Les sociétés de Donald Trump ont un endettement cumulé d'au moins 650 millions de dollars (574 millions d'euros), soit plus du double du montant annoncé par le candidat républicain dans le cadre de sa campagne, rapporte dans un article du 20 août le New York Times. Le quotidien a fait appel à un institut d'études spécialisé dans l'immobilier pour collecter des données concernant les propriétés du magnat des affaires, en particulier ses immeubles de bureaux et ses parcours de golf.
En plus des 650 millions de dettes, il en ressort qu'"une partie importante" de la fortune de Donald Trump dépend de trois accords avec des partenaires ayant souscrit des emprunts totalisant 2 milliards de dollars (1,77 milliards d'euros). Si ces emprunts n'étaient pas remboursés, Donald Trump n'en serait pas tenu responsable, mais la valeur des investissements qu'il a réalisés conjointement plongerait, assure le New York Times.
Des accords avec la Chine et Goldman Sachs
Parmi les créanciers de l'empire Trump figurent une des principales banques de Chine -pays que le candidat présente régulièrement comme l'ennemi commercial à soumettre-, ainsi que Goldman Sachs, la célèbre banque d'affaires que Trump accuse d'avoir favorisé sa rivale Hillary Clinton.
Le milliardaire aime insister sur le succès de ses affaires, présentant sa réussite comme un garant de ses capacités à gouverner les Etats-Unis. Il affirme peser 10 milliards de dollars, un montant contesté par de nombreux experts. Il continue cependant à refuser de rendre publique sa déclaration de revenus ou à permettre un audit indépendant de la santé de ses affaires.