Plus forte baisse des rémunérations des grands patrons américains depuis 2008

La rémunération médiane des dirigeants de 299 des plus grandes sociétés américaines est passée de 11,2 millions d'euros à 10,8 millions d'euros, en 2014.
La baisse s'explique notamment par les moins bons résultats des entreprises américaines, comparé à 2014.

Depuis la crise financière de 2008, jamais les salaires des plus grands patrons américains n'avaient autant baissé, selon le Wall Street Journal, qui se base sur des données compilées par MyLogIQ found, une société de service financier. Ainsi, la rémunération médiane des dirigeants de 299 plus grandes sociétés américaines a baissé de 3,8%. Elle est passée de 11,2 millions de dollars (9,84 millions d'euros) en 2014 à 10,8 millions de dollars l'année dernière.

médiane

Des profits en baisse de 5,1% pour les sociétés américaines

La baisse s'explique notamment par les moins bons résultats des entreprises américaines comparé à 2014, ce qui a pesé sur les bonus. Ces dernières ont enregistré un recul de 5,1% de leurs profits. Il s'agit de la plus forte baisse depuis la crise de 2008. Pour rappel, la SEC, l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, a adopté le "pay for performance", le 29 avril 2015, pour rendre obligatoire les rémunérations liées aux performances des sociétés.

Parmi les chefs d'entreprises touchés, Inge Thulin, dirigeant du conglomérat 3M, a vu sa rémunération baisser de 3,4% à 19,4 millions de dollars. Celle du patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, a reculé pour la première fois en quatre ans, passant de 24 à 23 millions de dollars. Cela peut s'expliquer par les performances en demi-teinte de la banque : son chiffre d'affaires a reculé de 2,05% à 33,82 milliards de dollars et son bénéfice a diminué de 5,4% à 7,27 milliards de dollars.

Commentaires 3
à écrit le 08/04/2016 à 18:52
Signaler
.... Tant il est vrai que la vie est dure avec "seulement" 1 00 fois le smic. Des indigents ces gens là!

à écrit le 08/04/2016 à 17:22
Signaler
Avec 460 de 500 premières entreprises américaines par le chiffre d'affaire, listées par le magazine Fortune 500, en situation plus ou moins évidente de faillite, il semble naturel d'embrayer la marche arrière. De nombreuses compagnies sont dans une s...

à écrit le 08/04/2016 à 15:51
Signaler
intéréssant de voir que depuis les crise des subprimes en 2008 les rémunérations ont fait un bond. bref au pire moment de l'économie mondiale les dirigeants américains n'ont pas fait d'efforts en moyenne sur leur rémunération. bref les efforts un peu...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.