Attentat au Burkina Faso : Macron promet son aide

L'attaque de Ouagadougou a fait 20 morts, dont un ressortissant français. Emmanuel Macron et son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré sont convenus de l'urgence "d’accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel" contre les groupes djihadistes, écrit l'Elysée.
Les chefs d'Etat du G5 Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso) ont lancé le mois dernier une force conjointe contre les groupes djihadistes qui continuent leurs activités meurtrières dans la région malgré la présence du contingent français de la force "Barkhane" et des casques bleus de la mission de l'Onu (Minusma).

Un ressortissant français a été tué dans l'attaque d'un café-restaurant de Ouagadougou par des djihadistes présumés, a confirmé lundi 14 août le ministère français des Affaires étrangères. "Le ministre a présenté ses condoléances aux proches des victimes parmi lesquelles figure un ressortissant français décédé sur le lieu de l'attaque", peut-on lire dans un communiqué des services de Jean-Yves Le Drian.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance des chefs "d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste criminelle", confiée à la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et à la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire), a-t-on ajouté de source judiciaire.

L'attaque de Ouagadougou a fait 20 morts, dont les deux assaillants, a annoncé le ministre de la Communication burkinabé, Rémi Dandjinou.

'"Accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel"

Emmanuel Macron a salué dans un communiqué "la mobilisation efficace des autorités burkinabé" et s'est entretenu avec son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

Les deux présidents "sont convenus de l'urgence de mettre en œuvre les décisions prises lors du sommet de Bamako du 2 juillet et d'accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel. Ils auront tous les deux des contacts dans les prochains jours avec les autres chefs d'Etat de la région pour poursuivre cette mobilisation", peut-on lire dans un second communiqué.

Les chefs d'Etat du G5 Sahel (Mali, Tchad, Mauritanie, Niger, Burkina Faso) ont lancé le mois dernier une force conjointe contre les groupes djihadistes qui continuent leurs activités meurtrières dans la région malgré la présence du contingent français de la force "Barkhane" et des casques bleus de la mission de l'Onu (Minusma). La force n'est cependant pas encore opérationnelle et connaît des difficultés budgétaires.

(Avec Reuters)

Commentaires 3
à écrit le 15/08/2017 à 22:44
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Le BURKINA FASO serait de nouveau une colonie française?

à écrit le 15/08/2017 à 15:42
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Et l'Europe, elle fait quoi a part nous rappeler nos déficits et nous regarder nous ruiner en Afrique et au Moyen Orient !

à écrit le 14/08/2017 à 14:51
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Plus de guerres avec moins d'argent, si si c'est possible, la main invisible qu'on vous dit... Ah les comptables ils sont réellement totalement déconnectés de la réalité. On voit bien que ce sont pas les enfants de l'oligarchie qui vont aller mou...

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