En Scandinavie, l'esprit d'entreprise reste bien plus vif qu'en France

Selon la 7ème édition du rapport Amway Global Entrepreneurship, les scandinaves ont en grande majorité une forte appétence pour entrepreneuriat. En France, le goût et l'esprit d'entreprise sont moins prononcés.
Grégoire Normand
La Norvège, le Danemark et la Suède font partie du Top cinq des pays interrogés pour leur goût pour l'entrepreneuriat.

Le goût d'entreprendre est très marqué dans les pays scandinaves. Les résultats de la septième étude d'Amway Global, menée en collaboration avec Isabell M. Welpe titulaire de la chaire Stratégie et Organisation à l'université technique de Munich et l'institut GFK, indiquent que la grande majorité des interrogés (77%) dans les 45 pays participant à l'enquête ont une attitude positive vis à vis de entrepreneuriat. Cette part a légèrement augmenté par rapport à 2015 (75%) selon l'étude menée l'année dernière.

Les résultats de l'enquête réalisée sur la base d'échantillons représentatifs de grande taille (50.861 personnes interrogées dans 45 pays) montrent que 39% des sondés à travers le monde se voient bien plus en indépendants dans cinq ans. Les deux principales questions posées étaient :

- Comment percevez-vous entrepreneuriat ?

- Pouvez-vous vous imaginer démarrer une activité ?

Une vision plus positive en Scandinavie

La Norvège, le Danemark et la Suède figurent dans le Top 5 des pays où les interrogés ont en très grande majorité (plus de 90% des répondants) une attitude positive vis-à-vis de l'entrepreneuriat. Dans ces trois pays, les deux principales raisons qui confirment cet enthousiasme pour l'esprit d'entreprise sont la possibilité de réaliser ses propres idées et l'indépendance vis-à-vis des employeurs. Si la Norvège est en tête du classement, le Vietnam est juste derrière où ils sont 95% à avoir répondu qu'ils avaient une perception positive de cette activité.

Les Français moins enclins à entreprendre

En France, les interrogés ont répondu également en majorité qu'ils avaient une perception positive (79%), même si ce résultat classe l'Hexagone à la 18ème place sur 45 pays sondés. En revanche, ils sont 38% à s'imaginer démarrer une aventure entrepreneuriale. Par ailleurs, ils sont 34% à considérer que démarrer une activité économique représente une opportunité de carrière souhaitable (c'est l'un des plus faibles taux parmi les 45 pays). Les Français restent en deçà de la moyenne des pays interrogés (43%).

Un esprit d'entreprise en France en dessous de la moyenne

Le rapport comporte également un indice de l'esprit entrepreneurial qui prend en compte trois facteurs :

- La volonté d'entreprendre

- La faisabilité (les répondants possèdent les compétences et les ressources nécessaires pour démarrer une activité)

- La stabilité face à la pression sociale (la famille et les amis ne pourraient pas dissuader les répondants de démarrer une activité)

Sur cet indice, le Vietnam (81%), l'Inde (80%) et la Thaïlande (77%) dominent largement le palmarès. La France se situe quant à elle à la 24ème place (avec une moyenne de 47%) juste derrière la Grande-Bretagne (50%), Taiwan (50%) et la Corée du Sud. L'Allemagne figure en bas de tableau à la 39ème place pour le classement. La moyenne de tous les pays interrogés se situe à 50%.

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Méthode : l'enquête a été menée entre avril et juin 2016 par des entretiens téléphoniques ou en face à face auprès de 50.861 personnes dans 45 pays par l'institut GFK.

Grégoire Normand
Commentaires 4
à écrit le 01/12/2016 à 10:50
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C'est le truc habituel de "nation branding" ,et au contraire de "french bashing"... Les Médias seraient bien inspirés d'arrêter d'emm... Les français, comme disait Pompidou. Ils vont finir par se fâcher réellement. On n'a rien à envier à ces pays nor...

à écrit le 01/12/2016 à 7:59
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... peut-etre y a-t-il moins de boulets bureaucratiques .... auquels on ne touche jamais !

à écrit le 30/11/2016 à 16:26
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De toute façon, ils sont plus beaux plus blonds plus organisés, plus ceci plus cela, sans parler du reste, mais de l'avis d'amis qui y ont vécu assez longtemps, qu'est ce qu' on s'y em...et qu'est-ce qu'on y mange mal (N et S).

le 01/12/2016 à 0:05
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Ceci explique peut-être cela. En tous cas, certaines études montrent une relation entre le désir de réussir et un manque affectif ou social.

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