Le Crédit Agricole assure ne pas avoir besoin de capitaux

La banque verte, touchée de plein fouet par la tempête financière "n'a pas besoin de lever du capital" et "dispose d'une structure solide", a-t-elle indiqué ce mardi.
Georges Pauget, le patron opérationnel du groupe Crédit Agricole et Président de la FBF.

Crédit Agricole S.A. "n'a pas besoin de lever du capital" et donc d'utiliser les fonds que va mettre l'Etat français à destination des banques pour renforcer leur capitalisation. La banque française assure disposer  "d'une structure solide", caractérisée notamment par un ratio de solvabilité (fonds propres rapportés aux engagements) de 8,9% au 30 juin, selon un communiqué publié mardi.

Georges Pauget , le directeur général du Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire française (FBF), a estimé ce mardi que les banques françaises ne sont pas "sous-capitalisées" et qu'il n'y a donc pas de raison que l'Etat rentre à leur capital en prenant des participations, comme il l'a fait pour Dexia. 

Toutefois, "on est dans un marché et il se peut qu'il y ait des nouvelles références de marché qui se créent", a-t-il nuancé, laissant entendre que les banques françaises pourraient devoir renforcer leurs fonds propres sous la pression de la concurrence.

Les banques françaises, dont le ratio de solvabilité est de 8% en moyenne, soit le double du minimum réglementaire européen, risquent de se retrouver paradoxalement sous-capitalisées par rapport à leurs pairs britanniques, dont le ratio devrait atteindre 9% à l'issue du plan de recapitalisation en leur faveur.

"Comme d'autres banques françaises, Crédit Agricole S.A. n'excluerait pas (...) d'utiliser le guichet de l'Etat pour refinancer des titres hybrides, qui font partie du refinancement normal des banques, dans des conditions de coûts qui seraient avantageuses", a ainsi indiqué Georges Pauget.

 Dans le cadre de son plan de soutien, le gouvernement a proposé de souscrire des "titres hybrides" de banques françaises, soit des obligations qui sont comptabilisées comme des quasi-fonds propres dans les bilans bancaires.

 

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Commentaires 5
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Vous en doutiez pour le crédit Agricole,je suis un très,très petit actionnaire ,mais j'avais parier avec des amis que ce serai la première d'une longue liste à venir.Après tous ces mensonges du gouvernement et des Banco-assureurs ,de qui peut-on enco...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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hier le crédit agricole rassurez vous tout va bien mais l'état distribu des sous alors les difficultés apparaisent et l'on demande un soutien financier jespère mais que l'état a mis en place un échèancier de remboursement sinon ça sera toujours ça...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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"On ne s'attendait pas..." Mais c'est bien là le problème! Les banques elles mêmes ne savent pas ce qu'elles ont acheté! C'est pour cette raison que la crise ne fait que commencer, et que l'on va découvrir petit à petit que Kerviel était un minus...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ARTICLE DONT PARLE JOEL

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ils parlent Novlangue au Crédit Agricole ?

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