Royal Bank of Scotland (RBS), désormais détenue à quelque 70% par l'Etat britannique après avoir failli être emporté par la crise financière, a accusé une perte au premier trimestre, sous le coup d'une multiplication par quatre de mauvaises créances et de nouvelles dépréciations sur actifs risqués.
La deuxième banque britannique en termes de capitalisation boursière a ainsi publié une perte avant impôt de 44 millions de livres (49 millions d'euros) sur les trois premiers mois de l'année contre un bénéfice de 479 millions de livres au premier trimestre 2008. La perte nette attribuable ressort à 857 millions de livres (961 millions d'euros) au premier trimestre, due en particulier à des charges d'impayés et dépréciations d'actifs de 4,927 milliards de livres.
Les mauvaises créances se sont élevées à 2,9 milliards de livres contre 656 millions il y a un an.
Dans un communiqué, Stephen Hester, directeur général de Royal Bank of Scotland depuis novembre, précise qu'il continue de diriger la banque "dans l'anticipation que 2009 et 2010 seront des années très difficiles pour RBS".
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