Fortis n'avait pas besoin de cela. Le bancassureur belgo-néerlandais, sauvé dimanche soir de la faillite par une nationalisation partielle des pays du Bénélux pour 11,2 milliards d'euros, voit s'envoler une perspective de retrouver un peu de fonds.
Son homologue et compatriote ING a en effet annoncé lundi soir qu'il ne ferait pas d'offre sur les ex activités de la banque néerlandaise ABN Amro aux Pays-Bas que Fortis avait racheté récemment et devait céder dans l'urgence pour trouver du cash. "Après un examen attentif, ING a a conclu que cette transaction ne réunissait pas les conditions financières nécessaires" a expliqué le groupe.
Fortis avait fait partie du groupe des trois, avec Royal Bank of Scotland et la grande banque espagnole Santander qui avait acquis pour 72 milliards d'euros ABN Amro, initialement convoité par la britannique Barclays, et s'en était partagé les morceaux.
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