Wells Fargo continue de tirer profit de l'acquisition de Wachovia. La banque californienne a ainsi publié ce mercredi un bénéfice net en hausse de 4,4% au troisième trimestre, à 3,34 milliards de dollars. Par action, cela représente 60 cents là où les marchés n'escomptaient que 56 cents. La banque a notamment profité d'une réduction de ses provisions pour créances douteuses (4,1 milliards de dollars, soit une chute de 20%).
Comme l'ensemble des banques américaines, Wells Fargo a accusé un repli de son produit net bancaire, l'équivalent du chiffre d'affaires pour les banques. Ses revenus ont reculé de 7%, passant de 22,5 à 20,9 milliards de dollars. En rythme séquentiel, son PNB n'a flanché que de 2%. Le consensus des marchés s'élevait à 20,95 milliards.
Mise en cause par plusieurs salariés sur ces pratiques lors des saisies immobilières, Wells Fargo a rejeté toute irrégularité. "Nous n'avons aucune raison de mettre en place un moratoire sur les saisies", a expliqué le PDG, John Stumpf. Même confiance pour la conformité des procédures de titrisation des prêts hypothécaires, pour lesquelles abus et falsifications présumés pourraient contraindre les banques à racheter pour des milliards de dollars d'actifs.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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