par ses patrons actionnaires milliardaires... -_- Crédibilité ? Zéro. Quand allons nous enfin avancer ?

le 26/12/2018 à 13:30
Signaler
QUAND ? DANS SEULEMENT 40 MOIS, A Partir du 20 Mai 2022. -Mélenchon Président -Martinez Premier Ministre -Quattenens, Intérieur- Police Politique-Securitate-Stasi-Renseignement-censure -Poutou : Economie-Finances-Egalitarisme-Nivellemen...

le 26/12/2018 à 18:13
Signaler
Hélas, les grands politiques manquent alors que la France, l’Europe aurait besoin d’un Roosevelt, d’un Churchill, d’un De Gaulle, d’unVaclav Havel, d’un Olof Palme … le pire serait-il à venir ? Nous rejouons 40 avec la faillite de nos élites. La Fran...

à écrit le 26/12/2018 à 10:30
Signaler
J'ai eu envie de comprendre comment une génération comme la mienne, ...pouvait être le témoin de cette montée du populisme, écrivez-vous. C'est bien dommage que l'ayant annoncé, vous ne traitiez pas le sujet. Cela aurait pu être révélateur des autre...

le 26/12/2018 à 11:02
Signaler
Mot à la mode , le "populisme " mot devenu condamnatoire à usage multiple ….! est - -il utilisé constamment pour protéger les privilèges de la démocratie instrumentalisée …par les forgeurs d'opinion..?

à écrit le 25/12/2018 à 22:50
Signaler
Un éclairage intéressant, mais qui ne concerne qu'une partie de la société, celle des grandes villes, des gens qui ne produisent aucune richesse et gaspillent à vau-l'eau, rien qu'à regarder le déficit de la balance commerciale à + de 70% entre IDF e...

à écrit le 25/12/2018 à 17:32
Signaler
Il dit n'importe quoi, la société industrielle n'a pas disparue elle s'est déplacée en Asie à l’abri des regards critiques de la démocratie. Il ne vous a pas échappé que les biens industriels d'équipement existent toujours ? C'est quand meme incroy...

le 25/12/2018 à 18:55
Signaler
La démocratie ..? Disparue envolée, les héritiers ? Ils s' effraient du grand bouleversement à venir, le mouvement des Gilets jaune a montré une évidence : les partis politiques et les syndicats DIVISENT la population alors que ce mouveme...

à écrit le 25/12/2018 à 17:21
Signaler
Effectivement une approche réac ne règlera aucun problème d'aujourd'hui 2019. Les repousser ou remettre un tapis poussiéreux par-dessus ne fera en rien retomber la tension individuelle et sociale qu'ils créent.

à écrit le 25/12/2018 à 17:09
Signaler
La " Révolution Conservatrice " est intervenue en1979 sous l'impulsion de Margareth Thatcher, puis poursuivie fidèlement par Socialiste Tony Blair, Puis aux U.SA sous l'impulsion de Ronald Reagan 20/01/1981, Puis en France Mai 1981, la " Révolut...

à écrit le 25/12/2018 à 16:11
Signaler
Un des maux destructeur du tissu économique de la France L application imposée de la théorie économique des avantages comparatifs par Bruxelles et l Omc. Dans les années 90 la doxa des économistes qui prévalait la France ne devait se positionner ...

à écrit le 25/12/2018 à 15:55
Signaler
En effet, beaucoup de mutations, tout de même prévisibles car dans la lignée de l'automatisation et des évolutions technologiques qu'ont vécues l'industrie et l'agriculture. Délocalisée ou pas, l'industrie est automatisée. Les services peuvent aussi...

le 25/12/2018 à 17:49
Signaler
Mais le fric il passe où doudou dis donc, parce que le problème est bien là, qui se goinfre quand le pauvre est délesté au seul profit du 1 % ? Le reste tout le reste est de la littérature!

à écrit le 25/12/2018 à 15:26
Signaler
La "révolution conservatrice " était très révolutionnaire: « La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Partout où elle est parvenue à dominer, elle a détruit toutes les conditions féodales, patriarcales, idylliques. Im...

à écrit le 25/12/2018 à 13:36
Signaler
Erreur de syntaxe c est libéral et non conservatrice

à écrit le 25/12/2018 à 13:02
Signaler
Le titre de cette article est une lapallissade parfaite : les intellos parisiens ne sont bons qu'à ça de toutes façons. Entre cette élite à la noix qui glose à l'infini pour remplir les médias de vide et la révolution en peau de lapin des gilets jau...

le 25/12/2018 à 13:19
Signaler
"Macron, tiens bon":bien sur qu'il va tenir bon.Dans six mois après les européennes il continuera sa politique de hausse des taxes et de rien du tout d'autre...Et nous aurons des blocages tous les 3 mois au lieu de 6.Et le pays continuera de plonger....

à écrit le 25/12/2018 à 11:18
Signaler
Faux, d'abord il n'y a jamais eu de révolution conservatrice ces deux termes étant parfaitement antinomiques, ensuite la mondialisation est le fruit d'une spécialisation géographique des productions en raison des couts, surtout de main d’œuvre, ce qu...

le 25/12/2018 à 17:23
Signaler
Vous vous trompez, c'est la législation qui empêche pour l'instant les US de déployer des drones armés autonomes. L'IA temps réel (contrainte supplémentaire) existe deja pour le combat aérien et l'IA est deja quasi imbattable en combat air air face ...

à écrit le 25/12/2018 à 10:52
Signaler
Encore un néocollectiviste, rémunéré avec de l'argent public de l'ENS.

à écrit le 25/12/2018 à 10:34
Signaler
La vision des ingénieurs de M. Cohen est tout à fait caricaturale et remonte aux mines de charbon, et encore. On peut donc légitimement douter de sa compréhension de l'entreprise....

le 25/12/2018 à 14:53
Signaler
M.Cohen se barde de ses diplômes pour affirmer n'importe quoi, qu'il reste calfeutré dans son bureau pour chauffer le radiateur :)

à écrit le 25/12/2018 à 10:05
Signaler
"La révolution culturelle de mai 68 et la révolution conservatrice n'ont aucun point commun". Faut aller dans les assemblées générales des actionnaires pour se rendre compte qu'ils sont bien présent tout les deux.Faut aussi que les salariés d'aujo...

à écrit le 25/12/2018 à 9:23
Signaler
ok avant, c'etait plus egalitariste, ca permettait a la gauche de pleurer au moins autant que maintenant....... bon, maintenant, sortez nous des chiffres qui ne sont pas des pleurnicheries ideologiques.... combien de gens sont sortis de la pauvret...

à écrit le 25/12/2018 à 9:11
Signaler
Je suis impressionné par la faiblesse de la réflexion de Daniel Cohen ..... son propos est banal , souvent faux .... il présente les 50 dernières annees comme nous l'avons entendu ou lu des dizaines de fois .On a le droit d'exiger de lui plus d' auda...

à écrit le 25/12/2018 à 8:40
Signaler
Comment essayer de refiler aux conservateurs les folies des libéraux. Parole de Cohen, vous pouvez être sur qu’ils n’admettrons jamais. Les libéraux sont aux manettes partout depuis 20 ans, et les problèmes seraient ceux des conservateurs. On croit r...

à écrit le 25/12/2018 à 3:34
Signaler
Sur Uber... C'est une organisation nouvelle, qui crée un lien direct entre entreprise et salariat. Elle ne meconnaitra pas longtemps le smic ou tout autre revendication. La seule différence avec le monde actuel est la disparition d'un intermédiaire q...

le 25/12/2018 à 21:39
Signaler
Face au terrorisme islamiste vous faites appel à UBER ou à l'Etat?

à écrit le 25/12/2018 à 0:08
Signaler
La France est selon une toute récente étude de Tous ! les pays d'Europe celui aux inégalités les plus Faibles. Si Mélenchon et sa tranche d'impot à 90%, passe dans 3 ans et demi, ou Aubry-Beubeu Hamon, je me fais rétrograder au minimum, et minimum d'...

à écrit le 24/12/2018 à 18:24
Signaler
C'est bien d'attribuer systématiquement à la finance les problématiques. Il n'empeche que s'il y a dérive, il y a aussi la possibilité de le faire ce qui n'est pas logique. Aucune régulation sur les bitcoin mais l'état pense simplement à taxer les pl...

à écrit le 24/12/2018 à 18:10
Signaler
Mais qui prend la masse de fric produit ...? Toujours le même et c' est ça qu' il faut changer et qui revient à recréer une démocratie ...

à écrit le 13/11/2018 à 12:20
Signaler
nouvelle restification la presse ce matin parle de 350mcarre de foret que consome un humain par ans???

à écrit le 12/11/2018 à 12:49
Signaler
petite ereur c est 450m cube de foret que consome un humain par ans,???

à écrit le 12/11/2018 à 10:15
Signaler
L'ancien monde, où l'argent et le travail s'affrontaient et pouvaient être facteurs limitants, n'est plus. Dès lors, y compris des esprits intelligents et alimentés par de l'information, mais marxistes dans l'âme, peuvent se fourvoyer. Seule l'intell...

à écrit le 11/11/2018 à 19:05
Signaler
pour moi ils y a deux facteurs qui nous dévalue en France, 1: les industriels ont cherche des eldorados ou les humains sont moins chers: et le deuxieme facteur c est le pouvoir de destrutions du vouloir toujours plus,? un americain consome pour dix ...

le 12/11/2018 à 10:40
Signaler
Détendez-vous. Les associations qui calculent ces factuers ont intérêts à les grossir pour attirer les dons. C'est comme cela qu'il faut qiuinze mille litre d'eau pour faire un kilo de viande. Si c'était vrai votre kilo de boeuf couterait aux alen...

à écrit le 11/11/2018 à 10:49
Signaler
Quelle facilité dans le dénigrement de 68 . Et de plus de l enveloppé dans les habits du saboteur de l économie , magnifique digression qui mérite un Nobel . Confondre l horreur et la mettre sur le dos de celui qui la dénonce est un procédé abject ...

à écrit le 10/11/2018 à 16:15
Signaler
Un avis qui en vaut un mille autres. Ça mérite pas un bouquin. Juste un picon bière au comptoir.

à écrit le 10/11/2018 à 10:04
Signaler
Tout faux. C'est le socialisme qui est responsable de cette grande inégalité qui apparaît dès qu'une élite est rare et que le peuple est peu éduqué. En France, le socialisme a poussé depuis 1968 à l'égalité dans la médiocrité, parfois qualifié de niv...

le 10/11/2018 à 12:15
Signaler
Votre théorie c’est n’importe quoi.

le 11/11/2018 à 9:25
Signaler
rien de neuf sous le socialisme! Lenine ecrivait deja ca en 1920 le miserabilisme, ca fait partie de la strategie gagnante ( ganante pour qui, ca, c'est un autre pb) c'est comme avec Hitler, si on veut avoir une idee, faut lire ce qu'ils ont ecrit...

le 25/12/2018 à 10:38
Signaler
"le produit de l’enseignement des jésuites, qui cherche à développer au maximum les talents et les potentiels de chacun." On ne peut que saluer votre lucidité quant à la qualité de l'enseignement Jésuite, dont je doute que vous ayez profité. Pour le ...

à écrit le 09/11/2018 à 21:47
Signaler
Personnellement je ne crois pas qu’Internet et les nouvelles technologies aient réellement détruit quoi que ce soit. Au contraire, cela à favorisé l’éclosion de nouveaux champs d’application et de nouveaux métiers et cela a permis des interconnexions...

à écrit le 09/11/2018 à 19:45
Signaler
Plus besoin des spécialistes qui enfoncent les portes ouvertes, c'est bon on les voit merci.

à écrit le 09/11/2018 à 19:11
Signaler
Parler d'effondrement de la société industrielle est contrefactuel. Les machines n'ont jamais été davantage présentes dans le système productif et même dans la vie privée des hommes. La société industrielle a simplement poursuivi sa logique (plu...

à écrit le 09/11/2018 à 17:31
Signaler
Avec Macron, c’est le libéralisme des mœurs et de l’argent. N’est-ce pas là le fondement des inégalités? Quand les gens sont conservateurs, ils sont attachés à une terre et sont conscients de leurs devoir envers leur prochain. Ce qui est à l’oeuvre d...

à écrit le 09/11/2018 à 17:15
Signaler
Le populisme monte car c’est voulu c’est tout : c’est «  une sorte de ticket protecteur pour les puissances , pouvoirs d’influence mondiale «  Ça peut «  enrayer «  de la planète mondiale : par une «  prise de conscience de sa nature Humaine » da...

à écrit le 09/11/2018 à 15:00
Signaler
Le progrès serait d'avoir moins de données data. Mais visiblement on préfère la gestion compliqué de chose simple que la gestion simple de chose compliquée!

à écrit le 09/11/2018 à 14:57
Signaler
On veut nous faire croire que le passage du concret a l'abstrait, du réel au virtuel permettra plus d'égalité! Dans la pénurie... sans aucun doute, on se contentera de rien!

à écrit le 09/11/2018 à 14:55
Signaler
s'il veut comprendre l'AI, il peut telecharger tensorflow, c'est gratuit, et tout le monde peut faire des loops sous python.... pour le reste, y bcp de technos qui eistaient deja avant; avant on faisait du datamining, apres avoir lu gourieroux et mo...

le 25/12/2018 à 10:41
Signaler
"s'il veut comprendre l'AI, il peut telecharger tensorflow, c'est gratuit, et tout le monde peut faire des loops sous python...." A vous lire il semble qu'il y ait quelque distance entre entre la volonté et le réalisé...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.