
Ce vendredi 21 avril, à minuit, la campagne présidentielle pour le premier tour prendra officiellement fin. Plus aucun sondage ne pourra être rendu public et les candidats, ainsi que leurs soutiens, ne pourront plus s'exprimer jusqu'à dimanche soir 20 heures. Le temps de dresser un premier bilan de ce « millésime » présidentiel 2017 qui se singularise des précédents rendez-vous quinquennaux par plusieurs aspects.
Quatre candidats pour deux places au second tour
Incontestablement, c'est la possibilité de qualification pour le second tour de quatre candidats qui constitue la grande particularité de cette élection présidentielle. Certes, depuis la première élection présidentielle au suffrage universel direct en 1965, il y a déjà eu une compétition entre trois candidats, parfois à la surprise générale comme en 1969 quand le candidat communiste Jacques Duclos s'est incliné de peu devant le centriste Alain Poher, qualifié face à Georges Pompidou pour le second tour. On se souvient aussi, en 1995, du duel qui a opposé Jacques Chirac et Edouard Balladur, le premier l'emportant finalement pour affronter Lionel Jospin au second tour. Et, bien sûr, il y a ce fameux 21 avril 2002 quand Jean-Marie Le Pen, passera d'une courte tête devant Lionel Jospin pour retrouver Jacques Chirac au second tour. En revanche, quatre candidats dans un mouchoir, c'est vraiment inédit et c'est le signe que, progressivement, la France bascule d'un bipartisme déjà bousculé par l'émergence du Front national vers un quadripartisme.
L'effondrement historique du candidat socialiste
Tout comme est une particularité historique le très faible score attendu du candidat officiel du Parti socialiste, Benoît Hamon. Il faut remonter à 1969 et les 5,1% réalisés par Gaston Defferre (qui était alors le candidat de la SFIO « l'ancêtre » du PS né à Epinay en 1971) pour retrouver un candidat socialiste risquant de réaliser un score à un seul chiffre. Si l'échec programmé de Benoît Hamon se confirme, l'heure des comptes va sonner dans un Parti socialiste en ruine... Conséquence du quinquennat de François Hollande.
Le "Phénomène" Macron
Quel que soit également le résultat du scrutin dimanche 7 mai, 2017 restera dans les annales en raison de la présence d'Emmanuel Macron. Tout est inédit chez ce jeune homme (39 ans) pressé : il ne s'est auparavant jamais confronté au suffrage universel (parlementaire ou élu local); il était quasi inconnu du grand public il y a encore deux ans, avant sa nomination comme ministre de l'Economie ; il est parvenu, avec d'autres, à empêcher le président en place de se représenter pour un second mandat ; il se positionne sur un créneau « ni droite, ni gauche » qui, jusqu'ici, n'a jamais fonctionné en France. C'est la première fois, depuis le début de la cinquième République qu'un candidat sorti de nulle part se retrouve en potentielle situation de l'emporter. Le « phénomène » Macron va devenir un cas d'étude dans les instituts de sciences politiques... Au-delà de sa personnalité qui séduit certains et en irrite beaucoup d'autres, l'impétrant Macron exprime le désir des Français pour un renouveau de la vie politique.
Les plébéiens et les prétoriens
La campagne 2017 se caractérise aussi par l'expression « antisystème ». Chacun leur tour, les quatre candidats considérés comme les mieux placés se sont définis comme « le candidat antisystème »... Ce qui pourrait faire rire de la part de certains... Mais une chose est certaine, c'est la première fois que l'on se retrouve avec deux plébéiens - Mélenchon et Le Pen - et deux prétoriens, Macron et Fillon. Les deux premiers jouent la carte de la « France qui souffre », celle du « péri-urbain », celle « victime de la mondialisation et de l'Europe ». A l'inverse, la « clientèle » de Macron et Fillon se retrouve davantage dans ceux qui ont « la mondialisation heureuse », qui vivent dans les grandes métropoles.
Une campagne marquée par les "affaires" quasi en direct
Enfin, dernière marque de fabrique de cette campagne 2017, c'est la première fois que l'on a suivi en quasi direct les pérégrinations judiciaires d'un candidat, François Fillon en l'occurrence, jusqu'à sa mise en examen le 14 mars dernier. Du coup, on a failli vivre un inédit « plan B » avec le retour d'Alain Juppé, battu de la primaire. Mais la décision de François Fillon de se maintenir à tout prix a définitivement annihiler les derniers espoirs du maire de Bordeaux... mais a aussi provoqué le départ de nombreux fidèles de l'état-major de l'ancien élu de la Sarthe. N'est-ce pas François Fillon qui a dit « qui imagine le général de Gaulle mis en examen » ? Alors certes, des "affaires" ou des "boules puantes", il y en a a chaque campagne, c'est même le propre, si l'on peut dire, des élections présidentielles. Mais quand le feuilleton connaît un nouvel épisode quasi quotidiennement, c'est de l'inédit...
la présidence Hollande certes est critiquable mais au final aura t elle été une telle catastrophe, clairement non.
1 Une réduction des dépenses publiques et de la dette avec comme corollaire une baisse de la fiscalité qui pèse lourdement sur les classes moyennes.
2 Réforme fiscale pour que tous les français soient concernés par l'impôt.
Fusion CSG / IR et suppression des niches fiscales. (pour info , manque à gagner des niches fiscales en 2016 , 83 milliards d'euros. Ce que rapporte l'IR 79 milliards d'euros). Un impôt universel avec des taux très bas.
3 Suppression totale de l'ISF et concentrer les réductions de charges et la pression fiscale sur les PME/ PMI
4 Diminution du nombre des élus, une charte pour encadrer la rémunération des élus et la transparence des salaires et avantages en nature.
et une dose de proportionnelle. Simplification des différentes strates d'élus dans les collectivités locales.
5 Réforme de l'éducation nationale . Décentralisation et s'attaquer aux apparatchiks doctrinaires du rectorat de Paris.
Développer les IUT et les lycées professionnels.
6 Revoir le statut du président de la république pour en finir avec cette monarchie républicaine.
La liste n'est pas exhaustive, et aucun candidat n'a ce type de programme. Aucun politique n'a l'idée suivante qui consiste à dire:
Moins il y a d'impôts , plus il y a de rentrées fiscales.
Plus il y a de stabilité fiscale avec de la visibilité (pas changer les règles fiscales à chaque alternance)
plus il y a de confiance donc d'investissements
il serait normal que des sanctions disciplinaires et pécuniaires lourdes,
c'est la délinquance que constitue la présentation avérée inéquitable des candidats par certains médias, certaines presses qui sont à la solde des pouvoirs politiques liés à la finance pourrie délinquante elle même dont ils ne sont que les capots zélés et cupides, de vrais voyous qui agissent en bandes organisées ;
Au vue de la 1ère page de La Tribune, beaucoup d'articles consacrés au voleur menteur Fillon, grand ramier impénitent sous Chirac Sarkozy, pour tenter de le promouvoir,
sur Les Echos on est abreuvé de Macron le magouilleur puérile aux parole creuses et aux idées de la plus grande vacuité de Hollande,
Tous cela donne envie de vomir la Tribune et les Echos qui in finé ne sont que des torchons politicards dans la veine du Figaro au lieu d'être des médias économiques sérieux qu'ils ne sont plus du tout,
l'on observe des articles mal rédigés par des journalleux stagiaires sans idées et sans fond, souvent incultes des sujets qu'ils ont la prétention de traiter, avec des fautes d'orthographe et de grammaire, des rédactions approximatives proches de la médiocrité, tout simplement très minables.
Que de chaînes encore à briser, que de siècles encore à patienter ?!
Du V° au Ier siècle avant J.C., c'est à dire il y a 2 500 ans, la démocratie athénienne permettait déjà au citoyen hellénique de participer activement à la vie politique de la cité dont il était membre.
De 1291 à 1891, soit durant six siècles de la date de naissance de la confédération helvétique à sa forme et ses contours actuels de république fédérale, le citoyen suisse a évolué dans la défense de ses droits pour finir par en arriver à garder en permanence le contrôle sur les élus et gagner un mélange de démocratie représentative et directe en rendant le référendum obligatoire doublé d'initiative populaire.
Beaucoup de dirigeants autour de nous ont prouvé depuis longtemps déjà qu'ils prêtent l'oreille à leur peuple et dirigent leur pays selon ses volontés.
Mais au XXI° siècle, au soit disant pays des droits de l'homme, rien de cela en France !!!
Si nous sommes appelés aux urnes tous les cinq ans pour élire un Président de la République et des députés, le simulacre de démocratie s'arrête là et ces élus, s'autoproclamant « en avance » sur le peuple, lui tourne ensuite le dos pour régenter le pays sans partage selon leurs bons plaisirs. Aucune question, aucune consultation, et parfois même le silence de la dissimulation.
En avance !? Ah oui !? En avance pour se servir y compris par le népotisme, la fraude, le trafic d'influence et l'escroquerie.
Alors que 1789 avait rendu la souveraineté au peuple en l'arrachant aux monarques et nobliaux de province, nos routards contemporains de la politique, cette France d'en haut, la lui ont à nouveau confisqué pour toutes les décisions qu'il aurait dû rendre à toute question intéressant ses choix de civilisation et d'existence. La civilisation du peuple, les choix d'existence du peuple.
La monarchie est de retour au pouvoir et va jusqu'à traiter l'homme de la rue par le mépris. Dixit : la France d'en bas de Raffarin, les ploucs de Sarkozy et les sans dents de Hollande. En oublierais je ? Je ne sais plus qui disait que l'on ne peut exiger le respect de quelqu'un auquel on en a manqué. J'ajouterai que l'on ne peut demander l'adhésion de quelqu'un que l'on méprise et que l'on a pas questionné.
Messieurs, rendez nous une vraie parole et notre souveraineté et nous ferons alors preuve de respect pour vous, au moins autant que vous en avez pour nous.
Mais non, décidément non, rien à espérer de ces élections, même si de « petits candidats » ont compris que l'on ne gouverne pas un peuple sans lui.
Et j'irai même PLUS loin encore en vous disant une chose :
J'ai écouté les nombreuses profession apocalyptique des analystes financiers sur la sortie de l'EURO et de l'UE, bien que monocorde, pour une fois, je vais répondre en me disant qu'ils ont RAISON, en tant qu'adulte, en tant que père.
J'ACCEPTE les difficultés et le DOUTE, j'accepte de me battre pour façonner à NOUVEAU mon pays, recréer la grandeur et la beauté de notre modèle pluriel et social, j'accepte TOUTES les difficultés en tant qu'adulte responsable, en tant que PERE, pour que mes enfants puissent profiter du fruit de nos efforts, plutôt que des fruits POURRIS de notre abandon.
Vive la France libre, vive les hommes libres d'accepter les défis que nous avons choisis.
Le seul candidat à avoir obtenu, "je crois", plus de OUI (54%) que de NON !
Vous avez sûrement fait le bon choix..!
https://www.facebook.com/adrien.pillard/videos/o.367713397611/10212772810620837/?type=2&theater
Première réponse: sortir de l'euro, et revenir à un franc dévalué (et qu'on pourra re-dévaluer au besoin).
Deuxième réponse: améliorer sa compétitivité !
La première est une impasse: sortie de l'UE et de l'Euro dont les Français ne veulent pas, impasse économique aussi avec inflation importée, dévaluations ruinant l'épargne, des taux d'emprunt prenant l'ascenseur etc. J'ajouterai qu'intellectuellement, cela revient à casser le thermomètre et se complaire dans sa médiocrité.
Il n'y a aucune autre alternative viable que d'être plus compétitifs. Ca ne veut pas dire être moins payés, au contraire. Ca veut dire avant tout moins taxer le travail et les entreprises. Et ce que l'Etat perdra en recettes fiscales au début, il le regagnera par le surcroit d'activité et de revenus générés par une politique moins taxatrice.
@ Clairvoyant
L'écart de compétitivité entre l'Allemagne et la France (et les pays qui ne sont pas dans la banane bleu) ne fait qu'augmenter, ceci d'autant plus qu'on reste dans l'euro. Les mesures de libéralisation, de baisse du cout du travail, de baisse des charges sont une cautère sur une jambe de bois. Macron aura beau les faire quand il sera élu, ca ne changera rien hormis une inflexion de la courbe pendant quelques mois. Sur le moyen/long terme, ca ne changera rien.
Le courage, c'est de regarder la realité en face, pour ce qu'elle est et non pas pour ce qu'on voudrait qu'elle soit (ca pour le coup c'est très Gaullien). On aimerait bien être l'allemagne ou les pays-bas mais on ne le sera jamais. C'est structurel et même vrai en terme d'appartenance a un espace géographique vertueux. Cette réalité il n'y a que Asselineau qui la dit et qui donne des moyens pour y répondre.
assurer la croissance et une baisse de la dette. Les autres candidats sont hors sol , mais , ils ont tous éclairé les français sur les dysfonctionnement de cette UE technocratique.
Les législatives trancheront mais à part Fillon , on ne voit pas qui peut obtenir la majorité
soit 289 députes.
- la femme de fillon
- les chaussettes de fillon
- les costumes de fillon
- la remarque de fillon a salame
- l'auto absolution haineuse ( sur une chaine de radio) --dans un retournement de veste magistral-- des fachos qui soutiennent les dictateurs sud americains qui n'ont rien de liberal, vu qu'ils font tirer sur les manifestants et privent de droits civiques les chefs de l'opposition, comme du bon vieux temps de ceaucescu
Les élections sont tellement manipulées qu'elles nous feraient presque aimer un politicien comme mélenchon.
La fabrique à opinion.
Mais il a fait une belle campagne