La Catalogne engage la rupture avec l'Espagne

Dans une déclaration commune qui sera votée prochainement, les deux listes indépendantistes placent le parlement catalan hors de l'ordre constitutionnel espagnol. Le début d'un processus révolutionnaire.
La majorité parlementaire catalane veut sortir de l'ordre constitutionnel espagnol.

Le bras de fer entre Madrid et Barcelone est lancé, cette fois sérieusement. Un mois après les élections régionales, ce 27 octobre 2015 a marqué un moment important de l'histoire de la Catalogne. A l'issue de discussions parfois serrées, ce mardi matin, les deux groupes parlementaires indépendantistes, la liste d'union Junts pel Sí (qui regroupe notamment le centre-droit de la CDC et le centre-gauche de l'ERC) et la gauche radicale sécessionniste de la CUP, ont annoncé la signature d'une déclaration commune en neuf points qui affirme clairement la volonté de rupture avec les institutions espagnoles.

Les forces du camp indépendantistes

Junts pel Sí et la CUP disposent à eux deux de 72 sièges, soit quatre de plus que la majorité absolue du parlement (68 sièges). Le 27 septembre, ces deux listes ont obtenu 47,8 % des voix de façon cumulée, soit moins que la majorité absolue. Mais la situation n'est pas si claire que le prétendent les « unionistes » dans la mesure où une partie de la liste de gauche radicale menée par Podemos ( Catalunya Sí Que Es Pot ou CSQEP, qui a obtenu 8,94 % des voix et 11 sièges) est formée d'indépendantistes. Lors de l'élection, lundi 26 octobre, à la présidence du parlement, l'indépendantiste Carme Forcadell a obtenu 5 voix issues de CSQEP. Cette liste, comme la liste des chrétiens-démocrates de l'UDC (2,51 % des voix, aucun siège), refusait certes formellement l'indépendance, mais était favorable à une consultation sur ce sujet. Bref, ces élections n'ont, en réalité, pas permis de trancher clairement.

Se séparer de l'Espagne

Aussi - et c'est le premier point de la déclaration commune - les deux listes indépendantistes estiment-elles que, par leur majorité parlementaire, elles ont « l'obligation de travailler à la création d'un Etat indépendant qui prendra la forme de la République catalane. »  En conséquence, la déclaration commune proclame « solennellement l'ouverture d'un processus de création de l'Etat catalan sous la forme d'une république. » L'Etat espagnol est donc désormais clairement prévenu que le parlement catalan engage un processus de « déconnexion » avec l'Etat espagnol (point 7). Le point 5 prévient que le futur gouvernement catalan aura pour seule tâche de faire respecter ces décisions.

La déclaration prévoit que, dans les 30 prochains jours, le gouvernement devra avoir lancé un« processus constituant citoyen, participatif, ouvert et intégrateur » pour poser les bases de la future constitution catalane, mais aussi les fondements de la sécurité sociale et du budget purement catalans. Autrement dit, le gouvernement de Barcelone va commencer à créer des structures d'Etat propres destinées à remplacer celle de l'Etat espagnol.

Sortir de l'ordre constitutionnel espagnol

Mais le point essentiel de la déclaration concerne la fermeté avec laquelle ce processus d'indépendance est engagé. Le point 6 est ainsi très clair : il place le pouvoir du parlement catalan au-dessus des institutions espagnoles. « Comme dépositaires de la souveraineté et de l'expression du pouvoir constituant, les deux listes réitèrent que ce parlement et le processus de déconnexion démocratique ne se soumettront pas aux décisions des institutions de l'Etat espagnol, en particulier à celle du Tribunal constitutionnel, qui est considéré comme délégitimé », indique le texte. Ces propos sont une véritable déclaration de rupture qui placeront la Catalogne de fait en dehors de l'ordre constitutionnel espagnol. Désormais, les décisions du Tribunal Constitutionnel (TC) qui avait censuré partiellement le nouveau statut régional de 2006 et interdit la consultation du 9 novembre sur l'indépendance, ne seront plus reconnues par les autorités catalanes. Si cette déclaration n'est pas la déclaration unilatérale d'indépendance que voulait initialement la CUP et si le terme de "désobéissance" est absent, c'est un texte fort qui, dans les faits et sur le plan juridique, engage cette désobéissance.

Un gouvernement de résistance

 Le point 8 de la déclaration incite ainsi le futur gouvernement régional «  à remplir exclusivement les normes et mandats émis par le parlement catalan, afin de protéger les droits fondamentaux qui pourraient être affectés par les décisions des institutions de l'Etat espagnol. » Autrement dit, le futur exécutif catalan aura pour mandat de résister aux mesures d'application de la constitution espagnoles. Le tout, précise la déclaration, « pacifiquement et démocratiquement. » Mais avec un tel texte, les indépendantistes catalans sautent un pas essentiel, celui de la rupture. En cela, cette déclaration est proprement révolutionnaire : une fois votée, elle établira deux ordres de légitimités sur le territoire catalan, celui du parlement de Barcelone et celui de la Constitution espagnole. C'est là le propre de toute révolution à ses débuts de confronter ainsi deux ordres antagonistes sur un même territoire.

Vote avant le 9 novembre

Cette déclaration, qui est « ouvert à d'autres formations » - ce qui est un appel aux indépendantistes de CSQEP - sera votée avant l'élection du nouveau président de la région, prévue le 9 novembre prochain. A cette date, le parlement catalan sera devenu officiellement hors-la-loi au regard de la constitution espagnole. La clé de l'avenir résidera alors dans trois éléments : la détermination des indépendantistes, la réaction de ceux qui refusent cette rupture en Catalogne même et la réaction des autorités espagnoles.

Réponse ferme de Madrid

Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, n'a pas manqué de riposter rapidement. Dès le début de l'après-midi, il a dénoncé « un acte de provocation qui prétend ignorer la loi parce qu'il sait que la loi ne l'admet pas. » Et de marteler : « tant que je serais président, l'Espagne continuera à être une nation de citoyens libres et égaux. Nous sommes toues soumis à la loi et aux décisions des tribunaux. » Un appel du pied aux électeurs espagnols qui doivent voir en Mariano Rajoy le défenseur de l'unité du pays avant les élections du 20 décembre qui s'annoncent difficile pour son parti, le PP.

Rien d'étonnant alors à ce que Madrid ait aussi répondu avec fermeté : « nous ne renoncerons à aucun mécanisme juridique et politique que nous attribue la constitution et les lois », a indiqué le président du gouvernement espagnol. Ceci suppose que Madrid envisage sérieusement l'application de l'article 155 de la Constitution qui l'autorise à « prendre les mesures nécessaires » pour obliger une communauté autonome (région) à « remplir les obligations que lui imposent la Constitution et les lois. » En cas « d'atteinte grave à l'intérêt général espagnol », le gouvernement central peut suspendre les autorités régionales. Selon la presse espagnole, Madrid étudie déjà les moyens d'appliquer cet article.

Un article 155 applicable ?

Cet article apparaît comme un épouvantail, une menace pour les Catalans. Mais, en réalité, son application est des plus complexes.  D'abord, la constitution espagnole reste floue sur les moyens laissés au gouvernement central. En cas de suspension de l'autonomie catalane, que se passera-t-il concrètement si le parlement catalan refuse cette décision ? L'Etat central devra-t-il  établir des institutions espagnoles de substitution, qui coexisteront concrètement avec les institutions catalanes ? Que feront alors les fonctionnaires catalans ? Suivront-ils Madrid ou Barcelone ? Pour faire respecter la loi espagnole, faudra-t-il avoir recours à la menace ou à la force ? Et comment ? Les forces de police et de garde civiles espagnoles sont peu nombreuses en Catalogne, tout comme les forces armées. Le gouvernement catalan, lui, dispose d'une force de police, les Mossos D'Esquadra. Ces derniers suivront-ils l'ordre catalan ou l'ordre espagnol ? C'est essentiel, car pour faire respecter la loi, il faut en avoir les moyens concrets. En réalité, l'article 155 ne serait qu'une ouverture vers le chaos complet. Et Madrid n'y a guère intérêt. Même si, pour le moment, la campagne électorale espagnole joue un rôle négatif de ce point de vue.

Dialogue encore possible ?

Reste l'option ouverte par le point 9 de la déclaration catalane : celle du dialogue. Ce point fait part de la volonté catalane « d'ouvrir des négociations » et de réaliser le processus d'indépendance « en accord avec l'Etat espagnol, l'Union européenne et la communauté internationale. » Ce dialogue est-il encore possible au sein de l'Etat espagnol ? Certes, Mariano Rajoy et le leader du PSOE, Pedro Sanchez, se sont mis d'accord lundi pour « laisser ouverte une porte au dialogue. » Mais cette porte n'est ouverte que dans la « loi. » Or, désormais, Barcelone, a dépassé la loi espagnole. On se retrouve donc dans une situation de blocage absolu. Seule une médiation externe pourrait la débloquer.

L'UE regarde ailleurs

 L'UE a, là, une chance unique de prouver qu'elle est bien garante de la paix, comme l'avait affirmé le Comité d'Oslo en 2013 lors de son prix Nobel de la paix. Mais, pour l'instant, l'UE regarde ailleurs. Les grandes puissances de l'union, France et Allemagne en tête refuse de se pencher sur le cas catalan. Pire, ils soutiennent ouvertement Madrid, prenant partie dans un débat interne sous couvert de neutralité factice. Mais, en cas d'application de l'article 155, il faut s'attendre à voir les Catalans en appeler à cette médiation et à se prévaloir de l'article 7 du traité de l'UE qui prévoit la suspension d'un Etat membre en cas de violation des droits démocratiques. Cette fois, l'affaire de la Catalogne ne pourra plus être ignorée par la pusilanimité de l'Europe.

Commentaires 56
à écrit le 31/10/2015 à 12:52
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Entre l'Etat "totalitaire", autrement dit visant à préserver sa suprématie, sa loi, son unité sur l'intégralité d'un territoire, et le principe d'autodétermination des peuples, l'histoire montre que la principale voie est la guerre civile, la guerre ...

à écrit le 31/10/2015 à 12:44
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Il ne sert à rein d'essayer de faire entendre raison à un nationaliste catalan, leur point de vue n'est pas basé sur la raison, mais sur les sentiments . La raison est impuissante face aux sentiments. Il y en a un parmi les intervenants, qui nous pa...

à écrit le 30/10/2015 à 23:22
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Arthur Mas est un agent Américain traitre à l'Espagne. Ses financements en provenance des fondations Ford et Rockefeller qui lui ont permis de se lancer en politique sont bien connus des gens informés. Après avoir réformé les programmes scolaires, co...

à écrit le 30/10/2015 à 20:09
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l'indépendantisme catalan a les mêmes ingrédients profondément égoïstes que ceux de la Lombardie ou de la Flandre : la région riche qui ne veut plus payer pour le reste du pays...

le 30/10/2015 à 22:19
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Bruno ne comprend pas ce qui se passe. Les catalans ne sont pas des milliardaires,par contre leurs impôts engraissent bien les grosses banques et les grands propriétaires terriens. Ou est passé l'argent des subventions versées par la ´Europe a l'Es...

le 01/11/2015 à 22:11
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je sais pas cet quoi leur histoire mais il on surement raison regarder nous la Savoie n'a jamais été francaise l'onu n'a jamais voulu signer donc la preuve quon est pas francais alors pourquoi ce sale pays vien nous voler c'est normal que les catlan ...

à écrit le 30/10/2015 à 18:38
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Je félicite tout d'abord La Tribune pour la qualité de ses articles sur la Catalogne !!! je voudrais simplement dire que depuis 301 ans , la Catalogne n'a jamais jamais jamais renoncé à son indépendance, ce n'est pas une question toute récente de ré...

à écrit le 30/10/2015 à 9:45
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R.Godin a longueur d'années nous sert la propagande nationaliste. Pourquoi ne nous fait il pas part de l'opinion des catalans, qui ne sont pas partisans de nouvelles frontières en Europe? il y a pourtant des gens très respectables parmis eux. Et ils ...

le 30/10/2015 à 20:07
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c'est relativement simple, malgré ses réussites économiques, le pouvoir central espagnol est de droite, tout ce qui peut le mettre dans l'embarras est donc bon à prendre, fût-ce le nationalisme catalan. Peu importe que l'attelage indépendantiste soit...

à écrit le 29/10/2015 à 8:56
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et ? qui fait les virements bancaires pour payer les fonctionnaires catalans ? et ? quid de l"armée catalane ? et , ne perdez pas de vue que , si déjà , en Catalogne , les independantistes ne sont pas majoritaires en voix , dans tout le reste du p...

le 29/10/2015 à 17:48
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Si vous en avez ras le bol, vous avez seulement à lâcher prise. Point final.

le 30/10/2015 à 22:23
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Et les français en ont marres de payer pour des espagnols intransigeants ,butés et arrogants qui se croient la plus grande"nation duel Mundo"... Vive l'Europe des 6.

à écrit le 29/10/2015 à 6:54
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La Bretagne des cinq départements historiques, prise, hors démocratie, par La France par un Mariage !! d'un Homme Français, et d'une Femme Bretonne, à l'insue du Peuple BRETON devrait aller petit à petit, et progressivement dans ce sens.

le 29/10/2015 à 17:12
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t'en est encore là...!!!! et pourquoi pas recréer les anciennes trois gaules?

à écrit le 28/10/2015 à 17:38
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En tant que pays indépendant, ils vont adopter quelle monnaie le temps de respecter les critères que l'Europe demande afin d'intégrer la zone euro (monnaie) dans quelques années ? Quels accords pour les retraités du moment, payés par l'Espagne ? A l...

à écrit le 28/10/2015 à 17:27
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"Pusilanimité" prend 2 L. Pusillanimité. Cuistre n'en prends pas.

à écrit le 28/10/2015 à 16:53
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Je crains qu'une grande partie de la Catalogne, peuple traditionnellement pro-européen, ne devienne eurosceptique en constatant l'inefficacité, pour ne pas dire le mépris, de l'UE face à ce problème. Pour une fois qu'une revendication territoriale se...

le 29/10/2015 à 17:17
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comment peut on être pro européen et vouloir plus de frontière, le projet européen c'est créer un espace unique une seule entité avec les même valeurs et pas une mosaïque interminable de micro états....

à écrit le 28/10/2015 à 16:29
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Le parlement catalan, dans son statut prévoit qu'on ne peut modifier la constitution régionale, sans l'accord des deux tiers de l'assemblée. Considérant que les lois même qu'ils se sont imposés n'ont pas à être respectées, j'ai décidé de ne pas pay...

à écrit le 28/10/2015 à 15:51
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Comment ? C'est possible que des peuples des bordures exterieurs veulent se detacher du noyau central ? Ecosse ? Crimee ? Les corrompus centralisateurs refusent que les peuples decident pour eux-meme....

à écrit le 28/10/2015 à 15:40
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Je trouve normale que les Catalans demandent leur indépendance Je pense qu'après d'autres pays vont suivre exemple en France Corse Bretagne Les Basques etc. Les empires tombes peu à peu :) très très bonnes nouvelles Bravo aux Catalans

le 28/10/2015 à 18:39
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Après ce sera le tour de l'île de France sans le 93 bien sûr.

le 28/10/2015 à 20:38
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Ah ok. Certain(e)s travaillent à la mort d'un pays, et ça te réjouit ? C'est honteux. Tout simplement honteux.

à écrit le 28/10/2015 à 15:19
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En Ukraine les européïstes interviennent pour faire basculer le pays, contre l'avis d'une large partie de sa population, vers une concentration à direction indéfinie; dans le monde on bombarde ceux dont on pense qu'ils ne sont pas bien; en Catalogne ...

à écrit le 28/10/2015 à 15:19
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En Ukraine les européïstes interviennent pour faire basculer le pays, contre l'avis d'une large partie de sa population, vers une concentration à direction indéfinie; dans le monde on bombarde ceux dont on pense qu'ils ne sont pas bien; en Catalogne ...

à écrit le 28/10/2015 à 12:33
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Malheureusement, en France, vous ne savez pas comment nous sommes arrivés à cette situation qui prend de brassage depuis le jugement contre, en 2010, la Cour constitutionnelle, le statut de la Catalogne, approuvé par le Parlement catalan et confirmé ...

le 28/10/2015 à 13:00
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Le comportement du gouvernement central espagnol est finalement identique a celui de Paris sur des regions comme la Bretagne, la Savoie, l'Alsace ou la Corse : mepris et domination.

le 28/10/2015 à 13:07
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on peut dire plus fort et on ne peut pas dire plus claire, je souhaite beaucoup de chance à nos frères catalans dans ce nouveau avenir, en fin en démocratie, endavant!

le 28/10/2015 à 20:44
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Gardez vos délires séparatistes pour vous, Steph. La France est, et restera, UNE ET INDIVISIBLE. Et si ça ne plaît pas aux traîtres dans votre genre, tant pis. Vous êtes seuls en France, ultra-minoritaires, même.

le 29/10/2015 à 17:28
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t'en est encore là...!!!! et pourquoi pas recréer les anciennes trois gaules?

à écrit le 28/10/2015 à 12:32
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Pourquoi veut-on briser des peuples qui veulent reprendre leur identité et s'auto-déterminer . L'U.E. mal partie encore .

à écrit le 28/10/2015 à 12:05
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Prenons du recul. Est-ce que cela va changer la face du monde ? Pour aller plus loin, si l'Ecosse veut sortir du RU et/ou si le RU veut sortir de l'Europe, cela ne changera pas grand chose non plus. Je suppose (je n'en suis pas certain) qu'on reme...

le 28/10/2015 à 12:20
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Les Catalans souhaitant rester en Europe, il ne devrait pas y avoir de barrière douanière. Une frontière en plus entre Madrid et Barcelone, c'est aussi une frontière en moins entre Paris et Barcelone, Londres et Barcelone, Berlin et Barcelone, Bruxel...

à écrit le 28/10/2015 à 11:54
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Par l'entré de l'Espagne dans l'UE et l'euro, celle-ci c'est soumise a la politique régionaliste de Bruxelles et donc a sa propre décomposition et disparition en tant qu'Etat-Nation!

le 28/10/2015 à 12:27
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On peut voir les choses différemment. L'Etat "national" espagnol sortirait renforcé, en tant que tel, à la suite de l'indépendance de la Catalogne puisque son caractère plurinational (celui qu'il a actuellement et que déguisent parfois les expression...

à écrit le 28/10/2015 à 11:43
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Aberrant et dangeureux. A l'heure de la mondialisation on en revient aux régionalisme. Le nombrilisme de la plupart et la soif de pouvoir d'une minorité me fera toujours halluciner. Donc, non à l'indépendance, oui a un état fort et tant pis pour ceu...

le 28/10/2015 à 12:32
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Etes-vous sûr de votre lucidité? Quelles connaissances avez-vous du sujet dont vous parlez? Savez-vous, par exemple, que, dès 1641 le Catalans ont proclamé une République catalane qui n'a pus être réprimée que par la force des armes?

le 28/10/2015 à 14:55
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Tout à fait d'accord. Oui à un état fort. Je propose que la France devienne un lander allemand et que l'on se mette tous à parler allemand, ou anglais si on choisit de faire part d'un autre état fort. Non aux langues régionales comme le français, que...

à écrit le 28/10/2015 à 11:26
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Le plus simple aurait été un référendum sur l'indépendance comme en Ecosse. Les choses aurait été fixées une bonne fois pour toutes. Et rien n'indique que le OUI aurait gagné.... Les indépendantistes sont souvent bruyants ou hystériques, mais ils s...

à écrit le 28/10/2015 à 9:43
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Godin, dans son délire anti-européen, sautera sur tout ce qui peut mettre en danger l'UE. A voir combien de temps encore il arrivera à se faire passer pour un journaliste.

le 28/10/2015 à 12:16
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Savez-vous ce que signifient les mots "lien social psychosé"? Ils se réfèrent notamment au système d'évidences dans lequel vous êtes pris et qui vous empêchent de voir les réalités pour ce qu'elles sont. Il n'y a rien d'anti-européen dans la démarche...

le 28/10/2015 à 14:05
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L'Europe jouera son rôle dans cette querelle de cloches et de mesquineries régionalistes aiguës. Est-ce que ce sera le rôle que Godin & al veulent, dans leurs petits rêves humides, qu'elle joue, c'est une autre histoire. Je peux même m'avancer et ...

à écrit le 28/10/2015 à 9:19
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Et la France va-t-elle rester de quel coté : avec les Catalans ou avec les Espagnols ? ou alors sur le mur pour avoir le beurre et l'argent du beurre, comme d'hab ?…..

à écrit le 28/10/2015 à 8:48
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si comme les catalans nous laissions "grever" les citoyens du pas de Calais ou de Montpellier ou La pauvreté est plus forte au nord et au sud de la France. NON nous nous sommes citoyens FRANCAIS. les Catalans sont des égoïstes et en plus si nous pa...

le 28/10/2015 à 11:22
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ha vous trouvez normal que la pression des impots soit plus forte pour les catalans que pour le reste du pays c'est comme en France l'etat colecte des impots et puis ne reverse pas aux commune ce qui ete prevu et au final on paye deux fois d'un c...

à écrit le 28/10/2015 à 8:25
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Pr une foi je suis bien d´accord avec Monsieur Godin. Le peuple catalan a bien le droit a l´autodetermination. Que cela plaise ou pas. Ce droit est lie aux droits des peuples et aucun etat ne peut les en priver.

à écrit le 28/10/2015 à 7:48
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On voudrait de la solidarité entre êtats de l UE quand il n y en a même pas entre régions du même pays !!!!! Cherchez l erreur

à écrit le 28/10/2015 à 7:30
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M. Godin continue à appeler les institutions européennes à soutenir les indépendantistes catalans, à menacer l'Espagne de sanctions d'après l'article 7 des traités européens si elle n'ouvre pas les négociations avec les indépendantistes catalans sur ...

le 28/10/2015 à 12:46
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Autrement dit, laissons l'Espagne pan-castillane, gérer l'héritage du franquisme. Dans la logique de ce que nous fait en 1936.

le 28/10/2015 à 13:32
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Le sieur Jack, ci-dessous, ne fait que de la propagande pour l'état espagnol. Il fausse complètement la réalité. La Catalogne ne se sépare pas par insolidarité. Elle est plus que solidaire, pillée par l'état espagnol depuis les années 80. Si c'était ...

à écrit le 28/10/2015 à 7:04
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M. Rajoy devrai expliquer aux catalan qu'il pourrai aider à exclure le barça de la ligue espagnole, ce qui coulerai purement et simplement le club. Après, il est intéressant de voire que l'austérité, engendré par l'Europe, pousse une région à qui...

le 30/10/2015 à 22:34
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L'Espagne est un pays ingérable. Ils ne connaissent qu'un seul argument: la force Leur arrogance et leur mépris envers les petits peuples,catalans ,Basques en est une preuve. L'objectif du PP est non plus les écraser avec l'armée ,mais les asphy...

à écrit le 28/10/2015 à 1:53
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Une stratégie de fond de Bruxelles et de Washington, l'éclatement des états. Diviser pour mieux reigner. Si la catalogne réussie, je donne pas cher de certains états membre. Tout cela est bien triste.

le 28/10/2015 à 12:41
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Absurde!

le 28/10/2015 à 21:14
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Si vous croyiez à votre accusation antiaméricaine et antieuropéenne vous feriez preuve de paranoia, mais bien-sûr vous n'y croyez pas. Vous tenez juste à passer votre petit message visant à faire marcher les nationalistes peureux, en leur faisant ...

le 29/10/2015 à 14:58
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Artur, Merci pour vos longs commentaires qui apporte un éclairage intéressant à ces événements. Je comprends bien le souhait des indépendantistes, avec les objectifs que vous décrivez (progrès, démocratie, liberté, etc.). Seulement, je ne comprends ...

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