
Certes, l'hirondelle ne fait pas le printemps, mais s'offrir un petit répit sur le front du chômage ne fait pas de mal, après des mois de hausse quasi ininterrompue.
En mars, le nombre des demandeurs d'emploi inscrits en catégorie "A" a diminué de 1,7 % en France métropolitaine, soit 60.000 de moins. Plus intéressant encore, ce nombre recule de 1,4 % (- 49.500) sur les trois derniers mois. Il y a maintenant très exactement 3.531.000 personnes inscrites en catégorie "A" (3.790.000 en incluant les DOM).
Hausse des chômeurs exerçant une activité réduite
En revanche, le nombre des demandeurs d'emplois inscrits en catégories "B et C" (chômeurs ayant exercé une activité plus ou moins réduite durant le mois de mars) augmente assez fortement, notamment pour la catégorie "C" (chômeurs ayant travaillé plus de 78 heures) qui progresse de...3,2 % sur un mois en raison d'un fort mouvement de chômeurs jusqu'ici inscrits en catégorie "A" vers les catégories "B" et surtout "C".
Aussi, au total, si l'on additionne les catégories "A, B et C", le nombre des chômeurs ne baisse "que" de 0,2 % (- 8.700) sur un mois et de 0,4 % (-23.900) sur trois mois. Ils sont maintenant 5.454.100 en France métropolitaine et 5.765.700 en incluant les DOM.
A noter que cette légère diminution n'a encore rien à voir avec le plan de formation de 500.000 chômeurs annoncé par François Hollande puisque la catégorie "D", celle qui accueille les chômeurs en formation, n'augmente pas mais, à l'inverse, diminue de 0,1 % sur un an mois et de 0,4 % sur trois mois.
Si l'on se concentre sur les demandeurs d'emploi inscrits en catégorie "A" par âge, on constate, pour une fois, que tout monde profite de la baisse: les moins de 25 ans (- 1,7 % sur un mois), les 25-49 ans (- 2 %) et même les seniors de plus de 50 ans (-1 %).
Un marché du travail plus fluide?
Alors, comment expliquer ce "répit" du mois de mars? Il semble que le marché du travail devienne enfin plus fluide depuis trois mois avec davantage de mouvements. Ainsi, En France métropolitaine, le nombre moyen de sorties de catégories "A, B, C " des trois derniers mois augmente de 5,1 % par rapport à la moyenne des trois mois précédents (+8,9 % sur un an). Et, toujours sur trois mois, tous les motifs de "sorties" des catégories "A, B et C" sont en hausse: reprise d'emploi déclarée (+1,4 %), entrée en stage (+9,3 %), arrêt de recherche (+1,0 %), cessation d'inscription pour défaut d'actualisation (+8,3 %), radiation administrative (+2,3 %) et autres cas (+0,7 %).
Extrêmement prudente, car il n'est pas du tout question de crier "victoire", la ministre du Travail, Myriam El Khomri, attribue la baisse du mois de mars à "l'amélioration graduelle de l'activité économique qui s'est déjà traduite par une reprise des créations d'emploi en 2015, grâce notamment aux effets du Pacte de responsabilité et de solidarité".
Il faudra maintenant que cette baisse se confirme durant au moins deux mois pour parler d'une véritable inversion de tendance.
6 486 100 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 030 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses .
Total : + de 10,51 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.
(chiffres détaillés dans le Rapport complet de la DARES de 13 pages, et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias…)
"Si vous ne trouvez pas de travail c'est que vous êtes <>"
DignostiqueS abusifS des CMP ( centre médico psychologique) , détournement de patients des médecins généralistes libéraux
Randstad disait aussi hier que ses bons résultats sont dus notamment à la France.
espérons que cela ne s'explique pas essentiellement par une relance de la bulle immo/construction.
le dégonflement de la bulle depuis 2012 a tiré l'activité et l'emploi vers le bas.
nous sommes aussi entourés de boulets qui profitent de la demande française et plombent les débouchés des boîtes hexagonales avec leurs austérité salariale/budgétaire, leur déclin démographique, leur sous-investissement, leurs pauvreté/inégalités croissantes et/ou leur chômage massif (PIIGS, Germanie...).
les Français et les étrangers sont peut-être en train de réaliser que la France a énormément d'atouts :
- très bonne position au classement Thomson Reuters Top Innovators
- très bonne position au récent classement Reuters des instituts de recherche publics
- domination du Deloitte Fast Technology 500 EMEA depuis quelques années
- 4e position du classement e-Government Survey de l'ONU
- gestion des obligations fiscales des entreprises pas si lourde que ça d'après PWC Paying Taxes
- Paris classée 1ère métropole mondiale en capital intellectuel/innovation par PWC en 2014 (Cities of Opportunity)
- AT Kearney FDI Confidence Index et Gobal Cities Index
- réseau mobile de Paris (Orange) meilleur que Londres ou NY, d'après étude américaine récente (Obama avait de même vanté le rapport qualité/prix de l'Internet français, l'année dernière)
- magazine L'Expansion de septembre 2012, page 14 : les Français d'IBM ont écrasé leurs collègues d'autres nationalités (notamment indiens) en efficacité de développement d'applications (cohérent avec le haut niveau de productivité de la France)
- très bon classement au Glass-Ceiling Index de The Economist
- taux d'investissement public supérieur à la moyenne européenne, assez supérieur à ceux de Germanie et UK (Eurostat)
- taux d'investissement des entreprises françaises apparemment plus élevé que celui des entreprises allemandes (et anglaises), d'après Eurostat
- dépense publique favorisant une démographie meilleure que celle des autres pays développés
- plus de 175 milliards d'Euros de dispositifs fiscaux/sociaux dérogatoires en faveur des entreprises (rapport Conseil des Prélèvements Obligatoires d'Octobre 2010, auquel il faut a priori ajouter les mesures Hollande)
- industrie de Défense à la pointe
- dette des ménages limitée (50% du PIB), favorable à la croissance future d'après étude OCDE de ces jours-ci
- inégalités limitées et qui progressent moins que chez les autres (cf. OCDE, Morgan Stanley), part de la classe moyenne bien supérieure en France qu'aux US (cf. France Stratégie) : favorable à la croissance future
- taux de pauvreté avant transferts sociaux inférieur à Germanie, UK, Scandinaves... (Eurostat, année 2014)
- proportion de jeunes (chez les 18-34 ans et chez les 25-34 ans) vivant chez les parents parmi les plus faibles (Eurostat, UK ONS, US Census) ; cohérent avec la prétendue mauvaise situation des jeunes Français ?
- construction de logements assez supérieure à la croissance du nombre de ménages (contrairement au UK qui construit beaucoup moins)
- culture de l'entrepreneuriat qui se développe (gros travail des pouvoirs publics...)
etc...
Espérons vivement que la baisse va continuer.
Cordialement
Il y a donc eu un très grand nombre de création d'emplois.
les gros contrat aéronautique ou les chantiers de saint Nazaire ou les herbier chez devillier certaint secteur il reste de l emploi
les seniors femme qui sont LES PLUS PENALISER
En France on regarde principalement le taux de chômage en catégorie A, à l'aide des données "pôle emploi" et c'est comme cela depuis fort longtemps.
SI vous avez des projets de réforme des statistique n'hésitez pas à les proposer.
Pour ma part je préfère le chômage mesuré au sens du BIT par l'INSEE, mais les journalistes adorent le chiffre de pôle emploi.
apres, avec 500 000 postes d'apprentis, 500 000 nouveaux emplois aides, 500 000 en formation, etc, il arrive a faire baisser la courbe de ... 8000 !
felicitations!
tout va bien
Malgres ca on va voir tous les socialistes fanfaronner
Entre découragements, hausse des petits boulots à l'américaine dans les services au détriment de l'industrie et formations et stages bidons, aucun motifs de réjouissance, non vraiment aucun.
améliorent cette statistique. 38000 en plus en Février, 60000 en moins en Mars
le yo-yo finalement la balance positive n'est que de 22000. Et puis, il s'agit de petit boulot
et de CDD.
En clair, la situation est loin d'être rose contrairement à ce que prétend le gouvernement. J'espère qu'il va éviter de crier victoire par respect pour la situation de plus en plus dégradée des français.