Pétrole : l'Opep croit à un rééquilibrage d'ici 2017 malgré "l'échec de Doha"

Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah el-Badri, a assuré jeudi qu'un redressement du marché du pétrole devrait intervenir l'an prochain. Dimanche dernier, les discussions entre les pays membres de l'Opep s'étaient achevées sans accord sur un "gel" de la production.
Les discussions de Doha entre pays producteurs de pétrole membres de l'Opep ou extérieurs au cartel ont échoué dimanche 18 avril.

En dépit du fiasco (attendu) de Doha - les pays producteurs membres de l'Opep ne sont pas parvenus à s'entendre sur un gel de la production- le secrétaire général de l'organisation a affirmé jeudi qu'un rééquilibrage du marché du pétrole se profile.

"Doha ou pas Doha, on constate que le marché se retourne", a déclaré Abdallah el-Badri lors du 17e sommet international du pétrole, qui se tient à Paris.

"Nous prévoyons que le marché, d'ici 2017, se rééquilibrera et ce sera positif", a-t-il insisté, ajoutant que d'ici là, le prix du pétrole "sera meilleur que ce qu'il est aujourd'hui".

Le secrétaire général de l'Opep a indiqué que "le seul problème que nous avons est un surplus (d'offre) et si nous pouvons résoudre ce surplus, alors le marché se stabilisera".

Un gel de la production serait "un bon signal, un pas en avant"

Par ailleurs, Abdallah el-Badri s'est dit convaincu que d'ici la prochaine réunion prévue en juin de l'Opep à Vienne, d'autres rencontres entre pays membres et non membres de l'organisation auront lieu. Mais le secrétariat général de l'Opep, en tant que tel, "n'est pas impliqué" dans ces discussions, a-t-il répété à plusieurs reprises, estimant qu'un gel de la production serait "un bon signal, un pas en avant".

La surabondance de l'offre d'or noir a conduit à une baisse de plus de 60% des prix du pétrole depuis la mi-2014, mettant la pression sur de nombreux pays producteurs et les industriels du secteur.

(Avec AFP et Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 21/04/2016 à 19:07
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Le problème n'est pas seulement le prix du pétrole, mais aussi le rapport entre cout du travail net prix de l'énergie. La France est défavorisée par son cout du travail élevé et son prix de l'énergie plus faible

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