"Brexit" : Cameron dément vouloir renoncer à ses revendications

David Cameron a dû démentir des informations de presse affirmant qu'il était prêt à reculer sur sa demande de priver d'allocations sociales pendant quatre ans les citoyens européens installés au Royaume-Uni.
Selon plusieurs journaux anglais, David Cameron serait prêt à reculer sur une de ses principales revendications pour maintenir son pays dans l'UE et éviter un "Brexit".

Downing Street a démenti dimanche 13 décembre les informations de la presse britannique selon lesquelles le Premier ministre David Cameron serait prêt à reculer sur une de ses principales revendications pour maintenir son pays dans l'UE et éviter un "Brexit".

Pas moins de trois quotidiens, le Sunday Times, le Sunday Telegraph et l'Independent on Sunday affirment en Une que David Cameron allait rétropédaler sur son projet de priver les citoyens européens d'allocations sociales pendant leurs quatre premières années de séjour au Royaume-Uni, afin de mieux maîtriser les flux d'immigration.

Cette demande est l'un des quatre grands axes de réforme proposés par le Premier ministre dans la perspective du référendum sur le maintien de son pays dans l'UE qui doit avoir lieu d'ici la fin 2017 au plus tard.

Priver les citoyens européens d'aides sociales pendant quatre ans

La question des aides sociales est à la fois plus importante aux yeux du public britannique et la plus problématique, puisqu'elle se heurte au principe de libre circulation et de non discrimination entre citoyens européens.

Face aux réticences de plusieurs États membres, David Cameron serait donc prêt, selon la presse qui s'appuie sur des sources gouvernementales, à envisager "des solutions alternatives" lors du sommet européen jeudi et vendredi prochains à Bruxelles.

Une source diplomatique interrogée par l'AFP a évoqué la possible mise en place d'un système de "frein d'urgence" pour contenter la Grande-Bretagne sur l'immigration.

Mais le 10, Downing Street a réfuté dimanche l'idée que David Cameron était sur le point de revoir ses plans. Selon un porte-parole:

"Plusieurs journaux du dimanche affirment que le Premier ministre recule sur la proposition de geler les allocations sociales pendant quatre ans. L'un des journaux s'avance même à dire qu'il va abandonner cette demande lors du sommet européen la semaine prochaine, ce qui est tout simplement faux".

Le porte-parole a rappelé que le Premier ministre était "ouvert à différentes manières de gérer ce dossier" mais qu'il était impératif d'obtenir "un accord qui permette de contrôler l'immigration en provenance de l'Union européenne".

David Cameron a renoncé la semaine dernière à obtenir un accord avec ses partenaires sur les réformes qu'il souhaite de l'UE dès la semaine prochaine. Le président du Conseil européen Donald Tusk table désormais sur un accord lors du Conseil européen des 18 et 19 février, qui réunira les chefs d'État et de gouvernement de l'UE à Bruxelles

Commentaires 3
à écrit le 13/12/2015 à 18:39
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Vous parlez dans cet article de la grande Bretagne comme un pays non européen !!.la fin de EU est le clientélisme particulier par pays. Les anti européen prospère sur l'absence de règles communes. Si l'Angleterre veux un régime particulier, bon vent....

à écrit le 13/12/2015 à 18:09
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Pourquoi ne pas faire un référendum pour savoir si les Européens veulent garder l'Angleterre au sein de l'Union Européenne ?

à écrit le 13/12/2015 à 18:08
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on va s'offrir un petit cours de droit....... il est EXPLICITEMENT marque dans les traites europeens qu'un europeen est bienvenu a aller dans un autre pays A LA CONDITION qu'il ne soit pas a la charge de son pays d'accueil le pb, c'est d'appliquer ...

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