Trump défend une vaste rafle anti-immigration après de vives critiques

Donald Trump a défendu la vaste opération anti-clandestins conduite par la police migratoire dans le Mississippi mercredi, et qui avait suscité de vives critiques du fait la séparation temporaire de familles, en affirmant que ces mesures permettaient de décourager les candidats à l'immigration illégale.
(Crédits : Kevin Lamarque)

La rafle de mercredi a conduit à l'arrestation de quelque 680 employés du secteur agroalimentaire dans six villes du Mississippi, dont 122 Mexicains. Elle avait été présentée par les autorités comme la plus importante ciblant tout un État en un jour, depuis au moins une décennie.

"Je veux que les gens sachent que s'ils viennent aux États-Unis illégalement, ils vont repartir", a déclaré le président américain. "Et cela sert de dissuasion efficace."

"Lorsque les gens voient ce qu'ils ont vu" mercredi, "ils savent qu'ils ne vont pas rester", a insisté le milliardaire républicain.

Des enfants se retrouvant sans parents

Cette opération policière avait suscité de vives critiques notamment après la diffusion par la presse locale d'images d'enfants en pleurs, dont beaucoup avaient appris l'arrestation de leurs parents à la sortie de l'école. Certains d'entre eux avaient dû passer la nuit suivante dans un gymnase.

Le procureur général du Mississippi, Mike Hurst, a également défendu l'opération en affirmant que les agents s'étaient assurés que les enfants soient réunis avec leurs parents.

"Nous ne sommes au courant d'aucun enfant actuellement sans ses parents du fait de cette opération", a-t-il écrit jeudi sur Twitter.

Les autorités ont informé qu'environ 300 des plus de 600 personnes arrêtées avaient été libérées et placées sous surveillance électronique. Elles ont été convoquées à une audience ultérieure afin qu'un juge décide ou non de leur expulsion. Parmi elles, 30 ont été libérées pour raisons humanitaires, afin que leurs enfants ne restent pas seuls, ont dit les autorités.

Une des entreprises visées par l'opération, PH Food, privée des trois quarts ses employés, n'a pas pu ouvrir ses portes jeudi, selon un journal local. Une autre, Koch Foods, faisait savoir sur sa page Facebook qu'elle organiserait lundi une journée de recrutement à Forest, à l'est de la capitale de l'État, Jackson.

"Les candidats doivent fournir deux documents prouvant leur identité", prévient le texte.

Commentaires 4
à écrit le 13/08/2019 à 8:28
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Bel exemple d'article parfaitement factuel et où les termes visent pas un induire un jugement ! MDR.

à écrit le 12/08/2019 à 22:56
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Je suppose que si il y avait autant de migrants dans ces entreprises, c'est parceque ces migrants acceptaient de faire des boulots que les américains ne veulent pas faire. Je ne crois pas que s'en prendre à ceux qui travaillent dur pour offrir un ave...

à écrit le 12/08/2019 à 15:47
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Pour les médias, Il est plus facile de s'attaquer a un homme qu'a une situation!

à écrit le 12/08/2019 à 11:50
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"après de vives critiques" Les mêmes qui génèrent la prostitution des mineurs, le trafic d'organes et le massacre humain du dumping fiscal mondial. C'est bien.

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