Côte d'Ivoire : Ouattara réélu dès le 1er tour avec 83,66% des voix

Le président de la Côte d'Ivoire Alassane Ouattara, 73 ans, a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre pour un mandat de 5 ans, a annoncé mercredi matin la Commission électorale indépendante.
Le taux de participation (54,63%, 3.330.000 votants sur une liste électorale de 6.301.000) était un des principaux enjeux de cette élection alors que trois candidats et une partie de l'opposition avaient appelé au boycott.

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé la victoire de Alassane Ouattara, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle du 25 octobre. Le président sortant, réélu pour un mandat de 5 ans, a obtenu 83,66% des suffrages. Ces résultats doivent maintenant être transmis au Conseil Constitutionnel.

Un taux de participation très regardé

Le taux de participation (54,63%, 3.330.000 votants sur une liste électorale de 6.301.000) était un des principaux enjeux de cette élection alors que trois candidats et une partie de l'opposition avaient appelé au boycott, qualifiant le scrutin de "mascarade électorale". Alors que la Commission électorale indépendante annonçait dans un premier temps un taux de participation autour de 60% lundi, il a finalement été révisé à la baisse.

Le camp Ouattara, confiant dans sa victoire pour un nouveau mandat de cinq ans, avait identifié la participation comme déterminante pour la crédibilité de l'élection.

Donné grandissime favori, Alassane Ouattara, qui s'appuyait sur son bilan économique, devance Pascal Affi N'Guessan, le représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par l'ex-président Laurent Gbagbo, qui obtient 9,29% des suffrages. Une partie du FPI avait appelé au  boycott au nom de la fidélité à Gbagbo qui attend son jugement pour crimes contre l'Humanité par la Cour pénale internationale dans une cellule aux Pays-Bas.

Un scrutin sous surveillance

Environ 6,3 millions d'Ivoiriens sur les 23 millions d'habitants étaient appelés à voter. Quelque 34.000 soldats, dont 6.000 Casques bleus, ont été déployés pour assurer la sécurité du scrutin.

En 2010, le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire politique avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s'étaient soldés par la mort de 3.000 personnes, épilogue sanglant d'une décennie de crise politico-militaire.

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