Israël affirme avoir frappé plus de 3.400 cibles du Hezbollah au Liban depuis octobre

L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé plus de 50 cibles liées au Hezbollah en Syrie depuis le début de la guerre en octobre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
Premier ministre, Benjamin Netanyahou
Premier ministre, Benjamin Netanyahou (Crédits : ABIR SULTAN/Pool via REUTERS)

Ce samedi, au lendemain des frappes américaines en Syrie et en Irak qui mettent de l'huile sur le feu au Proche et au Moyen-Orient, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé plus de 50 cibles liées au Hezbollah en Syrie depuis le début de la guerre en octobre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

« Nous avons attaqué des infrastructures du Hezbollah aussi en Syrie », a indiqué lors d'un point presse le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari. « Nous avons attaqué au sol et par voie aérienne plus de 50 cibles », a-t-il ajouté, alors que l'armée israélienne admet rarement ses opérations en Syrie.

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La bande de Gaza pilonnée

Cette annonce intervient alors que l'armée israélienne a pilonné samedi la bande de Gaza où des dizaines de personnes ont été tuées, les craintes s'amplifiant face à une possible offensive militaire contre la ville surpeuplée de Rafah qui abrite plus d'un million de déplacés palestiniens.

Sur le front diplomatique, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken doit à nouveau se rendre dimanche au Moyen-Orient pour soutenir les négociations en cours sur nouvelle trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en guerre depuis près de quatre mois. A quelques kilomètres au nord de Rafah, Khan Younès est aussi la cible de bombardements et de tirs d'artillerie incessants, selon un journaliste de l'AFP. La ville, où se cachent selon Israël des dirigeants du Hamas, est en partie détruite par près de deux mois de combats acharnés.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé le décès d'au moins 100 civils dans la nuit dans le territoire palestinien assiégé, pour l'essentiel des femmes et des enfants. L'armée israélienne a déclaré avoir tué « des dizaines de terroristes » dans le nord et le centre du territoire ces dernières 24 heures.

La guerre a provoqué un exode de la population vers le sud et plus de 1,3 million d'habitants, selon l'ONU, sur un total de 2,4 millions, sont désormais réfugiés à Rafah, qui comptait quelque 200.000 habitants avant le 7 octobre.

Commentaires 2
à écrit le 04/02/2024 à 9:52
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Bonjour, le Liban est si proche de Gaza.. ou la géographie me fait défaut... Merci, de nous expliquer qu'ils ne faut surtout pas regionaliser le conflits... Apres tous s'est vrais certains pays ons le droit de bombardé n'importe ou.. Ce monde me...

à écrit le 03/02/2024 à 22:11
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Derriere ce conflit qui dure finalement depuis des décennies, il y a une guerre démographique. Il n'y aura jamais de paix tant qu'Israel et la Palestine ne réduiront pas leur natalité

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