
L'endettement des Etats continue de se creuser "aux quatre coins du globe" et notamment dans les pays riches, où il se rapproche des niveaux de l'après-Seconde guerre mondiale, met en garde mercredi le Fonds monétaire international (FMI). Dans son rapport semestriel sur la dette, l'institution précise :
"En moyenne, la dette publique dépasse maintenant le niveau atteint pendant la Grande Dépression (dans les années 30) et s'approche du niveau qui était le sien au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale".
"Les finances publiques ont eu une année difficile. Une nouvelle réalité est en train d'émerger", résume Vitor Gaspar, le principal auteur du rapport, qui pointe l'impact du ralentissement de l'économie mondiale.
"Les risques augmentent quasiment partout", observe-t-il.
Les exportateurs de pétrole de plus en plus endettés aussi
La dette publique devrait ainsi atteindre cette année près de 250% du PIB au Japon, 133% en Italie, 107% aux Etats-Unis et un peu plus de 98% en France, selon les prévisions du FMI. Aucune estimation n'est disponible pour la Grèce, qui est en proie à une grave crise économique depuis six ans.
Frappés de plein fouet par la chute des cours du brut, les pays exportateurs de pétrole voient également leur endettement monter en flèche pour compenser la perte de leurs recettes, souligne le rapport publié en marge de l'assemblée de printemps FMI-Banque mondiale à Washington. D'après ses estimations, la dette des producteurs d'or noir au Maghreb et au Moyen-Orient devrait ainsi flamber de 2.000 milliards de dollars dans les cinq prochaines années.
Le risque d'un blocage politique
Une nouvelle fois, le FMI exhorte ses Etats membres à se tenir prêts à "répondre rapidement" pour soutenir la croissance économique et "réduire les vulnérabilités" alimentées par leur endettement, tout en reconnaissant que leur marge de manœuvre politique est étroite.
"Le calendrier électoral et les blocages politiques pourraient compliquer la mise en oeuvre des mesures et freiner des politiques ambitieuses en 2016 dans plusieurs grandes économies", regrette le FMI.
L'institution prédit que, dans les économies avancées, une hausse d'un point du taux de croissance permettrait de ramener les taux d'endettement à des niveaux de pré-crise économique, d'ici à 10 ans.
(Avec AFP)
Parlerait-on toujours de déficit et de dette si, tout simplement, chacun payait sa juste part ?
Aucune leçon n'en a été tirée , les responsables américains sont toujours aux manettes.
Tous placement proposé aujourd'hui par une banque, n'importe laquelle, est une arnaque. Tout le monde le sait sauf les journalistes et les hommes politiques.
Dans toute l'Europe le collier fiscal est trop serré. La possibilité de prendre des risques est nulle.
L'euro est un échec, c'est la monnaie de l'Allemagne. Il a été créé en réalité pour protéger l'épargne allemande.
La seule chose à peu près solide c'est de l'argent liquide dans une banque, en espérant qu'elle ne fera pas parti du prochain wagon.
Alors voila, on attend tous, le coup d'après en serrant les fesses.
En ce qui me concerne je me tourne vers des actifs solides: la pierre et l'or.
Je n'ai plus confiance en l'euro et le dollar ma paraît très fragile compte tenu de l'endettement des USA et du quantitative easing pratiqué par la Fed depuis plusieurs années (rejointe en cela par la BCE qui injecte 80 milliards d'euros PAR MOIS dans le circuit financier).
Le niveau de vie est un des plus haut du monde
Malheureusement on vote pour des populistes énarques qui nous conduisent à la ruine
La solution est sans doute dans la règle d or et pénalisation des elus qui dépassent
Penser qu'on ne peux pas vivre avec 3 % de moins sur les dépenses de l état c est bien notre soucis