
Ils passeront des fêtes de fin d'année confinées. Pour juguler une nouvelle souche du coronavirus, Londres et le sud-est de l'Angleterre se reconfinent - tout comme l'Italie qui espère ainsi éviter un nouveau rebond des contaminations.
Au Royaume-Uni, il semble que la propagation du Covid-19 soit alimentée par une nouvelle variante du virus qui se transmet "bien plus facilement", a déclaré samedi le Premier ministre Boris Johnson au cours d'une conférence de presse. "Rien n'indique qu'il est plus mortel ou qu'il cause une forme plus sévère de la maladie" ou qu'il réduit l'efficacité des vaccins, a-t-il toutefois ajouté.
Déjà soumis à de sévères restrictions, les habitants de la capitale et du sud-est de l'Angleterre vont être placés sous un nouveau niveau d'alerte, le quatrième, le plus élevé. Ils auront pour consigne de rester chez eux et les commerces non essentiels ne pourront plus rouvrir après avoir baissé leur rideau samedi, mettant un terme aux achats de Noël de dernière minute. Les pubs, restaurants et musées y étaient déjà fermés depuis le précédent week-end.
Après la découverte aux Pays-Bas d'un cas de contamination par une variante du coronavirus circulant dans une partie du territoire britannique, le gouvernement néerlandais a suspendu dimanche tous les vols de passagers en provenance du Royaume-Uni. Cette suspension des vols prend effet dimanche à 06h00 heure locale (05h00 GMT) et sera en vigueur jusqu'au 1er janvier. Les Pays-Bas font face à un rebond de l'épidémie et ont imposé un confinement jusqu'à la mi-janvier, les écoles et commerces non-essentiels étant fermés.
La Suisse, premier pays européen à autoriser un vaccin contre la Covid-19
Avec le Royaume-Uni, l'Italie est le pays d'Europe le plus durement frappé par la pandémie avec plus de 68.000 morts. Il va également se reconfiner pour les fêtes.
"Nos experts craignent que la courbe de contagion n'augmente pendant la période de Noël", a expliqué le chef du gouvernement Giuseppe Conte.
Toute l'Italie sera classée "rouge" pour les fêtes, mais les Italiens auront le droit de sortir de chez eux pour participer à un repas de famille en nombre limité, a annoncé un décret publié samedi.
La Suisse est quant à elle devenue samedi le premier pays d'Europe continentale à autoriser un vaccin contre le Covid-19, le Pfizer/BioNTech. Une décision qui intervient après le feu vert donné au même vaccin par plus de 15 autres pays, dont les Etats-Unis, le Canada, l'Arabie Saoudite, le Bahrein, le Royaume-Uni, la Jordanie, Singapour et le Mexique. Le gouvernement fédéral suisse avait en outre annoncé vendredi de nouvelles mesures pour tenter d'enrayer l'épidémie.
Une campagne de vaccination dès le 27 décembre dans l'UE
Dans l'UE, la campagne de vaccination devrait commencer les 27, 28 et 29 décembre, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'Agence européenne des médicaments se penchera lundi sur le sort du vaccin Pfizer-BioNTech qui devrait être autorisé dans les deux jours par la Commission. L'examen - et la possible autorisation - du vaccin Moderna a été avancé d'une semaine, au 6 janvier.
Aux Etats-Unis, l'agence fédérale des médicaments (FDA) a accordé vendredi dans l'urgence une autorisation au vaccin de la firme de biotechnologies Moderna et les premières doses ont commencé à être acheminées samedi vers divers points de ce pays, a dit le responsable de l'opération pour le gouvernement américain. Ce vaccin va rejoindre celui de l'alliance Pfizer/BioNTech dans l'immense campagne de vaccination qui a été entamée lundi aux Etats-Unis.
La distribution des doses devrait rapidement commencer. Les Etats-Unis ont pré-acheté 200 millions de doses du vaccin de Moderna et 100 millions à Pfizer. Les deux vaccins se prennent en deux doses espacées de quatre et trois semaines, respectivement.
Au moins 272.001 doses du vaccin de Pfizer-BioNTech ont été administrées dans la première semaine d'une campagne de vaccination massive, selon les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Un chiffre probablement plus faible que la réalité, en raison du retard dans les déclarations de vaccination. Les Etats-Unis sont confrontés à un rebond spectaculaire de l'épidémie, avec plus de 316.006 morts et plus de 17,6 millions de cas confirmés de Covid-19.
Accélération de la pandémie au Canada
Le Canada a franchi samedi le seuil des 500.000 cas de coronavirus, deux semaines après avoir dépassé les 400.000 cas, témoignant de l'accélération de la pandémie sur son territoire à l'approche des fêtes de fin d'année. Il n'avait atteint le seuil des 100.000 cas qu'à la mi-juin, trois mois après le début de la pandémie.
Comme c'est le cas depuis près d'un mois, Toronto et une grande partie de sa région resteront confinés jusqu'au 4 janvier. Au Québec, de nouvelles restrictions seront mises en place à partir du lendemain de Noël et jusqu'au 11 janvier, avec notamment la fermeture des commerces non essentiels et le télétravail obligatoire.
La pandémie a fait au moins 1,67 million de morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi. Derrière les Etats-Unis, le Brésil est le pays le plus endeuillé avec 186.356 morts pour 7,1 millions de cas. L'Inde a dépassé samedi les 10 millions de cas et compte 145.136 morts.
Une, le gvt ne sera responsable de rien en cas d'effet secondaire.
Deux, les labos itou qui se planquent au pretexte de l'urgence a concevoir un produit sans essais randomises.
Si vous vous ramassez une sclerose, une paralysie ou autre joyeusete, il ne faudra vous en prendre qu'a vous meme.
Ce post sera, j'en suis assure erase sous peu. Je m'en contrefout. L'essentirl est de prevenir ceux qui gobent tout de ce gvt.
Alors que l'Agence européenne des médicaments va se pencher la semaine prochaine sur le vaccin Pfizer BioNTech contre le Covid-19 qui pourrait être rapidement disponible au sein de l'Union européenne, de nombreux messages alertent sur les effets secondaires qui ont été constatés pendant l'essai clinique. Il y en a un particulièrement qui est mis en avant : la paralysie de Bell, qui concerne la moitié du visage. l'Agence américaine du médicament ne s'inquiète pas plus que cela, c'est pour plusieurs raisons. D'abord, avec 4 cas pour 22 000 personnes qui ont participé aux essais cliniques, cela représente en moyenne 18 cas pour 100 000 personnes, ce qui est très proche de l'incidence de cette maladie dans la population générale. Selon l'Agence américaine du médicament, le lien entre la paralysie de Bell et le vaccin n'est donc pas établi car il y a trop peu de cas mais la FDA a malgré tout recommandé une surveillance accrue par sécurité.
En dehors de tout idée complotiste, ça interpelle quand même. Sur tous les plans, sanitaires, économiques, politiques, industriels, financiers...
la Chine est actuellement la grande gagnante. Depuis Staline nous aurions dû apprendre à nous méfier des dictatures
communistes. Celle de Xi Jing Ping n'échappe pas à la règle.
On aurait pu penser qu’avec la première vague du Covid qui a déferlé au printemps, les autorités sanitaires, les Agences régionales de santé (ARS), les directions des hôpitaux auraient remis en question la politique de suppression de lits d’hôpitaux qui prime depuis des années. Il n’en est rien. Au moins treize hôpitaux vont continuer de perdre des places d’hospitalisation.C’est là, au Rouvray, que des soignants avaient fait une grève de la faim de deux semaines en 2018 pour demander des moyens afin de prendre en charge les patients. Ils avaient obtenu la promesse de créations de postes et de deux nouvelles unités. Ces engagements n’ont pas été tenus.À l’hôpital psychiatrique du Vinatier, à Lyon, 75 places d’hospitalisation auront fermé en 2020 d’ici fin décembre.En plus du Covid, le Vinatier fait les frais d’un plan d’économies décidé en 2018. Celui-ci prévoit la fermeture des unités d’hospitalisation de longue durée. 75 fermetures de lits sont planifiées dans ce cadre, dont 25 dès décembre.Au CHU de Nancy, le Covid n’a pas non plus remis en cause le plan de suppression de 174 lits d’ici à 2024. Au CHU de Nantes, ce sont environ 100 lits qui ont été fermés depuis le début de la crise sanitaire, a comptabilisé Mediapart.400 lits avaient déjà été supprimés en 2019, 4000 en 2018. Entre 2003 et 2017, plus de 69 000 places d’hospitalisation à temps complet ont disparu .Ces dernières années, ces suppressions de lits passent par des décisions du Copermo, pour « Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins », une instance interministérielle créée en 2012 . C’est le Copermo qui a décidé de supprimer 174 lits et des centaines de postes au CHU de Nancy. C’est aussi le Copermo qui veut transformer le CHU de Reims, en y supprimant des lits : 184 lits en moins d’ici à 2027, selon les chiffres annoncés par le maire (LR) de Reims.
En septembre 2020, la direction du CHU de Besançon a annoncé la suppression d’un service entier de soins de suite et de réadaptation, soit 28 places d’hospitalisation en moins. À l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, il a été annoncé début octobre qu’au moins 80 lits seraient supprimés d’ici à 2022 « soit 20 % de la capacité d’hospitalisation », relève l’Union syndicale de la psychiatrie.À Caen, c’est le projet de reconstruction de l’hôpital qui aboutira à supprimer 200 lits à l’horizon 2026.
Et le gouvernement français ?
Curieux que, pour quelqu'un de clairvoyant, vous ne l'ayez pas vu.