Avant le premier tour de l'élection présidentielle qui se déroulera ce dimanche, trois derniers sondages sont parus ce vendredi en fin d'après-midi. Ils confirment que Jean-Luc Mélenchon et François Fillon sont désormais décrochés derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Selon BVA, le leader d'En Marche ! et la candidate du Front National obtiendraient tous les deux 23 % des voix ce dimanche 23 avril. Jean-Luc Mélenchon obtiendrait pour sa part 19,5 % et François Fillon 19 %. En parallèle, d'après le dernier sondage quotidien Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron arriverait en tête avec 24,5 %, devant Le Pen (22,5 %), Fillon (19,5 %) et Mélenchon (18,5 %). Enfin selon l'institut Odoxa, Emmanuel Macron arriverait premier avec 24,5 %, Marine Le Pen deuxième avec 23 %, alors François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, tous deux crédités de 19 %, restent à la lutte pour la troisième place. Derrière, la débâcle historique du PS est annoncée : Benoît Hamon recueillerait entre 7 % et 8 % des intentions de vote selon les instituts.
Un taux de participation plus fort que prévu ?
Parmi les quatre principaux candidats, c'est Marine Le Pen qui aurait le plus de chances de maintenir son score à un niveau élevé puisque parmi ses électeurs potentiels, 86 % se déclarent sûrs de leur choix. Elle posséderait ainsi le solde électoral le plus solide. Mais les choses peuvent encore changer : selon BVA, « 29% des électeurs qui se déclarent certains d'aller voter dimanche prochain peuvent encore changer d'avis quant à leur vote ou n'expriment actuellement pas d'intentions de vote ». Par ailleurs, cet institut estime que le niveau de participation ne sera pas si catastrophique qu'anticipée : entre 76 % et 80 %. Or, une abstention plus faible que prévue « pourrait s'avérer déterminante et ce d'autant plus que les écarts séparant les quatre principaux candidats sont relativement serrés », ajoute BVA. Le suspense reste entier à quelques heures du premier dénouement d'une élection présidentielle à la configuration assurément historique. Reste à savoir si les instituts de sondage auront, cette fois-ci, vu juste.