Donald Trump annonce un changement de doctrine face à l'Europe

Dans une interview accordée au Times et à Bild, le président élu des Etats-Unis explicite la vision du monde opportuniste et unilatéraliste de la nouvelle administration. L'Allemagne, notamment, change de statut.
Donald Trump engage un changement radicale de doctrine européenne.

Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s'est longtemps désintéressé de l'Europe. Il commence, à quelques jours de son investiture le 20 janvier, à se pencher sur la question du Vieux continent. Dans une interview accordée aux quotidiens allemand Bild Zeitung et britannique The Times ce lundi 16 janvier, il a donné quelques éléments de sa vision européenne. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est désormais radicalement nouvelle.

Changement radical  de doctrine

Pendant des décennies, les Etats-Unis ont vu dans l'Union européenne un élément clé de leur politique étrangère. Ils en avaient soutenu dans les années 1950 la création pour réconcilier les adversaires de jadis face au danger soviétique. Même après la chute du mur, les différentes administrations des Etats-Unis ont toujours soutenu le développement et l'existence de l'UE, évitant toute confrontation. Cette politique a été celle de Barack Obama, qui, en 2015, a tenté une conciliation entre les Européens et la Grèce, sans réellement s'immiscer dans la question. En 2016, le président des Etats-Unis avait franchement défendu le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. Cette dernière apparaissait pour Washington comme un double enjeu stratégique face à la Russie : un objet d'attraction pour les pays proches de l'orbite russe et un moyen de défense diplomatique face à Moscou complémentaire de l'OTAN sur le plan militaire.

Cette vision s'ancrait dans une autre : celle d'une politique étrangère étasunienne fondée sur des zones d'influence qui pouvaient rencontrer des rivaux. Et elle trouvait un appui solide dans l'Allemagne réunifiée qui comptait sur les Etats-Unis pour la protéger militairement et qui, en retour, apportait à Washington un appui diplomatique et économique important face à la Russie. Berlin a ainsi toujours défendu les sanctions économiques contre Moscou et a joué un rôle actif dans la crise ukrainienne.

Tout ceci semble donc appartenir au passé. Donald Trump a une vision radicalement différente des relations internationales. Il rompt avec la stratégie des « zones d'influence » héritée de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide. Sa politique étrangère est avant tout opportuniste : il n'y a ni alliés, ni ennemis a priori, mais seulement des opportunités, des circonstances qui font qu'il est bon de se rapprocher ou non de tel ou tel pays. La « grandeur de l'Amérique » n'est pas celle que l'on a connu depuis 1945, celle d'un « bloc », c'est celle d'un pays capable d'imposer ses intérêts partout. En cela, Donald Trump revient clairement à la politique traditionnelle des Etats-Unis d'avant la seconde guerre mondiale, à l'exception courte du second mandat de Woodrow Wilson (1916-1920), lorsque la puissance du pays s'exerçait avant tout par une domination économique qui dictait le reste. Ainsi, les Etats-Unis n'ont pas hésité dans les années 1920 à soutenir plus ou moins implicitement l'Allemagne contre ses anciens alliés, devenus des créanciers douteux, et à rejeter en 1920 un ordre "coopératif" incarné par la Société des Nations...

Economisme américanocentré

Donald Trump a, comme les Républicains de jadis, une vision purement économique du monde qu'il voit comme un immense champ d'opportunités et de risques. C'est le fruit de la domination de sa pensée « américanocentrée » et ouvertement nationaliste. Ce qui importe n'est pas le contrôle effectif d'un territoire, mais l'utilisation de ce territoire pour l'économie et la stabilité des Etats-Unis. Donald Trump veut faire revenir les Etats-Unis à l'époque où sa puissance économique assurait seule sa puissance mondiale. Dans ce cadre, la lutte prioritaire que s'est donné le président élu, celle contre le terrorisme, le confirme dans cette stratégie : ce n'est pas le combat contre un Etat, c'est un combat diffus où l'ennemi est potentiellement partout.

C'est bien dans cet esprit que Donald Trump blâme l'intervention de George W. Bush en Irak en 2003 : c'est un engagement coûteux à ses yeux pour un bénéfice faible alors que l'utilisation du régime de Saddam aurait sans doute été plus profitable pour l'économie étasunienne. C'est aussi pour cela qu'il juge l'OTAN « obsolète » : une alliance fixe entre Etats divisant le monde entre alliés et potentiels ennemis ne correspond pas à cette vision du monde. On se souviendra qu'après la première guerre mondiale, les Etats-Unis avaient rejeté toute alliance fixe avec ses anciens alliés, malgré les demandes françaises de George Clemenceau. Washington voulait dominer le monde en toute liberté et à sa façon, en choisissant ses alliés selon les circonstances. On semble être revenu à cette époque. Certes, Donald Trump juge l'OTAN encore « très important », mais il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'il entend changer l'essentiel de la logique de cette alliance.

L'opportunisme comme seule ligne

Cette vision opportuniste et unilatéraliste laisse donc ouverte la possibilité de compromis avec la Russie. « Ce serait bien, si l'on pouvait passer quelques bons accords avec la Russie », affirme-t-il. Rompant avec l'hostilité de la précédente administration, celle-ci est donc prête à discuter avec tout le monde, s'il y a des marchés et des places à prendre. Il propose ainsi un « marché » :  un accord de désarmement mutuel contre une levée des sanctions. Illustration de cette vision : interrogé sur Vladmir Poutine et Angela Merkel, Donald Trump affirme qu'il « fait d'abord confiance aux deux », mais que cette confiance « ne durera peut-être pas longtemps ». Les circonstances font tout. Quelques jours plus tôt, le président élu affirmait même qu'il voulait discuter avec la Chine, sa tête de turc préférée. C'est que si la Chine est d'emblée perçue par Donald Trump comme l'ennemi des emplois américains, si sa politique est d'abord tournée sur « l'endiguement » de la puissance chinoise, le président élu reste ouvert, dans son esprit opportuniste, à tout accord « intéressant » avec l'ex-Empire du Milieu.

L'UE comme « instrument » de l'Allemagne

Que devient l'UE dans une telle vision ? La clé réside dans le changement de statut de l'Allemagne qui n'est plus a priori, le pilier de la politique européenne des Etats-Unis. On l'a vu sur la question de la confiance envers Angela Merkel. La République fédérale devient donc un pays comme un autre et dès lors passe plutôt du côté des rivaux économiques potentiels, comme l'est la Chine. Dans ce cadre, l'UE est perçue par Donald Trump non plus comme un atout pour les Etats-Unis, mais comme une « zone d'influence » allemande. Le président élu juge alors que l'UE devient un « instrument  pour l'Allemagne ». Dès lors, c'est un élément désormais négatif pour Washington. Donald Trump affirme ainsi « qu'il lui est égal » que l'UE survive ou non. Une façon de dire qu'il est plutôt favorable à une disparition qui affaiblirait l'économie allemande. Il le confirme en louant le Brexit et en jugeant que d'autres pays « suivront ».

Le Brexit, opportunité pour Donald Trump

La politique européenne des Etats-Unis se définit donc comme celle d'un affaiblissement économique de l'Allemagne. Dans son programme, il avait déjà jugé que l'euro, en empêchant la réévaluation de la monnaie allemande, était un mode de « manipulation » monétaire digne de la Chine (qui, de ce point de vue, « manipulerait » d'ailleurs davantage sa monnaie à la hausse, qu'à la baisse...). Il faut donc isoler Berlin à tout prix sur le plan économique. Le Brexit lui ouvre une fenêtre d'opportunité et c'est bien pour cette raison que Donald Trump offre un accord de commerce à Londres « rapidement ». Il s'agit à la fois d'assurer le succès du Brexit et de rendre le mouvement plus attractif pour les autres pays de l'UE, mais aussi de mettre en place une gestion « au cas par cas » des relations internationales afin d'en tirer le plus d'avantages pour les Etats-Unis. Les Etats-Unis préfèrent discuter avec des pays isolés qu'avec un bloc, non pas parce qu'il serait un bloc en soi, mais parce qu'il serait le serviteur des intérêts de l'Allemagne, un rival économique important. Là encore, la référence est celle du début du 20e siècle, lorsque, avec sa politique de « porte ouverte », Washington tentait d'affaiblir les zones d'influences de ses rivaux économiques allemands, japonais et britanniques.

Hostilité envers l'Allemagne

L'Allemagne se retrouve donc désormais face à un pouvoir aux Etats-Unis ouvertement hostile. Donald Trump, malgré quelques compliments assez stéréotypés (« les Allemands aiment l'ordre comme moi »), ne s'en cache pas. Il critique fortement la politique migratoire d'Angela Merkel et, en jugeant l'OTAN obsolète, il ôte à Berlin la garantie dont le pays bénéficiait depuis 1949. Mais surtout, il ne cache pas que la puissance exportatrice allemande est dans sa ligne de mire. « Je dirais à BMW, si elle veut construire des automobiles au Mexique et les vendre aux Etats-Unis sans taxe à 35 %, elle peut l'oublier », explique-t-il. Bref, les firmes allemandes sont les bienvenues, si elles produisent aux Etats-Unis On ignore si Washington enclenchera des douanes de douane contre l'UE ou la zone.

Mais une chose est claire : l'opportunisme domine désormais la vision mondiale des Etats-Unis et l'Allemagne devra faire avec un allié qui, désormais, se définit aussi comme rival. C'est une mauvaise nouvelle pour elle qui aurait alors tout intérêt à répondre à ce nouvel ordre mondial par un renforcement coopératif de l'Europe plutôt qu'à l'actuel statu quo mortifère de sa politique européenne. Ce serait l'occasion de donner tort au président des Etats-Unis et à renforcer l'autonomie et la force des Européens dans un monde perçu par Donald Trump comme une véritable jungle. En tout cas, le changement de pied du « grand allié » ne sera pas sans conséquence sur les relations internes à l'UE.

Commentaires 67
à écrit le 21/01/2017 à 11:11
Signaler
Trump a raison, il faut revoir nos liens avec la Russie. L'Europe dans tous cela ne doit certainement pas rester spectatrice, sans quoi elle se retrouvera isolé des 2 grandes puissances et en plus sans défense. La seul solution pour contrecarré cel...

à écrit le 19/01/2017 à 12:01
Signaler
TRUMP EST UN HOMME D AFFAIRE COMME LE RUSSE OU LE CHINOIS DONC TOUS EST NEGOSIABLE AVEC DES HOMMES D AFFAIRE . LE TOUS ET D ETRE FORT. L EUROPE EST FORTE MEME SANS LES ANGLAIS ?MAIS SI L ALLEMAGNE OU N INPORTE QUEL PAYS NEGOSIE SEUL L EUROPE N AURA...

à écrit le 18/01/2017 à 23:13
Signaler
Retournement de situation : les US avaient poussé la Grande Bretagne à intégrer l'UE (document du 26/7/50 déclassifié), 66 ans plus tard Trump se réjouit du Brexit . Le démontage de l'épouvantail russe déstabilise les toutous occidentaux, les traité...

à écrit le 18/01/2017 à 15:52
Signaler
Les "philosophes" médiatiques vont -ils continuer à stigmatiser et à culpabiliser les gens qui n'aiment pas les USA, les "anti-américains" ?!

à écrit le 17/01/2017 à 15:04
Signaler
C'est marrant parce que tous ces articles sur Trump et ses droits de douanes oublient systématiquement une chose : la réciproque peut aussi coûter très cher aux USA. Ils imposent des droits de douanes aux constructeurs auto européens ? On en met sur ...

à écrit le 17/01/2017 à 11:50
Signaler
Surprenant Trump qui n'avait pas vraiment attaqué l'Allemagne pendant l’élection américaine se limitant à la Chine et l'Iran. Mais contrairement à ce qui est expliqué un peu partout, ce n'est pas une attaque contre l'Europe en tant qu'institution mai...

à écrit le 17/01/2017 à 8:02
Signaler
Il va renverser la table,parfait pour de nombreux sans dents il n'y a plus grand chose sur la table......

à écrit le 17/01/2017 à 1:56
Signaler
La France ne peut survivre économiquement que dans le. Date de l'Europe.Seule, elle est voué à la. Faillite, notre désindustrialisation, notre économie chancelante, notre endettement important ne nous permettent plus de naviguer seul et nous sommes o...

le 17/01/2017 à 11:41
Signaler
" L'europe " n'existe plus depuis 1996. C'est une addition de 28 pays égocentriques, qui se réunit en sommet pour la forme et blabla inutile. la france est irrécupérable, et ses individus qui y habitent, ne veulent pas la réformer, et la reformater. ...

à écrit le 16/01/2017 à 20:36
Signaler
"Les Etats-Unis préfèrent discuter avec des pays isolés qu'avec un bloc, non pas parce qu'il serait un bloc en soi, mais parce qu'il serait le serviteur des intérêts de l'Allemagne, un rival économique important." Et bien, quand c'est Trump qui le d...

à écrit le 16/01/2017 à 18:59
Signaler
pendant des décennies les USA ont été les pompiers de service pour éviter une nouvelle guerre mondiale ; parmi les pays de l'OTAN , ils sont les seuls avec un petit peu la France à s'engager dans des grands investissements militaires ! les Allemands ...

à écrit le 16/01/2017 à 18:38
Signaler
secouer le cocotier de ce monde occidental arrogant ne peut pas faire de mal !

à écrit le 16/01/2017 à 17:22
Signaler
Oh là ! j'ai l'impression que l'insolente réussite économique du Saint Empire donne des boutons au monde Anglo Saxon (Us,Uk) maintenant les ex pays du bloc soviétique sont un vrai boulet pour les pays fondateurs . Il est urgent de revoir la fiscalité...

à écrit le 16/01/2017 à 16:06
Signaler
Visiblement les européistes sont de sortie et tremble de devoirs changer leurs habitudes!

à écrit le 16/01/2017 à 14:58
Signaler
Trump raisonne en patron d’entreprise .Il choisit le « tout opportunité » économique ; on voit là sa faible ouverture d’esprit. Il est certain que dans sa première année, nous allons assister à une amélioration sensible de l’économie US, mais après...

à écrit le 16/01/2017 à 14:55
Signaler
Trump se rallie à la GB qui devait se être sanctionné par Obama/Clinton pour sa sortie de l'Europe, c'est donc ticket gagnant pour la GB. L'union Européenne risque alors fortement de disparaître et la France administrative de se retrouver toute seul...

à écrit le 16/01/2017 à 14:42
Signaler
Et voila!Hollande s'est vu reprocher de faire campagne pour Hillary,personne ne l'a écouté vraiment.nous allons droit a la catastrophe avec la destruction programmée de l'otan,l'échec du tafta et le soutien us au brexit.les commentaires montrent que...

le 16/01/2017 à 17:47
Signaler
@élu ps: la recette idéale du PS pour finir de couler le pays :-)

le 16/01/2017 à 20:40
Signaler
Je vous dore pour votre deuxième degrés - le problème c'est que trop nombreux sont ceux qui n'y voient que du premier degrés.

à écrit le 16/01/2017 à 14:37
Signaler
L'Europe est désormais cernés par des ennemis: - MILITAIRE : Russie - ECONOMIQUES : Usa et Chine - DEMOGRAPHIQUE : Afrique - RELIGIEUX : Monde musulman Ou nous nous unissons ou c'est le déclin du continent

le 16/01/2017 à 23:31
Signaler
Pour la Russie faut dire que l'EU se l'est mise à dos à force de faire les toutous bien dociles des USA.

à écrit le 16/01/2017 à 14:21
Signaler
Ce que DT dit de l'Europe à la solde de l'Allemagne ressemble à ce que l'on dit en France, à droite comme à gauche.

à écrit le 16/01/2017 à 14:19
Signaler
Encore une thèse brillante sur ce que va faire ou ne pas faire Mr Trump. Je ne suis pas sûr que la politique américaine vis à vis de l'Europe va vraiment changer : même si ses politiciens se gardent bien de le dire, les USA considèrent l'UE, et, pir...

à écrit le 16/01/2017 à 14:05
Signaler
Cette fois-ci, il parait clair que le TAFTA, chère à l’Allemagne, est mort. Maintenant, je m’inquièterai de l'Euro... Les Américains vont tous adorer Trump, les Européens vont le détester.

à écrit le 16/01/2017 à 13:57
Signaler
Remettre à la première place la principale préoccupation des peuples à savoir : la prospérité de la nation. C'est une vrai révolution populiste. L'idéologie politique redevient secondaire. La politique étrangère devient pragmatique avec comme objecti...

le 16/01/2017 à 20:28
Signaler
C'est une vision un peu idyllique des choses. Pour les ambitieux, la prospérité de la nation passe aussi par la récupération de richesses d’autres nations, ce peut être par la guerre militaire ou par une guerre économique. Le problème avec les p...

à écrit le 16/01/2017 à 13:30
Signaler
on n'a pas du lui dire que la campagne électorale était terminé à mon avis...Je pense que les problèmes sérieux ne vont pas tarder à commencer. La Corée du Nord commence déjà faire des siennes, la Chine le renvoi dans ses buts sur la Mer de Chine, se...

à écrit le 16/01/2017 à 13:29
Signaler
Super, avec un président comme Trump à la place de Roosevelt, comme dirait Sardou, nous serions tous encore en Germanie nazie (et Hitler aurait commencé à tenir sa prophétie d'un Reich qui devait durer 1000 ans) et jamais les boys ne seraient venus ...

le 16/01/2017 à 20:45
Signaler
Vous insulter les 20 millions de morts Russe pour libérer l'Europe du nazisme. Même si ce fut pour tristement, après, imposer le communisme aux pays de l'est, vous ne pouvez pas réduire la victoire contre l'Allemagne nazie au débarquement des boys. ...

le 16/01/2017 à 22:04
Signaler
Godwin, le cri des faibles d´esprit.

le 17/01/2017 à 17:51
Signaler
@Réponse de 20 millions de morts "De Gaulle ne s'y trompait pas, lui". D’où la création de l'escadrille Normandie fin 42 puis nommé Normandie-Niemen en 44 .

le 18/01/2017 à 21:24
Signaler
Les Américains ne sont entrée en guerre que après l'attaque des Japonais, la France et les 3/4 de l'Europe est occupé.... Ensuite ils on débarquer que parceque l'urss aller sortir de la guerre victorieux.... La Russie a payé les prix fort pour vaincr...

le 21/01/2017 à 20:19
Signaler
@tous : l'URSS s'accommodait très bien de Hitler au début : pacte Molotov-Ribbentrop, dépeçage de la Pologne,... L'URSS n'est entrée en guerre que lorsqu' Hitler l'a directement attaquée tous comme les Etats Unis ne l'ont fait qu'après Pearl Harbour....

à écrit le 16/01/2017 à 13:20
Signaler
"On ignore si Washington enclenchera des douanes de douane contre l'UE ou la zone." Petite coquille, mettre "droits" à la place de "douanes". Article intéressant par ailleurs.

à écrit le 16/01/2017 à 13:07
Signaler
Comme quoi, quelqu'un qui n'est pas du "système" est plus libre en pensée et en parole ! Pragmatique, commerçant par nature, il a bien vu les problèmes réels. La Chine et l'Allemagne dissimulent mal certaines volontés hégémoniques par la manipulation...

le 16/01/2017 à 13:39
Signaler
L'Ukraine est un pays européen souverain (et non une dépendance russe, l'URSS c'est fini depuis 1991) qui a le droit, si c'est la volonté de la majorité de sa population, d'adhérer à l'OTAN et à l'UE. Quant à l'usage de la force, l'Anschluss de la Cr...

le 16/01/2017 à 20:26
Signaler
Pas du systene....!!! Comment pensez vous qu il a fait fortune ??

le 16/01/2017 à 20:50
Signaler
A quelle argument vous vous raccrochez? L'Ukraine fut membre fondateur de la CEI, la Crimée est donc un problème interne à cet espace.

à écrit le 16/01/2017 à 12:54
Signaler
Donc Trump ne se veut pas notre ami et considere que des etats européens divisés et donc plus faibles est bo pour les USA. Il y en a encore pour baver sur l'Europe ?! Ce sont des agents de l'etranger alors, je ne vois que ca.... Et on note au pass...

à écrit le 16/01/2017 à 12:50
Signaler
je ne suis pas sur qu'il arrive a placer l'europe sur une mappemonde pour le reste, l'europe n'a pas le pouvoir militaire des yanks, mais ca reste le continent le plus riche....... et l'europe peut aussi changer ses priorites et passer des accords a...

le 16/01/2017 à 13:41
Signaler
En tout cas l'Europe doit enfin se décider à renforcer son potentiel de défense y compris dans sa composante dissuasion. Un objectif de 3% du PIB après 2025 consacré à la défense paraît approprié.

à écrit le 16/01/2017 à 12:30
Signaler
Trump ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas en Europe. Le problème de l'hégémonie allemand est une réalité. Notre pays serait bien inspiré de reprendre les choses en main avant que l'Allemagne ne redevienne incontrôlable et dangereus...

le 16/01/2017 à 14:01
Signaler
L'Allemagne est un atout de souveraineté pour les pays européen face à l'impérialisme poutinien auquel Trump ouvre la porte. Lex excédents allemands trouveront les bienvenus pour financer le développement d'une défense européenne enfin suffisamment ...

le 16/01/2017 à 20:58
Signaler
Ben dites, vous ne vous voilez plus ! "Lex excédents allemands trouveront les bienvenus pour financer le développement d'une défense " A part le Français approximatif, je vois que vous souhaitez que la défense Européenne soit financé par les 'excéd...

à écrit le 16/01/2017 à 12:26
Signaler
Ouais, en jugeant l'OTAN obsolete, Trump ne jette pas seulement a la poubelle la garantie apportee a l'Allemagne, mais a toute l'Europe de L'ouest, France comprise. Cela veut dire que la russie à les mains libres pour faire ce qu'elle veut sur notre ...

le 16/01/2017 à 12:46
Signaler
L'OTAN est une structure archaique 'au sein de l'Europe, dirigée par des oligarques américains et allemands sans aucun controle démocratique, le contraire des principes de la Constitution Européenne. De Gaulle avait raison, les structures démocratiqu...

le 16/01/2017 à 14:06
Signaler
@Princess 1- Vu qu'il n'ya a pas de constitution Européenne, vouspourriez mexpliquer en quoi ca serait contre quelque chose qui n'existe pas? 2- La décision pour l'OTAN de s'engager sur un théatre d'opération est prise par les gouvernements ELUS qu...

à écrit le 16/01/2017 à 11:49
Signaler
De toute façon l'attitude dogmatique de l'Allemagne en Europe qui ne cesse de vouloir imposer une hégémonie style ''3eme Reich'' aux autres pays rappel vraiment trop les début de l'Allemagne ''nazional sozialist''. La France serait bien inspirée de r...

le 16/01/2017 à 12:51
Signaler
J'ai rarement lu autant de conneries en si peu de mots. L'Allemagne n'a aucune attitude hegemonique, elle suit elle-meme les regles que tous les etats européens ont fixé, en particulier pour le bien des Allemands. A present l'Allemagne a tellement ré...

le 16/01/2017 à 14:04
Signaler
les excédents allemands (et ceux des autres pays qui appliquent peu ou prou la même politique économique) ne seront pas de trop pour financer la mise en place d'une défense européenne suffisamment puissante pour être dissuasive face à l'impérialisme ...

le 16/01/2017 à 20:12
Signaler
@ Steph : L'Allemagne ne respecte que les règles qui l'arrangent, elle s'assoit bien sur celle régissant les excédents commerciaux excessifs, qu'elle pourrait très facilement respecter en haussant les salaires...

à écrit le 16/01/2017 à 11:31
Signaler
Le "fond" est aprioris juste mais certaines interprétations laissent à désiré!

à écrit le 16/01/2017 à 11:25
Signaler
Merci beaucoup pour cet article, quand on li les fillonistes pro-européens à fond et pro trump en même temps cela devrait les calmer un temps, quoi que vu le niveau de leurs puissantes incohérences c'est loin d'être sûr. "l'UE est perçue par Donal...

le 16/01/2017 à 12:14
Signaler
Un Frexit pour être à la merci des caprices de ce clown, non merci ! On sera toujours plus fort ensemble que tout seul....

le 16/01/2017 à 12:30
Signaler
Vous allez lu mon commentaire ? Ben non, vous faites comme les dirigeants de l'UE, bizarrement, vous regardez le doigt et rien que le doit. C'est bon vous avez votre but dans la vie ! Ensemble !? Diantre ! Mais en quoi l'UE au service de l’Allema...

le 16/01/2017 à 12:32
Signaler
visiblement, vous avez envie de perdre plusieurs de vos libertés (celle de circuler, de prendre un travail dans un autre pays, d'etudier dans un autre pays, interdiction de la discrimination sur le simple passeport) et vos avantages (abolition des fr...

le 16/01/2017 à 12:41
Signaler
Comme d’habitude dans notre longue histoire, les dirigeants français refusent de réfléchir à ce qui leur déplaît. Tout comme dans les années 1930, aucun dirigeant français ne voulait écouter les appels pressants du colonel de Gaulle à réarmer la Fran...

le 16/01/2017 à 12:57
Signaler
@ Ozarmes L'union (européenne) fait la force, d'après vous ? Quelle blague. Allez dire ça aux Grecs, aux Portugais, aux Espagnols... L'Italie elle-même a vu sa croissance stoppée depuis l'arrivée de l'euro, malgré toutes les "réformes" que Renzi a...

le 16/01/2017 à 13:20
Signaler
"visiblement, vous avez envie de perdre plusieurs de vos libertés (celle de circuler, de prendre un travail dans un autre pays, d'etudier dans un autre pays, interdiction de la discrimination sur le simple passeport". Et c'est quoi l'intérêt svp ...

le 16/01/2017 à 14:16
Signaler
la Grèce est frauduleusement entrée dans l'€, il aurait fallu l'en chasser dès que ses tricheries ont été connues. Le problème c'est qu'elle a entraîné dans sa chute l'Espagne (performante mais dont le modèle reposait trop sur l'immobilier et l'endet...

le 16/01/2017 à 14:23
Signaler
@Citoyen blasé Sérieux? vous ne voyez pas l'interet de ne pas vous faire disscriminer juste parce que vous avez le passeport du pays d'a coté? Donc si demain matin votre cousin/fils/fille/voisin, qui est super qualifié dnas son boulot trouve un su...

le 16/01/2017 à 14:54
Signaler
Frexit, pour s'affaiblir encore plus? Revisitez Charlemagne , please!

le 16/01/2017 à 15:02
Signaler
au troll: "la Grèce est frauduleusement entrée dans l'€" Non sans rire !? Et tout le monde l'a laissé faire comme ça tranquille ? Ah je vous jure c'est encore pire que ce que je pensais l'UE ! Bref je ne lis pas la suite forcément sans intérêt...

le 16/01/2017 à 15:05
Signaler
P.S.: Bref une nouvelle UE avec des dirigeants neufs, non compromis et non issus de l'oligarchie, avec ça vous pourriez nous faire rêver mais comme l'UE, sous dictature allemande, finalement le massacre de 39-45 était vraiment inutile, est incapable ...

le 16/01/2017 à 16:48
Signaler
@Citoyen blasé: toujours aucun argument je vois? juste des mots et aucun fond? quelle perspective...

le 16/01/2017 à 17:15
Signaler
"@Citoyen blasé: toujours aucun argument je vois? juste des mots et aucun fond? quelle perspective... " Si vous voulez des arguments je vous propose de lire mon commentaire et vous en aurez des arguments le problème étant que vous êtes là pour dé...

le 16/01/2017 à 18:36
Signaler
Je suis d'accord avec @Citoyen blasé, il faut un Frexit et surtout en priorité sortir de l'Euro (ou idéalement la sortie de l'Allemagne). L'Union Européenne est un panier de crabes avec de vrais pays parasites (Irlande, Luxembourg cf Apple, Luxle...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.