Plusieurs entreprises françaises sont exposées aux conséquences économiques du séisme et du tsunami qui ont frappé vendredi le Japon , mais à différents titres. Pour certaines d'entre elles, l'archipel constitue un marché important, et un coup d'arrêt de l'économie nippone dans le sillage de la catastrophe ne manquerait pas d'avoir un impact direct mais aussi indirect si ce sont des partenaires japon ais qui sont touchés. La filière nucléaire française pourrait quant à elle souffrir d'un regain de réticences concernant cette énergie du fait des incidents rencontrés dans plusieurs centrales japon aises à la suite du tsunami.
Voici les principales entreprises françaises exposées à ces différents risques:
Renault :
Nissan, partenaire japo ais de Renault au sein de l'alliance Renault-Nissan, a fermé ses quatre usines d'assemblage au Japon et aucun site ne devrait rouvrir lundi. Nissan, deuxième constructeur japon ais, fabrique 22% de ses véhicules dans l'archipel.
PSA Peugeot Citroën
Toutes les usines japonaises de Mitsubishi resteront fermées lundi et mardi en raison des incertitudes entourant l'approvisionnement en pièces détachées, a indiqué un porte-parole de PSA Peugeot Citroën, dont le constructeur japonais est partenaire. L'Ion et la C-Zéro électriques de PSA sont dérivées de l'iMiev de Mitsubishi et fabriquées sur le sol japonais.
Valeo
L'équipementier automobile Valeo possède neuf sites de production au Japon , dont quatre en JV, et deux centres de Recherche & Développement. Deux usines ont subi des dommages matériels qui ont nécessité un arrêt de l'activité, mais celle-ci a repris progressivement lundi. Le groupe a récemment accru son exposition dans l'archipel en rachetant Niles, spécialiste nippon des commandes au volant.
Areva
Areva ne construit pas de réacteur au Japon , où il vend seulement du combustible.
LVMH
PPR
L'assurance et la réassurance font partie des secteurs qui devraient subir de lourdes conséquences financières en raison des dégâts matériels causés par le séisme et le tsunami. Credit Suisse a estimé que les dégâts pourraient atteindre jusqu'à 180 milliards de dollars. Le groupe de réassurance Scor a dit lundi qu'il n'avait pas encore chiffré le coût du tremblement de terre.
Le fabricant d'équipements télécoms Alcatel-Lucent a fait savoir lundi que ses employés présents au Japon étaient en sécurité et que ses établissements étaient intacts. Le groupe franco-américain réalise environ 19% de ses ventes en Asie-Pacifique, mais la Chine et l'Inde représentent la majorité de cette proportion. Alcatel, qui ne détient pas d'usine en propre dans le pays, s'est refusé à tout commentaire concernant ses clients, les opérateurs télécoms, dans le pays.
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