
Les industriels européens, TGV, Airbus ou les fabricants de machines-outils se sont vus gentiment dépouiller de leurs technologies... De l'autre côté de l'Atlantique, aux États-Unis, en 2014, cinq officiers du renseignement chinois ont été inculpés de cyber espionnage au détriment d'une entreprise américaine de haute technologie, American Superconductor, dont plusieurs brevets avaient été pillés au cours des mois précédents.
Concurrencée sur son propre terrain par des rivales chinoises, l'entreprise y a perdu un milliard de dollars et a dû licencier les deux tiers de son personnel. Elle n'a pas été indemnisée de ses pertes, les cinq inculpés continueront probablement de travailler pour les services secrets, et le président Xi Jinping, pour sa première visite officielle à Washington, a pu se contenter d'une profession de foi polie sur le respect de la propriété intellectuelle.
Sans foi ni loi
Cet incident n'est que la partie émergée d'un iceberg inquiétant, un espionnage tous azimuts piloté par l'État chinois, dont cette investigation édifiante dévoile les rouages et les objectifs. Parce que tout le monde convoite son gigantesque marché, la Chine, seconde puissance économique mondiale, qui ambitionne de devenir la première d'ici à 2020, peut s'affranchir sans risque des règles du jeu, sur le plan économique et technologique, mais aussi politique.
Ainsi surveille-t-elle dans le monde entier ceux qu'elle considère comme des ennemis à abattre : les militants indépendantistes ouïghours et tibétains, comme les membres du mouvement Fanlun Gong. Les quelque 500 instituts "culturels" Confucius qu'elle a ouverts dans le monde sont chargés, eux, de relayer sa propagande...
De Paris à Pékin, en passant par la Pennsylvanie, l'Allemagne, le Canada et l'Australie, des contrats publics aux pratiques occultes, ce documentaire part à la rencontre de témoins de première main qui subissent, cèdent ou résistent à la puissance tentaculaire du "dragon à mille têtes".
(source ARTE)
Je rappelle aux lecteurs que la Chine ne fait que copier le modèle japonais.
On l'a fait et on sait ce que ça a donné.
Les corrupteurs sont là-bas, mais les corrompus sont ici!
Tout ça pour un secteur nucléaire même pas compétitif!
Comment ceux qui bradent la France et l'Europe ne sont que des minables!
Mais les chinois doivent bien trop aux milliardaires du monde qui ont paupérisé les états pour le seul profit de ceux-ci, et les plus gros et influents milliardaires sont américains, il n'y a que les milliardaires européens assez bêtes pour croire que les frontières n'existaient plus.
Parce qu'un riche américain sera toujours américain avant d'être riche.
Il subissent eux même ce sentiment à leur encontre fortement partout dans le monde y compris chez eux entre leurs différentes ethnies. Non le plus grave, c'est que l'afrique les admire car le racisme primaire du noir contre l'asiatique qui les voit comme comme de petits hommes tout innofensif ont put developper une économie aussi puissante en partant d'aussi bas.
L'afrique fait avec la chine ce que la chine avait fait avec l'URSS:
D'abord apprendre puis combattre
Tout ce fait dans ce sens
Sympa votre article sur un de nos documentaires, merci ! Il aurait été encore plus sympa de préciser que c'est ARTE qui le diffuse... jusqu'au 24 novembre.
http://www.arte.tv/guide/fr/060821-000-A/le-dragon-a-mille-tetes?country=FR
y a des histoires qui laissent pantois!
Quant aux américains c'est quand même grace à eux que la France est un peuple libre. Trop d'"american bashing" de la part de ces instituts Conficius est lassant