
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s'est longtemps désintéressé de l'Europe. Il commence, à quelques jours de son investiture le 20 janvier, à se pencher sur la question du Vieux continent. Dans une interview accordée aux quotidiens allemand Bild Zeitung et britannique The Times ce lundi 16 janvier, il a donné quelques éléments de sa vision européenne. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est désormais radicalement nouvelle.
Changement radical de doctrine
Pendant des décennies, les Etats-Unis ont vu dans l'Union européenne un élément clé de leur politique étrangère. Ils en avaient soutenu dans les années 1950 la création pour réconcilier les adversaires de jadis face au danger soviétique. Même après la chute du mur, les différentes administrations des Etats-Unis ont toujours soutenu le développement et l'existence de l'UE, évitant toute confrontation. Cette politique a été celle de Barack Obama, qui, en 2015, a tenté une conciliation entre les Européens et la Grèce, sans réellement s'immiscer dans la question. En 2016, le président des Etats-Unis avait franchement défendu le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Cette dernière apparaissait pour Washington comme un double enjeu stratégique face à la Russie : un objet d'attraction pour les pays proches de l'orbite russe et un moyen de défense diplomatique face à Moscou complémentaire de l'OTAN sur le plan militaire.
Cette vision s'ancrait dans une autre : celle d'une politique étrangère étasunienne fondée sur des zones d'influence qui pouvaient rencontrer des rivaux. Et elle trouvait un appui solide dans l'Allemagne réunifiée qui comptait sur les Etats-Unis pour la protéger militairement et qui, en retour, apportait à Washington un appui diplomatique et économique important face à la Russie. Berlin a ainsi toujours défendu les sanctions économiques contre Moscou et a joué un rôle actif dans la crise ukrainienne.
Tout ceci semble donc appartenir au passé. Donald Trump a une vision radicalement différente des relations internationales. Il rompt avec la stratégie des « zones d'influence » héritée de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide. Sa politique étrangère est avant tout opportuniste : il n'y a ni alliés, ni ennemis a priori, mais seulement des opportunités, des circonstances qui font qu'il est bon de se rapprocher ou non de tel ou tel pays. La « grandeur de l'Amérique » n'est pas celle que l'on a connu depuis 1945, celle d'un « bloc », c'est celle d'un pays capable d'imposer ses intérêts partout. En cela, Donald Trump revient clairement à la politique traditionnelle des Etats-Unis d'avant la seconde guerre mondiale, à l'exception courte du second mandat de Woodrow Wilson (1916-1920), lorsque la puissance du pays s'exerçait avant tout par une domination économique qui dictait le reste. Ainsi, les Etats-Unis n'ont pas hésité dans les années 1920 à soutenir plus ou moins implicitement l'Allemagne contre ses anciens alliés, devenus des créanciers douteux, et à rejeter en 1920 un ordre "coopératif" incarné par la Société des Nations...
Economisme américanocentré
Donald Trump a, comme les Républicains de jadis, une vision purement économique du monde qu'il voit comme un immense champ d'opportunités et de risques. C'est le fruit de la domination de sa pensée « américanocentrée » et ouvertement nationaliste. Ce qui importe n'est pas le contrôle effectif d'un territoire, mais l'utilisation de ce territoire pour l'économie et la stabilité des Etats-Unis. Donald Trump veut faire revenir les Etats-Unis à l'époque où sa puissance économique assurait seule sa puissance mondiale. Dans ce cadre, la lutte prioritaire que s'est donné le président élu, celle contre le terrorisme, le confirme dans cette stratégie : ce n'est pas le combat contre un Etat, c'est un combat diffus où l'ennemi est potentiellement partout.
C'est bien dans cet esprit que Donald Trump blâme l'intervention de George W. Bush en Irak en 2003 : c'est un engagement coûteux à ses yeux pour un bénéfice faible alors que l'utilisation du régime de Saddam aurait sans doute été plus profitable pour l'économie étasunienne. C'est aussi pour cela qu'il juge l'OTAN « obsolète » : une alliance fixe entre Etats divisant le monde entre alliés et potentiels ennemis ne correspond pas à cette vision du monde. On se souviendra qu'après la première guerre mondiale, les Etats-Unis avaient rejeté toute alliance fixe avec ses anciens alliés, malgré les demandes françaises de George Clemenceau. Washington voulait dominer le monde en toute liberté et à sa façon, en choisissant ses alliés selon les circonstances. On semble être revenu à cette époque. Certes, Donald Trump juge l'OTAN encore « très important », mais il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'il entend changer l'essentiel de la logique de cette alliance.
L'opportunisme comme seule ligne
Cette vision opportuniste et unilatéraliste laisse donc ouverte la possibilité de compromis avec la Russie. « Ce serait bien, si l'on pouvait passer quelques bons accords avec la Russie », affirme-t-il. Rompant avec l'hostilité de la précédente administration, celle-ci est donc prête à discuter avec tout le monde, s'il y a des marchés et des places à prendre. Il propose ainsi un « marché » : un accord de désarmement mutuel contre une levée des sanctions. Illustration de cette vision : interrogé sur Vladmir Poutine et Angela Merkel, Donald Trump affirme qu'il « fait d'abord confiance aux deux », mais que cette confiance « ne durera peut-être pas longtemps ». Les circonstances font tout. Quelques jours plus tôt, le président élu affirmait même qu'il voulait discuter avec la Chine, sa tête de turc préférée. C'est que si la Chine est d'emblée perçue par Donald Trump comme l'ennemi des emplois américains, si sa politique est d'abord tournée sur « l'endiguement » de la puissance chinoise, le président élu reste ouvert, dans son esprit opportuniste, à tout accord « intéressant » avec l'ex-Empire du Milieu.
L'UE comme « instrument » de l'Allemagne
Que devient l'UE dans une telle vision ? La clé réside dans le changement de statut de l'Allemagne qui n'est plus a priori, le pilier de la politique européenne des Etats-Unis. On l'a vu sur la question de la confiance envers Angela Merkel. La République fédérale devient donc un pays comme un autre et dès lors passe plutôt du côté des rivaux économiques potentiels, comme l'est la Chine. Dans ce cadre, l'UE est perçue par Donald Trump non plus comme un atout pour les Etats-Unis, mais comme une « zone d'influence » allemande. Le président élu juge alors que l'UE devient un « instrument pour l'Allemagne ». Dès lors, c'est un élément désormais négatif pour Washington. Donald Trump affirme ainsi « qu'il lui est égal » que l'UE survive ou non. Une façon de dire qu'il est plutôt favorable à une disparition qui affaiblirait l'économie allemande. Il le confirme en louant le Brexit et en jugeant que d'autres pays « suivront ».
Le Brexit, opportunité pour Donald Trump
La politique européenne des Etats-Unis se définit donc comme celle d'un affaiblissement économique de l'Allemagne. Dans son programme, il avait déjà jugé que l'euro, en empêchant la réévaluation de la monnaie allemande, était un mode de « manipulation » monétaire digne de la Chine (qui, de ce point de vue, « manipulerait » d'ailleurs davantage sa monnaie à la hausse, qu'à la baisse...). Il faut donc isoler Berlin à tout prix sur le plan économique. Le Brexit lui ouvre une fenêtre d'opportunité et c'est bien pour cette raison que Donald Trump offre un accord de commerce à Londres « rapidement ». Il s'agit à la fois d'assurer le succès du Brexit et de rendre le mouvement plus attractif pour les autres pays de l'UE, mais aussi de mettre en place une gestion « au cas par cas » des relations internationales afin d'en tirer le plus d'avantages pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis préfèrent discuter avec des pays isolés qu'avec un bloc, non pas parce qu'il serait un bloc en soi, mais parce qu'il serait le serviteur des intérêts de l'Allemagne, un rival économique important. Là encore, la référence est celle du début du 20e siècle, lorsque, avec sa politique de « porte ouverte », Washington tentait d'affaiblir les zones d'influences de ses rivaux économiques allemands, japonais et britanniques.
Hostilité envers l'Allemagne
L'Allemagne se retrouve donc désormais face à un pouvoir aux Etats-Unis ouvertement hostile. Donald Trump, malgré quelques compliments assez stéréotypés (« les Allemands aiment l'ordre comme moi »), ne s'en cache pas. Il critique fortement la politique migratoire d'Angela Merkel et, en jugeant l'OTAN obsolète, il ôte à Berlin la garantie dont le pays bénéficiait depuis 1949. Mais surtout, il ne cache pas que la puissance exportatrice allemande est dans sa ligne de mire. « Je dirais à BMW, si elle veut construire des automobiles au Mexique et les vendre aux Etats-Unis sans taxe à 35 %, elle peut l'oublier », explique-t-il. Bref, les firmes allemandes sont les bienvenues, si elles produisent aux Etats-Unis On ignore si Washington enclenchera des douanes de douane contre l'UE ou la zone.
Mais une chose est claire : l'opportunisme domine désormais la vision mondiale des Etats-Unis et l'Allemagne devra faire avec un allié qui, désormais, se définit aussi comme rival. C'est une mauvaise nouvelle pour elle qui aurait alors tout intérêt à répondre à ce nouvel ordre mondial par un renforcement coopératif de l'Europe plutôt qu'à l'actuel statu quo mortifère de sa politique européenne. Ce serait l'occasion de donner tort au président des Etats-Unis et à renforcer l'autonomie et la force des Européens dans un monde perçu par Donald Trump comme une véritable jungle. En tout cas, le changement de pied du « grand allié » ne sera pas sans conséquence sur les relations internes à l'UE.
L'Europe dans tous cela ne doit certainement pas rester spectatrice, sans quoi elle se retrouvera isolé des 2 grandes puissances et en plus sans défense.
La seul solution pour contrecarré cela, est d'en faire autant en tissant progressivement des liens politique et économique avec la Russie tout en préservant les liens forts qui nous unis a l'Amérique.
Mais surtout, en plus, l'Europe doit en même temps arriver a se doter d'une défense militaire indépendante.
Chose que Trump envisage de contrecarrer par le biais d'une demande d'effort de cotisation plus onéreuse envers l'OTAN, mais aussi d'un autre coté, il incite a favoriser l'éclatement de l'Europe par le biais du brexite. Ainsi il fait de l'Europe des vassaux soumis aux décisions Américaines.
Le démontage de l'épouvantail russe déstabilise les toutous occidentaux, les traités de "libre échange" direction poubelle, il faudra payer pour avoir la protection de l'oncle Sam Bilan : vite la retraite pour mèreKel et pépère ! Nous autres, on reprend tout à zéro .
Et bien, quand c'est Trump qui le dit, ça passe tout seul.
Mais quand on ose faire cette critique (de l'Europe qui profite à l'Allemagne) en France, tout les Européistes béa (ceux qui commentent ici se reconnaitrons) vous traite d'un revers de main de Germanophobe, sans jamais chercher plus loin !
Le problème c'est que les Européistes, rigide et incapable de changer de point de vue, sont en train de tuer l'Europe, pardon, l'EU.
**********b
L'union Européenne risque alors fortement de disparaître et la France administrative de se retrouver toute seule sur le carreaux.
La grenouille voulant se faire plus grosse que le bœuf à donner des leçons de moral à tout le monde est engagée dans une voie très difficile.
- MILITAIRE : Russie
- ECONOMIQUES : Usa et Chine
- DEMOGRAPHIQUE : Afrique
- RELIGIEUX : Monde musulman
Ou nous nous unissons ou c'est le déclin du continent
Je ne suis pas sûr que la politique américaine vis à vis de l'Europe va vraiment changer : même si ses politiciens se gardent bien de le dire, les USA considèrent l'UE, et, pire encore, l'Euro, comme un dangereux rival, et tout est bon pour amoindrir l'une comme l'autre.
Et, surtout, faire que l'Europe ne se rende pas compte de son potentiel, et de la puissance qu'elle dégage quand elle fonctionne bien.
Et, surtout, qu'elle ne se rende pas compte qu'elle fonctionne plutôt pas mal, et qu'elle est déjà la première économie mondiale.
Maintenant, je m’inquièterai de l'Euro...
Les Américains vont tous adorer Trump, les Européens vont le détester.
Le problème avec les populismes (et les révolutions) c'est qu'il ne sont pas toujours bénéfiques pour les populations en question et que la situation peut rapidement devenir incontrôlable. Il suffit par exemple qu'une graine de dictateur prenne le pouvoir "toujours pour le bien du peuple certainement". Alors parfois, mieux vaut une bureaucratie démocratique qu'un populisme, ou un nationalisme vindicatif.
De Gaulle ne s'y trompait pas, lui.
"De Gaulle ne s'y trompait pas, lui".
D’où la création de l'escadrille Normandie fin 42 puis nommé Normandie-Niemen en 44 .
Petite coquille, mettre "droits" à la place de "douanes".
Article intéressant par ailleurs.
J'espère que Trump va faire virer ceux qui ont pris par la force le pouvoir à Kiev. Il suffit de leur imposer de respecter l'accord, à savoir la mise en place des régions autonomes, ce que tout le monde demandait ! Le problème pour ces tyrans, c'est que la majorité des gens est russophone, donc ils refusent cet accord ( j'estime que Hollande et Merkel sont aussi responsables qu'Obama et Clinton de la guerre engagée par Kiev). Dans cette affaire, j'ai perdu tout estime à Merkel et je me demande quel intérêt a la France pour continuer avec cette Allemagne dans l'UE ! Nous sommes trompés !
De façon générale, Trump revient à une doctrine qui a fait la réputation des USA avant la deuxième guerre mondiale. Du commerce, pas de guerres à l'extérieur, les USA avant tout. Mais il va devoir affronter cet empire militaro-industriel, qui a acquis richesses et pouvoir grâce à ces multiples guerres autour du monde. Bon courage !
Il faut certes continuer à discuter avec Poutine, mais en le tenant en joue en permanence, il n'y a que le rapport de force qu'il est capable de comprendre (et il en use sans vergogne lorsqu'il lui est favorable).
L'Ukraine fut membre fondateur de la CEI, la Crimée est donc un problème interne à cet espace.
Et on note au passage que la France est inexistante, au moins Trump a-t-il la parole franche de nous faire comprendre que nos 40 ans de deficit budgetaire et de decrochage economique font des nous des clowns, de meprisés.
pour le reste, l'europe n'a pas le pouvoir militaire des yanks, mais ca reste le continent le plus riche....... et l'europe peut aussi changer ses priorites et passer des accords avec poutine ou l'iran ' en fonction de ses interets'
les populistes, c'est sympatique tant que ca n'a pas le pouvoir
"Lex excédents allemands trouveront les bienvenus pour financer le développement d'une défense "
A part le Français approximatif, je vois que vous souhaitez que la défense Européenne soit financé par les 'excédents' (qui devrait être réprimé selon les traités) Allemands, et comme on dit, qui commande paye, ou inversement.
Bref, l'Europe économiquement Allemande ne vous dérange pas et en demander même plus, avec une armée continentale financé par les Allemands.
Bref, vous soutenez un soft Reich.
1- Vu qu'il n'ya a pas de constitution Européenne, vouspourriez mexpliquer en quoi ca serait contre quelque chose qui n'existe pas?
2- La décision pour l'OTAN de s'engager sur un théatre d'opération est prise par les gouvernements ELUS qui en sont membre (lesquels gouvernements ont en plus des procedures parlementaires a effectuer sur le sujet). Vous pouvez me dire ou se situe le caractere anti-démocratique des lors que ce sont des elus du peuple qui prennent la decision, apres avoir consulte leur parlement elu?
3 Le coté archaique ou non de l'OTAN peut se débattre, mais avec des vrais arguments. L'OTAN a été fondé par apporter à l'Europe de l'Ouest une garantie collective de sécurité de son territoire dans le contexte de la guerre froide. La parenthèse 1993-2014 où l'on estime l'ours russe endormi vient de prendre fin...ce qui reveille la necessité de re-penser la sécurité collective de l'Europe. C'est ca le contexte dans lequel s'inscrit le débat.
A l'inverse la france, en bon cancre a 40 ans de deficits derriere elle, et ce sont les Francois les plus jeunes qui paieront cette dette.
L'Allemagne ne respecte que les règles qui l'arrangent, elle s'assoit bien sur celle régissant les excédents commerciaux excessifs, qu'elle pourrait très facilement respecter en haussant les salaires...
"l'UE est perçue par Donald Trump non plus comme un atout pour les Etats-Unis, mais comme une « zone d'influence » allemande."
Ben oui comme tous les économistes réalistes et non aveuglés par des dogmes européistes benêts. L'UE est la poupée de l’Allemagne qui est la principale source de sa destruction.
Hé oui, avec Trump l'UE va mourir car sera incapable de se mettre au niveau du dynamisme économique de trump et surtout elle n'arrivera jamais à orienter son oligarchie pour sa survie, au contraire on peut même surement penser que ceux qui tueront le plus l'UE seront plus les financiers européens que américains ou autres.
Vite un frexit ! On a plus beaucoup de temps là...
Ensemble !? Diantre ! Mais en quoi l'UE au service de l’Allemagne c'est avancer ensemble ?
Alors certes esclaves et maitres marchent régulièrement "ensembles" c'est un fait mais c'est dans le seul intérêt des uns au détriment des autres.
Que l'oligarchie européenne veuille continuer que les oligarchies européennes soient solidaires je le comprends parfaitement mais elles nous ont largement démontré que leurs intérêts sont en totale inadéquation avec les nôtres, en gros tout ce qui leur rapporte nous enlève.
Tout au long des siècles, cette politique de l’autruche des dirigeants français a été à l’origine des plus grands désastres de notre pays.
Parmi tous les partis politiques se présentant à toutes les élections, l’UPR est seule à faire face avec lucidité et courage à l’effondrement qui arrive, en proposant aux Français le triple « Frexit », celui de l’UE, de l’euro et de l’O.T.A.N. François ASSELINEAU.
https://www.upr.fr/actualite/apres-le-brexit-le-czexit-a-quand-le-frexit
L'union (européenne) fait la force, d'après vous ? Quelle blague. Allez dire ça aux Grecs, aux Portugais, aux Espagnols... L'Italie elle-même a vu sa croissance stoppée depuis l'arrivée de l'euro, malgré toutes les "réformes" que Renzi a faites pour obéir à Bruxelles et Berlin !
Alors oui, vivement le Frexit : la France n'est pas simplement, comme dirait Christophe Guilluy, une périphérie de l'Allemagne ! Mon pays mérite mieux que ça, quand même.
Et c'est quoi l'intérêt svp ? Cela va t'il réduire les inégalités ? Cela va faire monter les salaires ? Cela va peut-être résorber le chômage ? Cela va t'il enfin mettre un terme aux politiques d'extrême droite ?
Ah ben non c'est déjà là et tous nos maux sont également bien là aussi.
"abolition des frais de roaming, baisse drastiques des tarifs aeriens, vos protections juridiques quand vous prenez des vacances à forfait, protection consulaire par n'importe quel consulat d'un poays européen"
Je ne sais pas du tout ce qu'est le "roaming" j'espère qu'il n'y a pas une couche d'arguments sans intérêt supplémentaire par la suite hein.
"Tout ca pour quoi? Bah....pour rien de plus en fait, et juste beaucoup de choses en moins."
Hou là mais dites moi, d'un peu plus et vous alliez argumenter là non ? Votre commentaire est il une blague ou plutôt comme je le pense le dialogue là de quelqu'un qui n'a plus d'argument pour défendre cette UE aux abois ?
Bon courage hein !
à anticipateur: je ne comprends tout simplement pas de quoi vous me parlez.
@ hopfrog: Voilà, l'union des peuples européens fait la force de l’Allemagne et la faiblesse, du coup, de l'union européenne.
Vite un frexit.
Sérieux? vous ne voyez pas l'interet de ne pas vous faire disscriminer juste parce que vous avez le passeport du pays d'a coté? Donc si demain matin votre cousin/fils/fille/voisin, qui est super qualifié dnas son boulot trouve un super job juste de l'autre coté de la frontiere et qu'on lui dit "desole même si vous etes le meilleur vous passez votre tour car vous etes français", vous direz quoi?
Quand votre cousin/fils/fille/voisin qui est un excellent étudiant bosseur veut faire une année d'etude dans le pays d'a coté car il en a besoin pour le futur professionnel qu'il s'envisage et qu'on lui répond "désolé mais ca vous coutera 50.000 € au lieu de 500€ parce que vous etes français", vous direz quoi?
Le limitation des frais d'ininerance (roaming) c'est ce qui fait economiser de l'argent et preserve un peu de pouvoir d'achat à tous les gens qui passent une frontire européenne au moins une fois dans leur vie. Vous préferez donc engraisser sans aucune justification les grosses boite de telecom?
Le jour ou l'un de vos proches souhaitera partir en vacances a l'etranger et que la veille du depart la boite ou il a reservé ses vacances (payée ccomptant) aura fait faillite et qu'il aura perdu l'argent sans avoir droit a ses vacances, vou lui direz quoi? ah désole mon ami, jai voité le frexit et la fin des Directives Européennes qui aurait permis de te faire rembourser.
Vous savez que des pans entiers du droit de la consomamtion et edu droit environnemental qui vous protegent des abus sont le simple fruit des Directives Européennes? Ca aussi vous voulez l'abolir?
On peut la continuer encore longuement la liste, car pour le moment il n'ya juste aucun argument de votre part.
La question des salaires est une compétence purement nationale. L'Union Européenne n'a rien avoir la dedans. Par ailleurs, il ny a aucune politique d'extreme droite menée par l'union Européenne, vu que extreme droite et construction européenne sont antinomiques, et ce pour une simple raison, l'entièreté de la construction européenne est basée sur l'impossibilité de pouvoir se discriminer entre européens, ainsi que sur le concept d'Etat de droit. Or ca, c'est l'exact opposé de l'extremle droite.
Non sans rire !? Et tout le monde l'a laissé faire comme ça tranquille ? Ah je vous jure c'est encore pire que ce que je pensais l'UE !
Bref je ne lis pas la suite forcément sans intérêt.
Kid a: vous pouvez me répéter autant de fois que vous voulez les mêmes arguments rincés même en les extrapolant pour rendre votre texte encore plus long et indigeste du coup, ce n'est pas pour cela que vous aurez raison.
Ce que vous ne voulez pas comprendre c'est que oui je suis pour TOUT éradiquer, les bonnes mesures, les plus humanistes resteront d'elles mêmes et les pires pourront enfin être effacées.
Il est vrai que je parle d'un contexte économique et politique bien plus sein que celui actuel, c'est pour ça d'ailleurs qu'il faut détruire l'europe afin d'affaiblir un temps soit peu l’oligarchie européenne, si la fin de l'UE doit être mis en œuvre par nos vieux politiciens tout compromis avec les actionnaires milliardaires, il y a de forte chances que l'on passe d'une déroute à une autre mais rien que, le changement, ferait du bien.
Inutile d'insister avec vos vieilles méthodes sémantiques rouillées mon ami, vous ne me ferez pas prendre des vessies pour des lanternes, merci.
Vite un frexit.
Si vous voulez des arguments je vous propose de lire mon commentaire et vous en aurez des arguments le problème étant que vous êtes là pour défendre votre dogme, c'est de la prêche néolibérale, sachez bien que je ne crois et ne croirais en aucun dieu, argent compris, donc vous n'êtes pas là pour écouter débattre et comparez les arguments vous êtes là pour nous imposer votre messe.
Amen. Heu non... amène est plus adapté au néolibéralisme.
L'Union Européenne est un panier de crabes avec de vrais pays parasites (Irlande, Luxembourg cf Apple, Luxleak) qui pillent les taxes sur profits réalisés en France et autres pays Européen en accordant des taux de taxes sur les bénéfices aux multinationales Américaines ridicule.
L'UE qui laisse pratiquer le dumping fiscal des travailleurs détachés.
Et l'Allemagne qui a pratiqué un dumping social en comprimant les salaires depuis l'entrée dans l'euro se permet de créer le plus gros déséquilibre de la zone Euro en réalisant plus de 8% PIB d'excedent commerciaux. Ces déséquilibres vont précipiter les pays du sud dont la France dans le gouffre. Et en plus l’Allemagne impose sa doctrine rigoriste.
Qu'on ne parle pas de force Europeenne ou axe franco-allemand! On est les plus féroces concurrents, s'il peuvent détruire nos entreprises ils le feront, ils le font déja.